Lepithec a écrit :C'est vrai que Prometheus en a fait des bien moches, mais je pense qu'en terme de quantité, c'est encore Varèse qui remporte le gâteau. Avouez : presque tous les Varèse Club ont des pochettes moches.

Voici ma sélection indépendamment des films (autant que faire ce peux), et encore j'aurais pu en mettre plus. J'ai zappé pas mal de Bill Conti et d'Alex North mais ceux-là quand même sont pas mal je trouve :

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Et la perle :
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Il y a en a, comme BIG, qui reprennent l'affiche, donc c'est un peu difficile d'accuser Varèse même s'ils auraient pu faire un effort d'amélioration. Quant à "HeartBeep" (sans doute l'affiche aussi, mais je ne suis pas sûr) et son côté peinture naive, j'aime bien. Idem pour THE VIRGIN QUEEN avec son romantisme suranné sympathique.

Vous me décevez un tantinet, les enfants. Certes, ces pochettes peuvent difficilement prétendre à une classe folle, mais elles ne sont au final "que" très quelconques, alors que nous attendons tous ici de l'infâme, de l'ignoble, du vomitif érigé en tant qu'art à part entière ! Que diable, un peu de fantaisie... Ceci dit, dans cette catégorie de covers gentillettes et dépourvues de personnalité, je dois bien en avoir moi aussi quelques-unes en stock :

Effectivement, les Varèse sont assez quelconques, là t'as du lourd !

Finissons-en une bonne fois avec le tout-venant des pochettes de disques, et revenons fissa à ces poignantes ôdes au mauvais goût qui sont l'unique raison d'être de ce topic :

J'ajouterai celle-ci.

A la rigueur, je pourrais passer outre la pochette "officielle" du réenregistrement de Conan the Barbarian, qui joue la carte de la sobriété sans y laisser trop de plumes. Mais l'immonde illustration qui s'étale grossièrement au dos du livret ne mérite, elle, que d'être lacérée à coups redoublés de mon katana ! Et c'est avec ce cataclysme graphique que l'on compte nous faire oublier les splendides visuels "frazettiens" de Renato Casaro, qu'arborent fièrement les disques Varese et Milan ?

Voilà qui est dit et même bien dit.

Tout le monde a poussé les hauts cris à la découverte de la pochette de Toy Story 3, franchement laide, il est vrai. Mais le vieux Van Cleef a été victime d'un haut-le-coeur bien plus nauséeux face à la nouvelle édition de L'isola Degli Uomini Pesce (Le Continent des Hommes-Poissons) de Luciano Michelini, qui est parue ces jours-ci. Vraisemblablement convaincus qu'une "photoshoperie" de très mauvais aloi drainerait davantage les foules que l'illustration classieuse de Renato Casaro (encore lui, tiens), qui avait jadis habillé l'album de Fin de Siècle Media, les tristes sires de Cometa nous ont donc concocté l'abomination ci-dessous. Attention, que les yeux trop fragiles se tiennent à l'écart : dans sa douteuse catégorie, cette cover est une bête de concours (je précise, à l'usage de nos amis presbytes, qu'il s'agit de celle de droite, hein !)

j'ai eu la même réflexion.

Ah oui quand même je suis sûr qu'avec Paint en s'appliquant un peu, on fait mieux

Ehtar a écrit :Ah oui quand même je suis sûr qu'avec Paint en s'appliquant un peu, on fait mieux

Oui et encore en le refilant à un enfant de 6 ans (pas très doué qui plus est)

Ce noble topic n'avait encore jamais eu droit de goûter aux saveurs, pour le moins bourratives, du pâté en croute et de la saucisse de Morteau. L'injustice est finalement réparée avec cette sélection franchouillarde jusqu'au bout des orteils, que vous offre sur un plateau liseré d'or le vieux Van Cleef :

Maintenant que le dernier épisode de Twilight s'affiche au fronton de toutes les salles de France et de Navarre, j'ai pensé que la pochette du score de Carter Burwell méritait bien de siéger dans cet illustre topic. On aura tout loisir d'admirer la dichotomie entre ce que l'on suppose être les nobles intentions initiales (la mort, la vie, le chaos et l'espoir réunis dans une même course sylvestre... enfin, un truc de cet acabit, quoi) et le résultat somptueusement toc, figeant nos trois gravures de mode dans ce qui pourrait aussi bien être les trémoussements d'une partie de Just Dance 4 sur Wii.

C'est clair qu'on la ressent bien la epic ultimate battle là...

Tout bonnenment ridicule
Enfin on se consolera avec le score de Burwell qui devrait être hautement recommandable, tout comme le précédent.


Die Harder Deluxe Edition

Dans le double inversé de ce topic de la honte, je déposais la nuit dernière une énorme gerbe de fleurs en l'honneur de Frank McCarthy, l'homme qui transforme même les petis budgets en mammouths à l'ampleur biblique. Mais certains des albums dédiés aux films sur lesquels il a planché ont jugé bon de délaisser ses illustrations mastoc pour favoriser des pochettes... humm, disons, contrastées, allant de l'aimablement banal au résolument laid :

La dernière ressemble à un "meme" de 9gag !

Style de pochette en vogue à l’époque de la sortie


Aujourd’hui ça fait très démodé

Et à l'époque, c'était pas déjà le cas ?

Citizen Cancre a écrit :Et à l'époque, c'était pas déjà le cas ?

La réponse est juste au dessus de la pochette
Fin des années 50 et début des années 60 il n’était pas rare de voir ce genre de pochettes. Même dans les autres domaines comme la variété.

Nan mais la variété, je peux bien. Mais en terme de B.O., c'est autre chose... On a quand même un certain standing

C’était un film destiné aux adolescents de l’époque donc il fallait une pochette qui soit "dans le vent".

"C'était mieux avant !" De l'avis du plus grand nombre, il faut être une antique chouette siégeant sur les étagères d'un taxidermiste pour constamment idéaliser un passé poussiéreux. Le cas du vieux Van Cleef plaide bien entendu en faveur de cette théorie. Il n'empêche, quand on voit le sort qu'a réservé Perseverance à The Pit and the Pendulum (Richard Band fait son The Omen rien qu'à lui), réédité sous sa bannière vingt-trois ans après un premier album doté d'aguichantes parures, il y a de quoi vouer à tous les diables ce fameux "progrès" (en l'occurrence, Photoshop et son mauvais goût institutionnalisé) dont l'humanité a grand tort de se gargariser.

Dans un topic pas très éloigné, Starfe, heureux possesseur du box Herrmann et donc du fascinant Beneath the 12-Mile Reef, se réjouissait de la réédition de cet opus majeur chez Kritzerland pour des raisons purement esthétiques. On le comprend. Car si l'éternellement regretté FSM n'avait pas pour habitude de commander ses covers à des graphistes tragiquement portés sur la bouteille, il arrivait de temps à autre que le label se plante en beauté. L'odyssée sous-marine du grand Bernie en avait fait les frais, ce que la pochette du nouvel album, largement supérieure grâce à l'emploi des visuels de l'époque, m'a remis sans ménagement en mémoire. Prenez garde, ça pique les yeux, comme on dit de nos jours :

Alors là je ne suis pas d'accord avec Mr Lee. J'ai toujours beaucoup aimé la pochette du FSM peut être à cause de ce gros poulpe. Par contre, bien que vintage, je trouve très cul-cul la nouvelle en raison de l'inclusion des visages très Kellog's d'un Robert Wagner bien niais avec sa compagne.