Patrick59 a écrit : ↑jeu. 28 nov. 2024 21:50
Pour Dadid, ma chère Emma en live. Je pense que là tu ne diras pas c'est la prod style "pop FM" actuelle , voix filtrée, son compressé, grosse beat box, qui te repousse direct
Tu es très fan, dis donc ! Je salue ça. Perso ce type de concert ne me pousserait pas à prendre l'avion, mais je la préfère avec ces habits sonores live, clairement !
Mortimer a écrit : ↑jeu. 28 nov. 2024 21:21Nosferatu de Robin Carolan
Étant donné ma résolution de m'abstenir de tout commentaire, face aux critiques acerbes qui me frappent de toutes parts, je m'abstiendrai de toute déclaration sur cette musique. À part que certains vont adorer et d'autres détester. Génial ou bateau, je vous laisse à votre propre jugement.
Patrick59 a écrit : ↑jeu. 28 nov. 2024 22:31
Depuis hier, il règne une bien mauvaise ambiance ici. Si cela persiste, je ferai mes valises.
Décidément, il suffit d'un ciel gris pour effrayer les Underscorers.
Bah, les cieux gris et coups de grisou émotionnels sont faits pour passer, et à mieux y regarder, ils ont leur charme. La preuve : un certain disque coup de cœur, bien qu'aussi sombre et minéral que les mines de la Moria, devrait mettre tout le monde d'accord - y-compris Robin Carolan, dont les efforts louables pour nous glacer le sang (merci Mortimer) risquent de souffrir par comparaison. Son titre ? NOSFERATU, évidemment.
Alors c'est vrai que l'Alsace faisait partie du Saint-Empire germanique jusqu'à la guerre de 30 ans. Il est vrai que l'Alsace a été, par la suite, annexée à deux occasions distinctes (1871/1918-1940/1945). C'est vrai que mes grands-parents ne parlaient pas le français.C'est vrai que la première langue que j'ai parlée fut l'alsacien Et malgré quelques trucs pas sympa qu'on put faire les Français envers certains Alsaciens après 1918 je suis français et fier de l'être. L'Allemagne ne suscite en moi aucune rancœur, mais, bien que ma demeure se situe à une cinquantaine de kilomètres de la frontière, je ne ressens aucune inclination pour ce pays.
J'ai toujours en travers de la gorge un certain France/RFA datant de 1982. Alors non, même sur le ton de la plaisanterie, je ne supporte pas qu'on m'assimile à cette nation. Je suis né en France et j'aime mon pays (sans tomber dans les excès du nationalisme)
Tu as bien raison, ne serait-ce que pour la demi-finale France/RFA 1982. Je me disais simplement qu'un changement de pays était ton secret pour lire cette vidéo...
Le thème de Sanada Maru (NHK Taiga Drama de 2016), composé par Takayuki Hattori et interprété par l'orchestre symphonique de la NHK
Ya pas à dire, pour un générique de série télé, on est loin de Napoléon…
Dadid a écrit : ↑ven. 29 nov. 2024 21:41
Tu as bien raison, ne serait-ce que pour la demi-finale France/RFA 1982. Je me disais simplement qu'un changement de pays était ton secret pour lire cette vidéo...
T'inquiètes, ne le prends pas pour toi, mais Alsace et Allemagne dans la même phrase est un terrain glissant avec moi ou je peux vite me transformer en Marty McFly quand on le traite de mauviette.
Mortimer a écrit : ↑ven. 29 nov. 2024 20:39
Alors c'est vrai que l'Alsace faisait partie du Saint-Empire germanique jusqu'à la guerre de 30 ans. Il est vrai que l'Alsace a été, par la suite, annexée à deux occasions distinctes (1871/1918-1940/1945). C'est vrai que mes grands-parents ne parlaient pas le français.C'est vrai que la première langue que j'ai parlée fut l'alsacien Et malgré quelques trucs pas sympa qu'on put faire les Français envers certains Alsaciens après 1918 je suis français et fier de l'être. L'Allemagne ne suscite en moi aucune rancœur, mais, bien que ma demeure se situe à une cinquantaine de kilomètres de la frontière, je ne ressens aucune inclination pour ce pays.
J'ai toujours en travers de la gorge un certain France/RFA datant de 1982. Alors non, même sur le ton de la plaisanterie, je ne supporte pas qu'on m'assimile à cette nation. Je suis né en France et j'aime mon pays (sans tomber dans les excès du nationalisme)
Euh à Oradour sur Glane, ce sont des 13 malgré-nous alsaciens qui ont fait partie des SS qui ont massacré et brûlés des français. Alors pour les trucs pas sympas faits par les français aux alsaciens après 1918, ta remarque est quand même assez déplacée.
Je ne confonds pas les allemands et les alsaciens, mais les alsaciens l'histoire le prouve ne sont pas tous blancs non plus. Du moins 13 ou 14 alsaciens selon les sources pour Oradour.
Et pour tout dire, j'ai fait mon service militaire à Oberhauffen en 1982-1983, pendant un an j'étais dans un chambre de six lits, quatre alsaciens qui ne parlaient pas français, un mec de l'Allier et moi. Les quatre parlaient en dialecte alsacien et quand ils s'adressaient à nous, il disait "Vous les français". Ce service militaire est un des pires sinon le pire souvenir de ma vie. Et j'ai bien dit que jamais je ne confondais un alsacien et un allemand.
Tu te plaignais hier, je cite "Depuis hier, il règne une bien mauvaise ambiance ici. Si cela persiste, je ferai mes valises." Avec ta réponse, tu es loin de l'apaiser. Permets-moi-même de t’avertir : Un souffle si puissant d'une mauvaise ambiance s’annonce qu’il emportera tes bagages avant même que tu puisses les rappeler à toi. Il est fâcheux que j’aie découvert ton message si tard, ou plutôt si tôt, qu’il me manquait le loisir de te répondre sur-le-champ. Mais ça va venir, comme un nuage qui annonce l'orage
C'est bizarre, car j'attendais que quelqu'un me mette Oradour sous le nez. J'étais loin de penser que ce serait toi. Grazie di esistere !
Que tu le crois ou non, il n'y a pas longtemps que je suis au courant de cette affaire d'Oradour concernant les malgré nous. Je pensais que ce qui s'est passé à Oradour était l'oeuvre uniquement d''allemands. Elle m'a indigné, et j'ai pu vérifier sur Internet la véracité des faits. Dont plus personne ne parle visiblement . Cela fait partie de notre société politiquement correcte où désormais il ne faut rien dire.
Pour l'autre partie de mon message, je ne dis que la vérité, du moins celle que j'ai vécue en 1983, je suis revenu traumatisé de ce service militaire. Que des camarades de chambrée nous disent à mon copain Bruno de l'Allier et moi "vous les français", et parlent entre eux en dialecte, est la stricte vérité. Ce que j'ai vécu au 32e régiment d'artillerie d'Oberhoffen, partagé avec le camp disciplinaire du 12e régiment, c'est une chose que je ne souhaite à personne. Tant d'années après, cela me hante encore comme un cauchemar. Et là, ce n'était pas de 13 personnes dont je parle, il y avait des batteries entières (c'était comme cela que cela s'appelait) remplies de jeunes comme les quatre gusses dont je parle. Je ne doute pas que tu sois français et fier de l'être, mais tout le monde n'est pas comme toi. Quant aux allemands, je n'ai aucune rancoeur, la plus grande majorité des allemands aujourd'hui ne sont pour rien dans les horreurs des nazis.
Sujet sérieux, les gars. Mais si on commence ici à faire le compte des "fiertés régionales" et de qui a fait quoi durant la deuxième, je crains que ça ne dure jusqu'à la prochaine ré-ré-ré-édition de la BO de Krull. Et avec ça, je ne sais toujours pas comment Mortimer a visualisé la vidéo sans VPN.
Hellboy a écrit : ↑sam. 30 nov. 2024 09:51
Merci d'arrêter ici le hors-sujet : c'est un topic sur vos coups de coeur en musique de film, pas sur les relations franco-germano-alsaciennes.
Exactement ! C'est l'occasion pour le vieux Van Cleef de clamer de sa plus fracassante voix de stentor à quel point il s'est entiché du fleuron (non ?) de la filmographie de Luis Mariano (toujours non ?) :
Pour ma part, je fais découvrir à une collègue historienne les magnifiques musiques des NHK Taiga Dramas (je les lui vends en lui donnant le contexte historique, lol), tel que par exemple celui de Atsuhime, de Yoshimata Ryô:
"Tu aimes les films avec des gladiateurs ?" s'enquérait, au septième ciel, un homme de goût auprès d'un cinéphile en herbe, souvenez-vous donc. À en juger par la sortie dans les salles obscures de Gladiator II, ils demeurent assez nombreux à trouver délectable le torride spectacle de mirmillons dépoitraillés sentant bon le sable chaud. Si une pierre à l'arête aiguë devait leur être jetée en pleine tempe, croyez bien qu'elle ne fuserait pas de ma main momifiée ! N'empêche, j'ai plus savoureux encore à proposer à la ronde : les films avec des gladiatrices ! Gwendoline, par exemple, zèderie pseudo-péplumesque où les femmes, court vêtues comme de juste, régnant sur le dédale d'un univers souterrain, détiennent à elles seules le pouvoir.
Pour ce baroud d'honneur de leur collaboration friponne, Just Jaeckin et Pierre Bachelet ont mis les petits plats dans les grands. Aux monceaux de kitsch triomphant de l'un répondent en échos enroués les synthés de l'autre, constamment fauchés à la mode des pas si glorieuses eighties. Entre deux ventilations rigolotes, où l'ectoplasme du beau film d'aventures conjecturé tant bien que mal par les deux compères s'arc-boute contre des accords faméliques, une petite mélodie barbouillée d'un rose loin d'être rébarbatif (de laquelle Bachelet tira un an plus tard l'un de ses tubes absolus) chuchote de sa voix de miel que seul l'amour est capable de sauver le monde, même lorsque celui-ci ressemble au mieux à un post-nuke transalpin. En substance (au propre autant qu'au figuré), La Soubrette Perverse, un succulent Bénazéraf présent en bonus musqué à la suite de Gwendoline, dit stricto sensu la même chose, mais en faisant peut-être montre d'un peu plus de vigueur — à telle enseigne qu'on soupçonnerait volontiers Alain Goraguer d'avoir arraché les manettes des mains de Bachelet. Mais ce surplus subit de nerf reste de la petite bière en comparaison de l'ébouriffant O.K. Chicago, condensé redoutable de blaxploitation qui voit le camarade Pierre, en tandem avec son ami Mat Camison, s'ébrouer formidablement tout au long d'une chimérique poursuite motorisée. Ce post-scriptum joint à titre récréatif par les gentils génies de Music Box n'excède pas la poignée de minutes, et il y a de quoi en hululer de frustration : un album entier galvanisé par cette furia funk n'eût en aucun cas été de refus !
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