Alan Silvestri : ses plus et ses moins
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Enfer et nauséabonde damnation ! Si froidement énoncé, ça n'éperonne guère l'envie.
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Ah ben pour ma part, si c'est dans la lignée de Retour vers le Futur, je ne regrette pas ma précommande alors ! 

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Lee Van Cleef a écrit :Enfer et nauséabonde damnation ! Si froidement énoncé, ça n'éperonne guère l'envie.

Et je suis sûr d'avoir loupé plein de choses tellement j'étais absorbé par la richesse visuelle du film. J'ai hâte de le revoir et de pouvoir écouter la musique seule.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Tiens, pour une fois, c'est le score de Ready Player One qui sort en CD et les chansons en MP3. C'est cool : c'est tellement souvent l'inverse...
http://filmmusicreporter.com/2018/03/28 ... -released/
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Chansons qui ont évidemment une grande importance vu le sujet. la musique de Silvestri fonctionne parfaitement dans le film.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Intéressant de noter que les références musicales directes à BTTF ne concernent pas le thème principal archi-connu
Sinon, Silvestri ne se serait-il pas amusé à faire allusion aux musiques de Williams pour Spielberg ? Un passage de An Orb Meeting par exemple semble clairement évoquer la musique de 1941, et je pense qu'il y en a d'autres... Peut-être plus évidentes d'ailleurs ?

Sinon, Silvestri ne se serait-il pas amusé à faire allusion aux musiques de Williams pour Spielberg ? Un passage de An Orb Meeting par exemple semble clairement évoquer la musique de 1941, et je pense qu'il y en a d'autres... Peut-être plus évidentes d'ailleurs ?
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
J'ai noté que Arty On The "Inside" reprenait la base rythmique de Everybody Runs de Minority Report.
"The Battle of Crait"
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Ah j'avais pas fait le rapprochement avec Minority Report, par contre j'ai trouvé ce morceau très "giacchinesque", justement dans sa rythmique.
J'ai bien repéré la référence à 1941 par contre. Pas encore vu le film, j'espère pouvoir y aller ce weekend, on verra donc si ça s'explique. Bon cela dit je n'ai pas vu 1941 non plus alors...
Globalement, après deux écoutes plus ou moins attentives, je trouve qu'on a affaire à un concentré de tout ce que Silvestri fait de mieux, de la comédie familiale aux grosses scènes d'action (je pense que Looking For A truck n'a pas fini de tourner chez moi), avec de bons thèmes mémorables. On a aussi droit à quelques passages plus orientés percussions électroniques comme dans beaucoup de ses scores récents et que j'apprécie moins d'habitude, mais même à ces moments-la, l'orchestre n'est jamais oublié, et on ne s'ennuie pas. Au final le tout est assez varié, mais reste plutôt cohérent, à part peut-être au tout début où ça part un peu dans tous les sens. Bref, c'est plus que ce que j'en attendais et j'y trouve vraiment mon compte !
J'ai bien repéré la référence à 1941 par contre. Pas encore vu le film, j'espère pouvoir y aller ce weekend, on verra donc si ça s'explique. Bon cela dit je n'ai pas vu 1941 non plus alors...

Globalement, après deux écoutes plus ou moins attentives, je trouve qu'on a affaire à un concentré de tout ce que Silvestri fait de mieux, de la comédie familiale aux grosses scènes d'action (je pense que Looking For A truck n'a pas fini de tourner chez moi), avec de bons thèmes mémorables. On a aussi droit à quelques passages plus orientés percussions électroniques comme dans beaucoup de ses scores récents et que j'apprécie moins d'habitude, mais même à ces moments-la, l'orchestre n'est jamais oublié, et on ne s'ennuie pas. Au final le tout est assez varié, mais reste plutôt cohérent, à part peut-être au tout début où ça part un peu dans tous les sens. Bref, c'est plus que ce que j'en attendais et j'y trouve vraiment mon compte !
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Le film est très riche, avec un univers à décrire et pas mal de chansons aussi, donc inévitablement la musique joue le plus souvent les utilités. Rien à voir avec le rôle majeur qui lui était octroyé à l'époque de CE3K, E.T. ou Indiana Jones... ou même Jurassic Parc. Mais la BO de Silvestri s'en tire avec les honneurs, dont celui de ne pas faire regretter l’absence de Williams, et convoque sur plusieurs scènes l'esprit eighties adéquat... Même si on retrouve ici bien peu de la vélocité musicale un peu folle et la clarté presque tranchante d'un BTTF, au profit de compositions plus massives qui cependant collent bien au film - de même que les éléments synthétiques logiques dans cette histoire, il aurait pu aller beaucoup plus loin dans cette voie. Très bon casting musical de la part de Spielberg.
- Edern
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Bon, je ne suis pas objectif étant donné mon passif avec Silvestri, j'adore, hein...
Mais je trouve assez frustrant de voir que l'idée thématique la plus mémorable ne fait son apparition de manière explicite qu'à la fin de Wade's Broadcast à partir de 4'40, puis de manière bien plus marquante et héroïque à la fin de Looking for a Truck (LE morceau de la béo) et constitue la matière première de She Never Left (autre excellent morceau, qui n'est pas sans me rappeler G.I.Joe).
...Soit après 40 minutes "d'attente" quand même
Heureusement, cette idée (un thème plutôt héroïque un peu plus "long" que les autres thèmes) revient plusieurs fois par la suite, mais j'avoue que j'aurais préféré le voir utilisé de manière plus ouverte plus tôt et developpé un peu plus dans le reste de la partition. J'ai l'impression qu'il y a des bribes qui l'annoncent dans certains morceaux précédents (Welcome to the Rebellion notamment et je crois aussi dans Sorrento Punked). Mais pour repérer ça, il va falloir se repasser l'album pas mal de fois (non pas que ça me déplaise
).
Le thème principal (le thème "amblinesque" de l'extrait Main Title) est moins mémorable à mon goût, il fait plus figure de "thème secondaire" dans son aspect, tel qu'il y en avait dans The Polar Express, par exemple.
Mais je trouve assez frustrant de voir que l'idée thématique la plus mémorable ne fait son apparition de manière explicite qu'à la fin de Wade's Broadcast à partir de 4'40, puis de manière bien plus marquante et héroïque à la fin de Looking for a Truck (LE morceau de la béo) et constitue la matière première de She Never Left (autre excellent morceau, qui n'est pas sans me rappeler G.I.Joe).
...Soit après 40 minutes "d'attente" quand même

Heureusement, cette idée (un thème plutôt héroïque un peu plus "long" que les autres thèmes) revient plusieurs fois par la suite, mais j'avoue que j'aurais préféré le voir utilisé de manière plus ouverte plus tôt et developpé un peu plus dans le reste de la partition. J'ai l'impression qu'il y a des bribes qui l'annoncent dans certains morceaux précédents (Welcome to the Rebellion notamment et je crois aussi dans Sorrento Punked). Mais pour repérer ça, il va falloir se repasser l'album pas mal de fois (non pas que ça me déplaise

Le thème principal (le thème "amblinesque" de l'extrait Main Title) est moins mémorable à mon goût, il fait plus figure de "thème secondaire" dans son aspect, tel qu'il y en avait dans The Polar Express, par exemple.
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Je vois de quel thème tu parles, et c'est moi aussi l'un de mes préférés, mais je crois aussi que c'est normal qu'il n'apparaisse pas plus tôt puisqu'il me semble qu'il est associé dans le film. Sinon, j'ai le thème principal (les deux en fait, la partie plus calme du Main Title est pour moi un second thème) dans la tête depuis vendredi. il faut dire que je ne compte déjà plus mes écoutes du double-album, un pur régal, jamais ennuyeux malgré sa durée !
Et enfin, je pense qu'on a déjà le score complet, il ne me semble pas avoir entendu d'inédits dans le film en tout cas...
... Bon, et puis l'intro de "Why Can't We Go Backwards", très Cocoon dans l'esprit, j'en ai le sourire jusqu'aux oreilles à chaque fois que je l'entends !
Et enfin, je pense qu'on a déjà le score complet, il ne me semble pas avoir entendu d'inédits dans le film en tout cas...
... Bon, et puis l'intro de "Why Can't We Go Backwards", très Cocoon dans l'esprit, j'en ai le sourire jusqu'aux oreilles à chaque fois que je l'entends !

- Edern
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Oui, je m'étais dit que ça devait coller à un élément apparaissant dans le film à ce moment. Le "souci" que j'ai un peu avec le thème principal c'est qu'il est très proche de beaucoup d'autres partitions de Silvestri (Cosmos par exemple ou des motifs divers dans d'autres béos) et qu'il manque d'une personnalité qui marque dès la première écoute (même au niveau instrumental, il n'a pas un "son" qui sort de l'ordinaire). Par conséquent, ses variations sont aussi plus difficiles à identifier “au premier coup d'oreille.”
En parlant de Why Can't We Go Backwards, j'adore l'utilisation des cuivres à partir de 2'40, ils me rappellent Volcano
EDIT: ha, ha, on vient de m'informer qu'il s'agit de la citation de King Kong de Max Steiner ! C'est à mettre au crédit de Silvestri : les citations de King Kong, Godzilla, et même de Silvestri lui-même (BTTF), s'intègrent exceptionnellement bien dans la partition.
EDIT: Pour faire une comparaison, et je sais que les musiques des Night at the Museum ne sont pas très populaires par ici, mais le thème principal de cette série de films avait quelque chose de plus évocateur et "immédiatement mémorisable" que le thème principal de Ready Player One à mon goût, via une idée instrumentale plus caractéristique (et peut-être une mélodie jouée sur un tempo un peu plus rapide ?) et tout ça malgré sa nature "pas du tout originale" pour du Silvestri.
En parlant de Why Can't We Go Backwards, j'adore l'utilisation des cuivres à partir de 2'40, ils me rappellent Volcano

EDIT: ha, ha, on vient de m'informer qu'il s'agit de la citation de King Kong de Max Steiner ! C'est à mettre au crédit de Silvestri : les citations de King Kong, Godzilla, et même de Silvestri lui-même (BTTF), s'intègrent exceptionnellement bien dans la partition.
EDIT: Pour faire une comparaison, et je sais que les musiques des Night at the Museum ne sont pas très populaires par ici, mais le thème principal de cette série de films avait quelque chose de plus évocateur et "immédiatement mémorisable" que le thème principal de Ready Player One à mon goût, via une idée instrumentale plus caractéristique (et peut-être une mélodie jouée sur un tempo un peu plus rapide ?) et tout ça malgré sa nature "pas du tout originale" pour du Silvestri.
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Et y'a clairement une référence à 1941 comme cité plus haut.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Au fait, puisque je viens de lire sur un autre sujet un post sur les CD-R, le Watertower de ce score, c'en est un?
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Non, du moins pas le mien !
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
"Le meilleur score d'Alan Silvestri depuis des lustres !" jubilaient-ils comme un seul homme. Certains éminents béophiles faisant partie de la horde des conquis, le vieux Van Cleef était démangé par l'envie farouche d'y croire. Las ! Je n'ai pas tardé à trouver à ce vibrant hosanna des attaches presque congénitales avec l'ineffable "Le-meilleur-Star-Wars-depuis-L'Empire-Contre-Attaque" qui a le don d'arracher aux vieux de la vieille de la Force moult et théâtraux roulements d'yeux. Néanmoins, l'affirmation, pour téméraire qu'elle soit, n'est peut-être pas totalement mensongère : difficile de prétendre que le Silvestri des dernières années ait livré à sa propre personne une concurrence sanglante. Il n'empêche que, même après avoir ainsi nivelé tous les critères d'appréciation par le bas, Ready Player One reste bien loin de posséder l'étoffe d'un classique. Quelques pièces d'action habilement charpentées, au premier rang desquelles vocifère un "godzillesque" Looking for a Truck, sont impuissantes à disperser le sentiment que Silvestri s'est borné à suivre d'un oeil atone le grand huit clinquant des années 80 et 90, ce bouillon en ébullition de pop culture où le compositeur n'avait pas moins de légitimité que Spielberg à plonger tête la première. Que Ready Player One ne diffère guère d'une brochette de musiques d'action estampillées Silvestri est une chose, dont on a appris tant bien que mal à s'accommoder ; qu'il affiche tous les airs du Grand Rendez-Vous manqué en est une autre, et celle-ci, croyez-moi, n'a pas fini de me rendre chagrin.
- Lee Van Cleef
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Je m'explique bien mal ta stupeur, ô ! Trooper avantageusement carrossé. Après tout, depuis au moins le très frustrant G.I. Joe, qui nous faisait poireauter jusqu'au générique final avant de révéler tous les atours de son formidable thème, Silvestri a pris l'habitude contestable de mettre le holà sur tout ce qui pourrait, de près ou de loin, évoquer un refrain identifiable (pour ne pas dire "fredonnable") sans mal. Pendant longtemps, j'ai incriminé en grommelant d'acrimonie les technocrates d'Hollywood, constamment prêts à dégommer au gros sel les élans musicaux capables d'aiguillonner le cortex cérébral du spectateur qu'ils entendent bien garder en sommeil. Cette fois, m'étais-je hasardé à espérer (un peu), le patronage forcément bienveillant de Spielberg allait peut-être établir une différence cruciale... Bernique, ouais ! Il faut se faire une raison : les moignons thématiques qui, score après score, abandonnent sur notre palais un goût de trop-peu sont nés de la propre initiative du sieur Alan. Adieu donc au leitmotiv triomphant ! Adieu, pour rester dans le sillon héroïco-martial qui nous intéresse aujourd'hui, aux fastueux développements d'aussi dantesque calibre que Block War dans Judge Dredd ou Need a Lift dans Eraser !Edern a écrit :Mais je trouve assez frustrant de voir que l'idée thématique la plus mémorable ne fait son apparition de manière explicite qu'à la fin de Wade's Broadcast à partir de 4'40, puis de manière bien plus marquante et héroïque à la fin de Looking for a Truck (LE morceau de la béo) et constitue la matière première de She Never Left (autre excellent morceau, qui n'est pas sans me rappeler G.I.Joe).
...Soit après 40 minutes "d'attente" quand même![]()
Heureusement, cette idée (un thème plutôt héroïque un peu plus "long" que les autres thèmes) revient plusieurs fois par la suite, mais j'avoue que j'aurais préféré le voir utilisé de manière plus ouverte plus tôt et developpé un peu plus dans le reste de la partition.
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Ah ! Merci l'Ancêtre. ça m'évite d'écrire.Lee Van Cleef a écrit :"Le meilleur score d'Alan Silvestri depuis des lustres !"


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- Lee Van Cleef
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Merde, Grand Sachem, tu viens de me coller le feu aux joues, là !Misquamacus a écrit :Tu remarqueras que 1 : j'ai majusculé "Ancêtre"
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Stupeur n'est pas vraiment le mot approprié, Lee, mais plus de la "frustration". Car on pouvait légitimement attendre qu'il se permettrait quelque chose de plus flamboyant thématiquement sur le film de Spielberg.
Sinon, pour en revenir à G.I.Joe, la première partie du thème au moins, dominait la partition, avec un motif rythmique caractéristique, et se révèle plutôt facilement identifiable (ta-da-da da-daaa, ta-da-da TA-TA-daaa), voire même sifflotable. Le gros avantage de ce score aussi, ce sont ses pièces d'action endiablées à la Van Helsing... Même ses partitions pour Marvel ne semblent plus bénéficier du même entrain, malgré des thèmes principaux réussis mais trop peu exploités. Dans Ready Player One c'est surtout She Never Left qui me redonne cette sensation d'énergie.
Certes, on reste très loin de Block War ou Need A Lift, mais il faut savoir se faire une raison : c'était il y a plus de 20 ans, quand même...
Sinon, pour en revenir à G.I.Joe, la première partie du thème au moins, dominait la partition, avec un motif rythmique caractéristique, et se révèle plutôt facilement identifiable (ta-da-da da-daaa, ta-da-da TA-TA-daaa), voire même sifflotable. Le gros avantage de ce score aussi, ce sont ses pièces d'action endiablées à la Van Helsing... Même ses partitions pour Marvel ne semblent plus bénéficier du même entrain, malgré des thèmes principaux réussis mais trop peu exploités. Dans Ready Player One c'est surtout She Never Left qui me redonne cette sensation d'énergie.
Certes, on reste très loin de Block War ou Need A Lift, mais il faut savoir se faire une raison : c'était il y a plus de 20 ans, quand même...
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Pu... Edern, non, pas toi ! Tu ne vas pas me dire que "c'est normal" parce qu'aujourd'hui on ne peut plus écrire de la musique de film comme il y a 20 ans ?... D'où vient cet accipit plein de résignation qui nous vaut des "il faut bien se faire une raison" comme si nous étions condamnés à Bishara quand on veut faire peur et un sbire peu inspiré de l'école Zimmerienne quand on veut de l'action ? Pu..., mais révoltons nous, merde !... Zimmer lui-même a cédé à cette pression, cette mode du sound design du "ne faisons pas de vague musicale", lui qui n'hésitait pas à créer des motifs et des thèmes accrocheurs dans les films d'action (THE PEACEMAKER, même si Zimmer n'était pas tout seul pour écrire ça, avait une autre gueule que les musiques d'action d'aujourd'hui !).Edern a écrit :Certes, on reste très loin de Block War ou Need A Lift, mais il faut savoir se faire une raison : c'était il y a plus de 20 ans, quand même...
Moi, je dis : "INDIGNONS-NOUS, REVOLTONS-NOUS !" ..... La musique de film mérite mieux que ce traitement sous cortisone et antidépresseurs !
MUTINERIE !!!!

Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Ah ! Quand j'ai écrit ça, je pensais à Silvestri en particulier, plus qu'à la musique de film en général : ce que je voulais dire c'est que le compositeur semble avoir beaucoup changé sa manière de composer, et qu'il est sûrement un peu vain de vouloir (aveuglément ?) réentendre chez lui un style datant de 20 ou 30 ans.
Pour faire un parallèle : attendre du Goldsmith de 1998 qu'il compose comme en 1978.
Pour faire un parallèle : attendre du Goldsmith de 1998 qu'il compose comme en 1978.
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Bien sur, ta théorie se défend, camarade Edern. Mais tout de même, je veux croire qu'il existe encore des compositeurs qui n'abdiquent pas devant le didact du "less (melody) is better"... Bon, en même temps, je n'ai pas écouté de double cd de Silvestri. J'attends de voir le film qui, parait-il, est plutôt une bonne surprise...
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Oui bon, après il ne faut pas trop en faire non plus, même si je suis d'accord en général sur l'état de la musique de film actuelle, justement ce nouveau Silvestri est bien au dessus de la "norme" ! C'est un vrai score symphonique old school, malgré l'utilisation de l'électro par moments mais qui rappelle davantage les années 90 que le sound design à la mode. Et puis, franchement, les thèmes, je les trouve accrocheurs, vraiment ! Et le thème principal est très présent, souvent en mineur aux cuivre durant les passages d'action par exemple. Pour moi c'est le meilleur score de Silvestri que j'ai entendu* depuis A Christmas Carol !
* je préfère précisé parce que je ne les ai peut-être pas tous écouté non plus...
* je préfère précisé parce que je ne les ai peut-être pas tous écouté non plus...
- Edern
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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Ah, mais, toutes ces réflexions ne m'empêchent de prendre mon pied en l'écoutant, hein 

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