Je me surprends à ne plus décrocher d'un Fernando Velázquez, compositeur que je ne connais vraiment pas beaucoup, sachant que je n'ai que 2 cd de lui,
A Monster Calls et
Gernika, qui ne souffrent d'aucun défaut si ce n'est d'être excellents de bout en bout l'un et l'autre. A vrai dire, je le connais finalement un peu car j'ai déjà entendu ses musiques au travers de quelques films par le passé mais hormis les titres cités précédemment, aucun ne m'avait fait repassé à la caisse. Ce n'est pas encore le cas puisque le titre ne vient de sortir qu'un digital pour le moment.
Me voilà donc à jeter une oreille à
La Ternura, vraiment par défaut un soir où je me demandais bien ce que je pouvais écouter, et surtout découvrir. Sachant que je me fie certaines fois ne serait-ce qu'à la pochette pour unique attrait. Et ici, sans forcement me plaire, elle m'intriguait... et le moins que l'on puisse dire ici, c'est que je ne regrette absolument pas de m'y être essayer. Au début, avec en tête quelques (mauvais) à priori, ce fut laborieux, au point que je faillis suspendre l'écoute au bout de quelques morceaux. Puis je me concentrai, cette fois-ci bien avec mes deux oreilles sous casque, un dernier espoir, un dernier morceau pour au final une fort belle rencontre. Depuis, je n'ai qu'une hâte, moi qui suis devenu très sélectif dans mes achats, c'est que ce score sorte en cd (Quartet me lis-tu ?). Cela dit, j'ai quand même bon espoir (venez pas tout casser à mon enthousiasme !!

).
Je ne saurais (trop bien) le décrire car son registre est large, allant de valses enchantées ou passionnées (à débattre, même si j'exagère sans doute

) à des morceaux plus cocasses, tout en passant par la tendresse, la délicatesse, la magie, du drame et des moments suspendus lorsque le thème principal se fait entendre... mais je pense vous le conseiller néanmoins, notamment à ceux qui connaissent aussi bien le compositeur que moi, c'est à dire des incultes

. Pour les autres, ce sera du petit lait.
![En écoute [cd]](./images/smilies/icon_cd.png)
The Creator
(parce qu'il n'y a pas que Velázquez dans une bonne vie, il y a aussi le petit père Hanzi qui signe son grand retour)