Sam Lowry a écrit :

Hellboy a écrit :Il me semblait pourtant avoir justement cité Waxman et Steiner en faisant un parallèle avec l'âge d'or hollywoodien...

Diantre, tu as raison Hellboy ! Mes excuses, j'ai deux têtes bien vides en ce moment, et je n'ai pas du mémoriser le parallèle que tu as fait.

Pourtant tes deux têtes semblent particulièrement adaptées pour capter les parallélismes !

Scorebob a écrit :Pour moi l'album qui dépote le plus chez Horner, pas souvent cité

Tu plaisantes ? J'en ai parlé au moins 12 fois sur les 5 dernières pages.
Sinon, depuis le début de l'aprem, j'ai décidé de me faire l'intégrale Horner dans l'ordre chronologique de tout ce que j'ai de lui. J'en suis à Krull, et quel plaisir.

Ah tiens je l'ai réécouté hier Krull. Quel régal ce score !
J'ai bien envie aussi de me réécouter A Far Off Place que j'ai découvert grâce à la réédition Intrada en fin d'année dernière et qui m'a vraiment beaucoup plu.

Etonnant que personne n'ait encore parlé du superbe score composé pour "Mighty Joe Young" !?!

Homer a écrit :j'ai décidé de me faire l'intégrale Horner dans l'ordre chronologique de tout ce que j'ai de lui.

C'est marrant, car j'ai eu la même idée mais avec les scores de Chuck Cirino que je possède. J'ai commencé il y a 10 secondes... et j'ai déjà fini.

Nameless1138 a écrit :J'ai bien envie aussi de me réécouter A Far Off Place que j'ai découvert grâce à la réédition Intrada en fin d'année dernière et qui m'a vraiment beaucoup plu.

Mon dieu, j'avais complètement oublié ce score ! Ça fait plus de 10 ans que je l'ai, j'ai dû l'écouter 3 fois maxi...il est temps que je m'y remette.
Sinon, si vous ne le connaissez pas, je vous conseille d'écouter son boulot pour Migthy Joe Young. Parait que c'est pas mal.

C'est bien dommage que personne n'en ait parlé ici, mais Migthy Joe Young, qu'est ce que c'est bien ! (je souhaitais apporter ma pierre à cet édifice)

Et tu fais bien !

"D’aucuns ont fait part de leur sentiment qu’en même temps que James Horner, c’était une ère majeure de la musique pour l’écran qui s’éteignait. Ils ne s’étaient simplement pas rendu compte que l’Histoire, cette coupeuse de tête souvent impitoyable, n’avait pas attendu ce funeste 22 juin 2015 pour faire résonner le clap de fin."

Whaou, merci de nous redonner le moral Benjamin !

J'ajoute que, contrairement à ce qui est énoncé dans cet hommage un poil péssimiste mais néanmoins fort bien écrit, James Horner n'a pas été débarqué sauvagement pour The Amazing Spider-Man 2, mais il a refusé. "Ça devenait trop mauvais" aurait-il déclaré en interview.

Leary a écrit :Whaou, merci de nous redonner le moral Benjamin !

Désolé, les mecs. Mouiller de larmes des boîtes de Kleenex entières comme d'autres (dont certains boit-sans-soif de ma connaissance, tiens) éclusent des godets mousseux par dizaines, c'est pas le style de la maison ! Bon, plus sérieusement, tel que je vois les choses, Horner avait cessé depuis des années déjà d'être un compositeur de première importance dans le Landerneau hollywoodien, la faute en incombant autant aux violentes ondes sismiques en provenance du quartier général de Media Ventures/Remote Control qu'au refus chronique de feu James d'y succomber. Il m'avait simplement paru important de le rappeler entre deux hommages secoués d'émotion.

John Nash a écrit :J'ajoute que, contrairement à ce qui est énoncé dans cet hommage un poil péssimiste mais néanmoins fort bien écrit, James Horner n'a pas été débarqué sauvagement pour The Amazing Spider-Man 2, mais il a refusé. "Ça devenait trop mauvais" aurait-il déclaré en interview.

Apparemment non, il parle de ça ici, à 1h13 environ. Il dit qu'il n'a pas refusé mais que personne ne lui a demandé de travailler sur The Amazing Spider-Man 2.

Belle hommage, viel homme au katana ! Tes choix tombent tels les pieds d'un pistolero dans ses bottes couvertes de poussière ! Rectiligne et franc du collier ! Je te reconnais bien là. Je ne suis pas loin de valider les 10 titres que tu proposes à ceci près que je pourrais aisément remplacer le (néanmoins très beau) MISSING par un FIELD OF DREAMS où Horner se montre littéralement touché par la grâce...

Lee Van Cleef a écrit :

Leary a écrit :Whaou, merci de nous redonner le moral Benjamin !

Désolé, les mecs. Mouiller de larmes des boîtes de Kleenex entières comme d'autres (dont certains boit-sans-soif de ma connaissance, tiens) éclusent des godets mousseux par dizaines, c'est pas le style de la maison ! Bon, plus sérieusement, tel que je vois les choses, Horner avait cessé depuis des années déjà d'être un compositeur de première importance dans le Landerneau hollywoodien, la faute en incombant autant aux violentes ondes sismiques en provenance du quartier général de Media Ventures/Remote Control qu'au refus chronique de feu James d'y succomber. Il m'avait simplement paru important de le rappeler entre deux hommages secoués d'émotion.

Oui, je ne suis pas loin d'être d'accord. Ce n'est pas moi qui vais nier la mauvaise influence de Media Ventures/Remote Control, et le fait qu'il ait refusé ici et là de se plier à ce style dominant, mais je me demande si sa rareté sur les blockbusters n'était pas davantage due à l'excellente tenue de son compte en banque, qui lui permettait d'être impitoyablement sélectif, plutôt qu'à une absence de sollicitation de la part des grands pontes Hollywoodiens qui auraient choisi de l'ignorer totalement. Je ne pense pas que ces derniers soit du genre (malgré une absence de goût ou une inculture musicale manifeste) à mésestimer complètement quelqu'un qui a signé la musique de deux des plus gros succès de tous les temps, et vendu plus d'albums que la totalité de ses confrères réunis.

Sam Lowry a écrit :Belle hommage, viel homme au katana ! Tes choix tombent tels les pieds d'un pistolero dans ses bottes couvertes de poussière ! Rectiligne et franc du collier ! Je te reconnais bien là.

Des remerciements en pagaille pour tes deux caboches, peu avares d'éloges liserés d'or qui me sont allés droit au coeur, je te le garantis.

Un score de Horner qui semble mineur pour tout le monde, c'est "Migthy Joe Young" et pourtant c'est vraiment vachement bien !

Misqua, perso, j'ai toujours trouvé son score pour "Mon Ami Joe" bien meilleur.

Oui DarkCat, mais ta vénération pour ce compositeur t'empêche de dire que dans Mon Ami Joe, Horner n'hésitait pas à recycler toute la partition de Migthy Joe Young !! Désolé de rompre ce concert de louanges, mais moi j'ose dire les choses !!

Mais c'est drôle ça !

Edern a écrit :

John Nash a écrit :J'ajoute que, contrairement à ce qui est énoncé dans cet hommage un poil péssimiste mais néanmoins fort bien écrit, James Horner n'a pas été débarqué sauvagement pour The Amazing Spider-Man 2, mais il a refusé. "Ça devenait trop mauvais" aurait-il déclaré en interview.

Apparemment non, il parle de ça ici, à 1h13 environ. Il dit qu'il n'a pas refusé mais que personne ne lui a demandé de travailler sur The Amazing Spider-Man 2.

En même temps John Nash n'a pas rêvé car Horner avait aussi déclaré : "To me, the whole thing about doing the movie was I liked the director and there was a chance to write something for the two lead characters and then she dies in the next movie. But the next movie ended up being so terrible, I didn't want to do it. It was just dreadful." Notre ami Walden pourra confirmer.
Il n'a pas été contacté, donc n'a pas eu le loisir de refuser, ni d'être "congédié". Mais on sait que cette suite ne l'intéressait absolument pas. Cela dit, après tout, ça n'a plus grande importance. En revanche, je m'en vais de ce pas écouter cette BO qui n'est pas boiteuse du tout !!! Non mais !!

Misquamacus a écrit :Mais c'est drôle ça !

C'est de l'humour de fans d'Horner... qui est donc évidemment basé sur le comique de répétition !

Certes, mais il a déclaré que c'était mauvais et qu'il était content de ne pas en avoir composé la musique a posteriori.

Il n'a pas refusé de le faire parce qu'il trouvait le film mauvais. Lee et John Nash ont donc tous les deux un peu raison...


...d'un certain point de vue.

J'ignorais que ce sujet avait également été évoqué dans ce long entretien. Sachant cela, si j'étais tout à fait honnête, je dirais que Lee a raison : le projet Amazing Spider-Man 2 ne lui a volontairement pas été proposé, au profit du "parrain" Zimmer. Choix de producteurs certainement.

Cela dit, comme je ne suis pas tout à fait honnête, je pense que si on le lui avait proposé, il aurait refusé, étant donné la médiocrité du film...

oui, les producteurs avaient opté pour une approche différente avec l'écurie Zimmer (Hans s'est amusé comme un petit fou mais ça leur a coûté une fortune pour le coup...). Il est vrai que James n'avait pas été emballé par le produit final, c'est le moins qu'on puisse dire. Ce que l'on peut comprendre en voyant le film, on sent que l'entreprise n'avait pas l'équilibre et la grâce du premier opus (trop de personnages, le film part dans tous les sens,...).

Cinéphonia a écrit : Pas de deux
Au fil des écoutes cette musique me bouleverse !

C'est une oeuvre de grande qualité. Horner a réussi à poser un équilibre quasi-miraculeux sur sa partition, refusant les passages de "démonstration virtuose" pour mieux jouer la complémentarité entre le violon et le violoncelle et leurs interactions avec le reste de l'orchestre. Ce double concerto a un grand pouvoir de séduction, on y revient pour mieux savourer certains passages et pour comprendre le cheminement de l'idée principale. Admirable à n'en pas douter, cette oeuvre (qui résonne désormais comme l'accomplissement posthume d'un artiste à nul autre pareil) s'écoute avec beaucoup d'émotions, et en cela, James Horner a une nouvelle fois atteint son but : celui de nous emmener dans son monde musical.

Merci pour cette 3ème salve :http://www.underscores.fr/index.php/201 ... -horner-3/
Et je suis heureux que Beyond Borders ait été cité. Héritier en autre de certaines idées expérimentées sur Bopha, une approche encore une fois peu conventionnelle mêlant électronique, orchestre dépouillé, éléments vocaux et instruments ethniques qui m'avait décontenancée à sa sortie. Pour mon plus grand plaisir j'ai fini par y revenir et l'apprivoiser. En contrepoint d'une ambiance sonore épurée, parfois froide et dissonante, deux belles mélodies, dont un chant accompagnant Angelina Jolie (avec la chorale typique du compositeur) qui me fait évidemment fondre le cœur.