"The Ballad of Buster Scruggs". Je viens de voir le film que j'ai beaucoup aimé au passage. Et la musique de Burwell participe grandement à cette réussite. Superbe ! On parle souvent des grandes collaborations entre compositeurs et réalisateurs, en voila une moins médiatique mais non moins excellente. Mention aux chansons.

Je me suis littéralement ré-ga-lé à l'écoute du Watership Down de l'argentin Federico Jusid. Quelle partition, c'est tout ce que j'aime ! Orchestrale, thématique, la musique est somptueuse tout en n'occultant jamais les sentiments d'inquiétude et d'incertitude omniprésents dans la mini-série Netflix.



Assurément, un grand coup de coeur de la fin de l'année 2018...

Je suis trop jeune pour avoir connu la première adaptation du livre - que je ne connais pas non plus - et donc être en mesure de comparer avec la musique d'Angela Morley, mais je suis bien curieux de découvrir cela, désormais !

Totalement sous le charme de The Pursuit of Happiness de Dave Grusin. La présence de Randy Newman n'y est pas pour rien.

Le score, court, est en complément de celui de Murder by Death, qui lui, pour le coup, est un peu trop long. C'est un des 3 CDs que vient d'éditer Varèse Sarabande. Gloire à eux.

En écoute du coffret Elmer Bernstein The Classic Soundtrack Collection présentant sur 4 CD 8 réenregistrements album LP réalisés entre 1955 et 1962. Seule déception : la qualité de To Kill a Mockingbird ne saurait gâcher la qualité musicale de l'album, mais ça pique qd-même beaucoup les oreilles d'entendre autant de filtre anti-souffle.

J'ai beaucoup aimé le double CD "Fimucité 6", présentant le concert dirigé par Diego Navarro.
Comme tout programme, le choix de certains morceaux ne plaira peut-être pas à tout le monde, alors que d'autres regretteront l'absence de quelques titres, mais dans l'ensemble, je trouve le choix plutôt pas mal. En tout cas, c'est vraiment très plaisant à écouter.

e score d'Aquaman ,il n'est certes pas d'une richesse thématique incommensurable ni virtuose mais ma foi voilà un album fort agréable a écouter dans et en dehors du film, largement inspiré par Vangélis, JM Jarre et même un peu G. Moroder côté synthés .

effectivement, j'ai noté des références similaires.

Qqun saurait pourquoi le disque CD est introuvable?

Oui c'est curieux cette indisponibilité vu le succès du film la musique ne devrait pas subir le sort de Tomorow Land ou John Carter of Mars.
Espérons plutôt une édition plus complète en préparation.

j'ai pensé à la même chose
C'est réaliste?

Faudrait interroger RGW sur son blog (si il en a un) pour savoir ce qui se passe.

il est pas annulé ou indisponible, il est prévu de sortir début février

C'est assez rare d'avoir la bof si tardivement après le film surtout quand c'est un blockbuster de ce calibre, mais bon on verra en Février.

pour une fois qu'un de mes diablotins me réclame une musique de film...je l'ai pas.

Heureusement y'a le compte amazon music de maman qui a permis que je ne passe pas pour un naze

Minuscule 2 de Mathieu Lamboley, premier score que j'écoute de ce compositeur, dont j'ai lu beaucoup de bien à plusieurs reprises dans l'Underscorama il me semble, et franchement très belle découverte. Un score symphonique très classe, qui me rappelle autant Williams ou Broughton (ou même Hisaishi sur quelques pistes), mais aussi la musique française du début XXe (Ravel notamment). Très belle musique, vraiment !

"Dragons 3" pas la puissance du 2 (mais c'est aussi le cas du film apparemment) mais ça reste vraiment du beau et bon boulot avec de nouveaux thèmes et de nouvelles variations. j'adore l'extrait "Third date" parmi bien d'autres. Powell aura vraiment composé une trilogie et une musique inoubliable.

Oui, grand merci pour ta sagacité, le chat du Cheshire, je suis au courant que les fêtes de Noël sont mortes et enterrées — jusqu'à la prochaine fois, encore lointaine. Existerait-il pour autant une loi tyrannique obligeant le béophile brimé à n'écouter que durant la période concernée les scores estampillés dinde aux marrons et chaussettes (sales) pendouillant sur le manteau de la cheminée ? Honnêtement, je ne me voyais pas, sur ce fallacieux prétexte, reporter aux calendes grecques l'écoute du A Christmas Carol de l'excellent Nick Bicât, pour lequel un chouette feeling me galvanisait. Et comme je le subodorais, donc, il s'agit là d'une jolie pioche, qui fait l'impasse sur les sempiternelles clochettes pour mieux emplir de tristesse confuse et de menace larvée ce que l'on suppose être les rencontres du grincheux grippe-sou avec le fameux brelan de fantômes. Evidemment, à l'arrivée, c'est la joie de vivre, sculptée dans un classicisme d'écriture sans fausse note, qui l'emporte. Et c'est aussi bien.

Je crois que tu confonds le Chat du Cheshire et le Grinch.
Pour ma part, je viens juste de finir d'écouter pas moins de 8 CD de Noël, acquis durant les soldes.
Et je n'ai qu'un mot : Vive Noël !!

"L'Empereur de Paris" (Marco Beltrami & Marcus Trumpp)
En boucle depuis deux jours!

Séance de rattrapage en ce qui me concerne, et de belles découvertes :

- The Night Of de Jeff Russo : très jolis score, sombre et mélancolique. On sent que Russo était précédemment passé par Fargo, on y retrouve quelques textures communes aux deux partitions.

- Day of the Dead de John Harrison : un score sous influence de Carpenter. Son ton fort peu horrifique m'a agréablement surpris.

- The French Connection Collection : Rien à redire concernant la partition jazz expérimentale des deux films assurée par Don Ellis. Par contre, celle de Brad Fiedel pour la série dérivée autour de Popeye Doyle est nullissime, répétitive jusqu'à la nausée.

Juliette Et Juliette (Paul Misraki) - J'ai enfin mis la main et l'oreille sur ce CD de Misraki. Et comme toujours, c'est un ravissement musical. Par contre, vraiment dommage de ne pas avoir mis deux scores sur ce CD. Décidément ce compositeur ne m'a encore jamais déçu.

Agents of Secret Stuff and other Wong Fu Collaboration (George Shaw) - Honnêtement, je ne m'attendais à rien et j'ai donc été fort agréablement surpris. L'écoute de ce CD est très sympathique, même si ce n'est évidemment pas de la grande musique (c'est sûr que ça va en rebuter certains). Mais je ne boude pas mon plaisir et je remercie ce bon Edern.

An de grâce 2014 : pour le rejoindre, point n'est besoin d'effectuer un bond temporel à même de soulever l'estomac. Et pourtant, combien lointaine, brumeuse et inaccessible déjà paraît cette période, où Kritzerland légitimait à coups de disques audacieux son statut d'outsider plein de ressort, quand l'actualité de l'éditeur n'est plus aujourd'hui que morne plaine. Il y a cinq ans, donc, l'on pouvait se faire les crocs sur des albums aussi passionnants que l'anthologie amalgamant, sous l'égide de leur réalisateur commun Stuart Cooper, Overlord et Hustle de Paul Glass et The Disappearance de Robert Farnon. Celui-ci n'est clairement pas le score majuscule du présent trio, mais le savoir-faire du compositeur, qui réserve d'adroits petits arrangements au Concerto en sol majeur de Ravel, sait comment drainer la sympathie de nos oreilles toujours partantes pour vibrer, même doucettement.

Avec le doublé Glass, cependant, on passe à plus costaud. Overlord, film fameux sur le D-Day, est gratifié par le compositeur de l'excellent Lady in a Cage d'un thème poignant, tiraillé entre l'espoir qu'ourle une blanche lumière et la détresse alimentée par les ténèbres absolues, de telle manière, sans rudesse ni partialité ostensible, qu'il est bien malaisé d'établir avec certitude de quel côté penche cette délicate balance. Marquant également, grâce à un saxophone qui se prélasse tous membres alanguis dans un fauteuil de cuir moelleux, le thème du téléfilm Hustle donne à penser d'emblée que Glass est bien parti pour écumer chapitre après chapitre le bréviaire musical de la série noire. S'il ne lui fausse jamais vraiment compagnie, il s'en détache malgré tout à maintes reprises, poussé par les papillons noirs qui jaillissent en nuées opaques des entrailles du violoncelle et compliquent des entourloupes hard-boiled d'une atrabile aussi froide qu'entêtante.

Lee Van Cleef a écrit :... l'actualité de l'éditeur n'est plus aujourd'hui que morne plaine. Il y a cinq ans, donc, l'on pouvait se faire les crocs sur des albums aussi passionnants que l'anthologie amalgamant, sous l'égide de leur réalisateur commun Stuart Cooper, Overlord et Hustle de Paul Glass et The Disappearance de Robert Farnon.

Hélas, Mr Van Cleef, je crains que la situation décrite initialement ne trouve une partie de son explication dans la suite de ton texte, car dans l'ensemble les trouvailles que sort ou sortait ponctuellement Kritzerland n'ont pas dû leur rapporter plus de 2-3 kopecks. Le seul Paul Glass que j'ai acheté est le très bon Bunny Lake is missing... et j'ai bien peur, avec ce seul disque, de faire déjà partie des exceptions au sein des acheteurs de BO. C'est un peu triste mais voilà, défricher le terrain n'a jamais permis de faire fortune... Ceci dit merci pour le conseil !

Coup de cœur pour If Beale Street Could Talk de Nicholas Britell. Une partition toute en nuance et en délicatesse, avec un zeste de jazz apporté par les cuivres. Britell, par cette belle progression qu'il nous offre film après film (Vice était aussi très bon), devient un compositeur à surveiller de près.

Totalement sous le charme je suis de cette petite merveille musicale, tout droit sortie de chez MovieScore Media. Frank Ilfman ce fait ici vraiment plaisir avec son orchestre, il prend le temps de développer ses thèmes, on remarquera une une forte influence celtique et un piano mélancolique. un Score qui prend le temps de respirer et qui nous fait voyager de part ses multiples couleurs instrumentales. Je ne peux que vous conseillez l'écoute.
Malheureusement c'est disponible qu'en digital.

En pleine écoute de Jaguar Lives de Robert O.Ragland. Si on fait abstraction de la mauvaise qualité sonore (le score date pourtant de 1979) et deux pistes avec des "Sound Effects" la musique de cette série B est plus qu’honorable. Typique des années 70 le score est plutôt basé sur l’action (normal vu que c’est un film de karaté) et de tension malgré des moments plus calme au piano (Wiles of Love) et ne manque pas d’envolés lyriques. Il y a même une marche militaire (Général Villanova). Le Main Title est digne de Schifrin auquel on pense forcement assez souvent tout au long de cette courte galette (34 minutes)
Il était temps que ces dernières rééditions rendent enfin justice à ce compositeur mal connu.

Mortimer a écrit : Si on fait abstraction de la mauvaise qualité sonore (le score date pourtant de 1979)

Ah mince !.. Moi qui me serais bien laissé tenter par cette galette, ton commentaire, pourtant élogieux quant au contenu, m'a fait l'effet d'une douche froide...