René Cloërec : en voilà un tombé à pieds joints, sans un cri ni même un soupir, dans les insondables oubliettes de l'histoire du cinéma. Son curriculum vitae, qui s'enorgueillit d'une nuée de classiques réalisés par Claude Autant-Lara, dont il était bien vite devenu l'un des compagnons de voyage parmi les plus loyaux, eût pourtant dû lui garantir une aura pérenne. Après réflexion, on incriminera de cet anonymat fort malséant une guigne tenace, plutôt qu'une absence de talent que seules des oreilles obturées à l'émeri s'aventureraient à reprocher au compositeur. L'admirable anthologie Les plus Belles Musiques de Film de René Cloërec que la providence a eu la bonté de déposer sur mon chemin remet en tout cas à l'heure maintes pendules déréglées : le sieur René avait l'étoffe d'un grand. D'humeur régulièrement primesautière, cultivant la légèreté comme un retraité à la main verte arroserait son parterre d'orchidées, la musique effectue un brusque et tortueux virage quand survient Le Meurtrier, adaptation bien oubliée aujourd'hui de Patricia Highsmith. Le piano, stressé de bout en bout, macule l'orchestre de sa vivifiante noirceur et donne inflexiblement le la au superbe concerto qui tient sans mollir le rôle de bouquet final. Rien que pour cette petite merveille...

Ça donne forcément envie... mais les tarifs de ce CD m'ont aussitôt calmé. Dommage !

Dadid a écrit :Film culte c'est un poil fort, non ? Remarque, je me rappelle bien l'écho de ce film "à l'américaine" à sa sortie, et l'avoir plus ou moins apprécié. Elle était bien la musique ?

Tu ne cites pas ma phrase entièrement. je dis un film culte d'une génération (la mienne !) et je m'explique...
J'avais 15 ans, je quittais ma campagne pour aller au lycée à... Vénissieux. Et Vénissieux, à l'époque... Gros choc de culture pour le petit campagnard que j'étais. La première fois que j'ai vu un cran d'arrêt, des pétards (à fumer et autre), à quoi pouvait servir une chaîne de vélo... La première fois que j'ai été racketté. (et la seule, j'ai compris après avec qui il fallait être "ami"), la première copine en blouson de cuir. Et la bande de copain... On prenait le bus 36 direction la Part-Dieu à Lyon tous les mercredis, car il y avait... LE CINE ! et j'adorais les séances de 12h30 à 19 francs, niveau 4. On en a vu des films mythiques... Terminator, Birdy, 2019 après la chute de New-york (!) et bien sûr ce "Rue Barbare", film culte de ma génération donc, musique d'enfer de Lavilliers (ma sœur avait un immense poster dédicacé dans sa chambre, on allait le voir en concert à la Bourse du travail...) Giraudeau alias Daniel Chetman, Bernard-Pierre Donnadieu alias Hagen, Emma la Rouge, Rocky Malone et son Midnight Shadows. Et une baston homérique pour finir. On était grisé après ce film, on se prenait pour des caïds. Je vous parle d'un temps... et j'en ai les larmes aux yeux. Que de souvenirs... Et mes deux héros, le positif et le négatif, tous deux vaincus par ce crabe de merde. Je (on) ne vous oublie pas les gars. Y'a peut être un ailleurs...

Peut-être l'est-il, mais je ne trouve rien de ringard dans ce film, et surtout pas qu'il se la jouait à l'américaine. Pour ça il y a avait plutôt le Faucon cité par Lee, ou encore L'Arbalète avec Auteuil la même année ou pire : Cross avec Michel Sardou et Roland Giraud ou bien le complètement raté Le Môme avec Anconina, pourtant signé Corneau...

Ceux qui lisent ma page FB savent qu’en ce moment je suis en « petite » forme, toutefois pour me remonter un peu le moral j’ai trouvé le cd idéal que j’écoute tous les matins
A Fish Called Wanda (édition MBR) A défaut de me guérir ça me met un peu de baume au cœur et c’est déjà beaucoup

Misquamacus a écrit :

Dadid a écrit :Film culte c'est un poil fort, non ? Remarque, je me rappelle bien l'écho de ce film "à l'américaine" à sa sortie, et l'avoir plus ou moins apprécié. Elle était bien la musique ?

Tu ne cites pas ma phrase entièrement. je dis un film culte d'une génération (la mienne !) et je m'explique...
J'avais 15 ans, je quittais ma campagne pour aller au lycée à... Vénissieux. Et Vénissieux, à l'époque... Gros choc de culture pour le petit campagnard que j'étais. La première fois que j'ai vu un cran d'arrêt, des pétards (à fumer et autre), à quoi pouvait servir une chaîne de vélo... La première fois que j'ai été racketté. (et la seule, j'ai compris après avec qui il fallait être "ami"), la première copine en blouson de cuir. Et la bande de copain... On prenait le bus 36 direction la Part-Dieu à Lyon tous les mercredis, car il y avait... LE CINE ! et j'adorais les séances de 12h30 à 19 francs, niveau 4. On en a vu des films mythiques... Terminator, Birdy, 2019 après la chute de New-york (!) et bien sûr ce "Rue Barbare", film culte de ma génération donc, musique d'enfer de Lavilliers (ma sœur avait un immense poster dédicacé dans sa chambre, on allait le voir en concert à la Bourse du travail...) Giraudeau alias Daniel Chetman, Bernard-Pierre Donnadieu alias Hagen, Emma la Rouge, Rocky Malone et son Midnight Shadows. Et une baston homérique pour finir. On était grisé après ce film, on se prenait pour des caïds. Je vous parle d'un temps... et j'en ai les larmes aux yeux. Que de souvenirs... Et mes deux héros, le positif et le négatif, tous deux vaincus par ce crabe de merde. Je (on) ne vous oublie pas les gars. Y'a peut être un ailleurs...

Peut-être l'est-il, mais je ne trouve rien de ringard dans ce film, et surtout pas qu'il se la jouait à l'américaine. Pour ça il y a avait plutôt le Faucon cité par Lee, ou encore L'Arbalète avec Auteuil la même année ou pire : Cross avec Michel Sardou et Roland Giraud ou bien le complètement raté Le Môme avec Anconina, pourtant signé Corneau...

J'ai eu le plaisir de voir ce film il y a… quinze ans, au lycée, en cours de philosophie. J'avais un prof un peu spécial, c'était curieux. J'en garde un souvenir assez charmant, je ne sais pas si je pourrais le revoir aujourd'hui sans le trouver un peu ringardos… mais en même temps je peux tout à fait comprendre le choc que ça a dû être à ton époque. Merci pour ce joli post, qui m'a mis tout en joie.

Mortimer a écrit :Ceux qui lisent ma page FB savent qu’en ce moment je suis en « petite » forme, toutefois pour me remonter un peu le moral j’ai trouvé le cd idéal que j’écoute tous les matins
A Fish Called Wanda (édition MBR) A défaut de me guérir ça me met un peu de baume au cœur et c’est déjà beaucoup

Morty, pour quelqu'un (comme moi par exemple ) qui possède déjà le vieux cd Milan, cette réédition vaut vraiment le coup au niveau qualité sonore ? La remasterisation apporte-t-elle vraiment un plus ?

Misquamacus a écrit :

Dadid a écrit :Film culte c'est un poil fort, non ? Remarque, je me rappelle bien l'écho de ce film "à l'américaine" à sa sortie, et l'avoir plus ou moins apprécié. Elle était bien la musique ?

Tu ne cites pas ma phrase entièrement. je dis un film culte d'une génération (la mienne !) et je m'explique...
J'avais 15 ans, je quittais ma campagne pour aller au lycée à... Vénissieux. Et Vénissieux, à l'époque... Gros choc de culture pour le petit campagnard que j'étais. La première fois que j'ai vu un cran d'arrêt, des pétards (à fumer et autre), à quoi pouvait servir une chaîne de vélo... La première fois que j'ai été racketté. (et la seule, j'ai compris après avec qui il fallait être "ami"), la première copine en blouson de cuir. Et la bande de copain... On prenait le bus 36 direction la Part-Dieu à Lyon tous les mercredis, car il y avait... LE CINE ! et j'adorais les séances de 12h30 à 19 francs, niveau 4. On en a vu des films mythiques... Terminator, Birdy, 2019 après la chute de New-york (!) et bien sûr ce "Rue Barbare", film culte de ma génération donc, musique d'enfer de Lavilliers (ma sœur avait un immense poster dédicacé dans sa chambre, on allait le voir en concert à la Bourse du travail...) Giraudeau alias Daniel Chetman, Bernard-Pierre Donnadieu alias Hagen, Emma la Rouge, Rocky Malone et son Midnight Shadows. Et une baston homérique pour finir. On était grisé après ce film, on se prenait pour des caïds. Je vous parle d'un temps... et j'en ai les larmes aux yeux. Que de souvenirs... Et mes deux héros, le positif et le négatif, tous deux vaincus par ce crabe de merde. Je (on) ne vous oublie pas les gars. Y'a peut être un ailleurs...

Peut-être l'est-il, mais je ne trouve rien de ringard dans ce film, et surtout pas qu'il se la jouait à l'américaine. Pour ça il y a avait plutôt le Faucon cité par Lee, ou encore L'Arbalète avec Auteuil la même année ou pire : Cross avec Michel Sardou et Roland Giraud ou bien le complètement raté Le Môme avec Anconina, pourtant signé Corneau...

oui ce Rue barbare fait parti de ces films vu il y a maintenant près de 35 ans (!) et jamais revu depuis
Je ne sais pas si aujourd'hui j'arriverai a le regarder

Par contre la musique de Lavilliers c'est toujours fort : d'ailleurs son dernier album (5 minutes au paradis) tourne en boucle chez moi et j'ai hate de le voir sur scène debut mars (en plus c'est un cadeau de ma chère )

Gizmo a écrit :Peut-être l'est-il, mais je ne trouve rien de ringard dans ce film, et surtout pas qu'il se la jouait à l'américaine. Pour ça il y a avait plutôt le Faucon cité par Lee, ou encore L'Arbalète avec Auteuil la même année ou pire : Cross avec Michel Sardou et Roland Giraud ou bien le complètement raté Le Môme avec Anconina, pourtant signé Corneau...

oui ce Rue barbare fait parti de ces films vu il y a maintenant près de 35 ans (!) et jamais revu depuis
Je ne sais pas si aujourd'hui j'arriverai a le regarder
Par contre la musique de Lavilliers c'est toujours fort : d'ailleurs son dernier album (5 minutes au paradis) tourne en boucle chez moi et j'ai hate de le voir sur scène debut mars (en plus c'est un cadeau de ma chère )[/quote]

Aaah ! Tu es enfin au courant ! (Ta chère m'avait vendu la mèche mon Mogwaï) J'ai vu Bernard 3 fois en concert, toujours un moment rare. Ce type est un paradoxe : Gros muscles, mais âme de de poète voyageur et voix d'une douceur totale.
Quand à "Rue Barbare" que je revois de temps en temps, tu serais surpris (ainsi que notre yéti) : certes, le film a vieilli mais il n'arrive pas, vu sa noirceur et le drame qui s'y joue, à être ringard. Puisque de toute façon la galerie de personnages qui l'anime EST ringarde dès le début.

Le Yéti a écrit :J'ai eu le plaisir de voir ce film il y a… quinze ans, au lycée, en cours de philosophie. J'avais un prof un peu spécial, c'était curieux. J'en garde un souvenir assez charmant, je ne sais pas si je pourrais le revoir aujourd'hui sans le trouver un peu ringardos… mais en même temps je peux tout à fait comprendre le choc que ça a dû être à ton époque. Merci pour ce joli post, qui m'a mis tout en joie.

De nada, c'était l'instant "Radio Nostalgie". Je regarde le titre du topic, et je me dis que ce que tu expliques a ça place ici. Moi c'était un "pion" du collège qui en 1980 (oui, oui) organisait un "Ciné Club" après la cantine... La plupart du temps les films, projetés sur un drap blanc, étaient scindés en deux à cause de leur durée (voir en 3 !) Je n'avais pas le droit de regarder la télé le soir après 20h (3 chaînes, lol!, mais je m'en fout, je lisais sous la couverture jusqu'à 22h30 au moins !) et dans ma cambrousse pas de ciné... Ce "Pion", dont je ne connais pas le nom d'ailleurs, je le béni. J'ai vu "La planète Sauvage", "7 morts sur ordonnance", "King-Kong", "Mon Oncle", "Les 7 Samouraïs", "Le Magnifique" et tant d'autres ! C'était cinéma toutes les semaines !

Vos interventions me rappellent l'article au sujet de la béo de Rue Barbare dans Leitmotiv

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Au fait, Sam, pour info, la saison 13 de Diablo 3 démarre le 23 février prochain...
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* tousse *
coucou les diablofans
* tousse *

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Merci Darky !
Faudrait que je m'y remette !!!! Je t'ai lâchement abandonné. J'en suis pas fier. Pardon.
Je n'ai plus trop de temps à moi, même pour écouter de la musique, c'est te dire !
Fin du message à caractère informatif (et privé)

Edern a écrit :Vos interventions me rappellent l'article au sujet de la béo de Rue Barbare dans Leitmotiv

Logique !

Hello Grand Chef indien !

Misquamacus a écrit :Aaah ! Tu es enfin au courant ! (Ta chère m'avait vendu la mèche mon Mogwaï)

J'ai rien vendu du tout, quand je te l'ai dit, mon mogwaï était déjà au courant. C'était son cadeau d'anniversaire... en novembre dernier ! Oui... je sais... c'est mon côté "je fais des cadeaux à utilisation décalée".
Bon plaisanterie mise à part, je ne l'ai jamais vu moi Rue Barbare, mais c'est normal, je suis très jeune. La BO est vraiment chouette, c'est vrai.

Pour en revenir au sujet de départ, à savoir ce que j'écoute en boucle actuellement : I Dolci Inganni de Piccioni, une pure merveille !

"Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu" BON SANG ! Mais quel plaisir de redécouvrir cette BO somptueuse ! On n'a rarement fait mieux dans le style... L'histoire se déroule à l'époque de ce gros blaireau de Louis 14, mais côté campagne, où c'est encore quasiment le moyen-âge. Pour moi, c'est du niveau de ce que pouvait faire un Basil Poledouris, et c'est pas peu dire ! Il y a des accents de "Conan" et de "La Chair et le sang" dans cette musique de Germinal Tenas. Très content d'avoir réussi à récupérer cet album. Je me suis régalé à l'écouter.

Isaius a écrit :Pour en revenir au sujet de départ, à savoir ce que j'écoute en boucle actuellement : I Dolci Inganni de Piccioni, une pure merveille !

J'avais un peu tergiversé au sujet de ce Piccioni-là, paru l'an dernier, pour finir par le remiser de côté après m'être promis d'étudier dans un proche avenir son intéressant cas... Et, je vous le donne en mille, il n'a pas fallu longtemps avant que mes pieuses paroles ne s'envolent comme feuilles mortes au vent d'automne ! Mais l'enthousiasme élémentaire et nu de notre gente dame m'a convaincu de faire pénitence en suivant l'unique voie envisageable : celle du prompt achat.

Misquamacus a écrit :"Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu" BON SANG ! Mais quel plaisir de redécouvrir cette BO somptueuse ! On n'a rarement fait mieux dans le style... L'histoire se déroule à l'époque de ce gros blaireau de Louis 14, mais côté campagne, où c'est encore quasiment le moyen-âge. Pour moi, c'est du niveau de ce que pouvait faire un Basil Poledouris, et c'est pas peu dire ! Il y a des accents de "Conan" et de "La Chair et le sang" dans cette musique de Germinal Tenas. Très content d'avoir réussi à récupérer cet album. Je me suis régalé à l'écouter.

On s'époumone à le dire depuis qu'il est ressorti chez Cinémusique , une perle , un chef-d'œuvre pour un film vraiment épique et a l'humour ravageur.

On peut douter, en pleine légitimité, qu'existe tout là-haut, le derrière nonchalamment posé sur les moelleuses rondeurs d'un cumulo-nimbus rose, quelque divinité vouée au bien-être de nous autres béophiles. Ou alors, le maudit drôle, qui n'a d'yeux que pour Zimmer et son gang de foies-jaunes, est affligé d'un goût dont les apocalyptiques conséquences ne cessent de rejaillir sur nos têtes meurtries... Mais il arrive parfois qu'éclosent de petits miracles, ragaillardissant la foi titubante. Ainsi, un petit nombre d'années auparavant, en fut-il de ce carton abandonné à un funeste sort au seuil d'une décharge, et dans les profondeurs vermoulues duquel des mélomanes avertis découvrirent rien moins que les bandes, point trop endommagées, du Mariage Collectif. Un sous-produit érotico-hippie, paraît-il, mais sauvé du puits de l'indicible oubli grâce au morceau Sexopolis, qui fit longtemps les délices des musiciens bricolos et des oreilles se régalant à puiser leur pitance dans les bas-fonds. Désormais, c'est donc l'intégralité du score de Jean-Pierre Mirouze, travailleur de l'ombre qui louvoya entre l'Afrique et les reconstitutions factices du meurtre de Kennedy, dont il est permis de se repaître... Du moins, si l'on est muni d'un antique saphir paré à la manoeuvre.

Ah ! ces satanées exclusivités du vinyle ! Eh bien tant pis pour l'éditeur, qui ne se mirera jamais dans les eaux dorées de nos espèces sonnantes, et allons farfouiller plutôt du côté de la grotte aux prodiges, toujours accueillante. Ecoutez-moi donc ce chant des sirènes, gentlemen. Goûtez à ce lyrisme fort et doux, à cette mélancolie tachée de brume, à ces orchestrations ciselées que même les embardées groovy n'émoussent pas ! Sois remercié pour un tel présent, noble dieu des béophiles ! A moins qu'en lieu et place d'un seigneur de la lumière... n'ait officié l'Autre ? Ave Satani !

Voilà une curieuse musique de "western italien" que ce SENTENZA DI MORTE. Gianni Ferrio ne se vautre quasi-jamais dans les clichés musicaux de l'époque et produit un score blues/jazz aux contours parfois vaporeux, soutenu par une chorale tantôt sépulcrale tantôt "morriconnienne" avec des voix d'hommes scandant des "hé-ho" (qui ne rentrent pas du boulot). A noter que les 25 minutes supplémentaires (par rapport à la version CAM) sont plus qu'intéressantes car elles permettent vraiment au thème de se voir décliner de manière élégante. Recommandé si vous voulez découvrir un score atypique.

Ohhh tu m'accroches, là. Je vais y jeter une oreille si je trouve des extraits.

Attention, ça reste "spécial" comme musique de western. La partition, souvent atmosphérique, recèle toutefois quelques moments blues/jazz qui servent, si j'en comprends quelque chose, à illustrer des scènes où le héros défie d'autres hombres au poker. Mais ça reste intéressant néanmoins.

Pareil, j'aurais bien voulu écouter des extraits mais il n'y en a pas un seul sur le site de Digitmovies

Edit : Dadid, en voici au moins deux :

Les deux extraits proposés par l'ami Jofrenge, je tiens à attirer votre attention là dessus messieurs, sont assez peu représentatifs du score...

J'ai aussi bien aimé cette BO.
Mais dans l'ensemble, l'aspect "jazz" utilisé par Ferrio dans ses travaux me plaît assez.

Ou sinon, on peut aussi entendre la musique dans... le film.