DarkCat a écrit : ↑sam. 12 oct. 2024 16:47
C'est un livre avec CD ou juste un livre avec une saloperie de QR code permettant de télécharger l'enregistrement ?
Alors, je suis pas totalement sur, vu que je l'ai écouté sur Spotify. Mais c'est décrit comme un Livre CD avec QR Code. Du coup je sais pas si il y a QR Code et CD, ou seulement QR Code.
A priori, pas de surprise délétère à redouter, une galette argentée devrait bel et bien flanquer ce très intéressant objet, en sus des illustrations gorgées de pastels de Sébastien Pelon. Je commence à penser qu'en faire un futur cadeau de Noël, à destination d'un garnement en culottes courtes de ma connaissance (inutile de t'empourprer, Rico, ce n'est pas de toi dont il est question), pourrait se révéler une idée finaude en diable ! D'autant que je profiterai bassement de l'occasion pour le subtiliser à ses doigts potelés et, ainsi, me faire les chicots sur la musique de Lamboley, qui semble avoir mis les bouchées doubles dans le créneau chamarré du néo-romantisme.
DarkCat a écrit : ↑sam. 12 oct. 2024 16:47
C'est un livre avec CD ou juste un livre avec une saloperie de QR code permettant de télécharger l'enregistrement ?
Je l'ai. C'est beau. C'est bien. C'est Bos... Heu. Non. Mais oui, il y a bien un cd. Il y a la même chose pour L'ILE AU TRESOR (mais la musique n'est pas de Lamboley - je ne sais plus de qui..).
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
J'ai vu "Jack Mimoun et les secrets de Val Verde", une grande comédie d'aventure à la française, qui a le génie de n'être jamais drôle (même pas de provoquer un simple petit sourire), tout en ne proposant aucune aventure.
Le seul élément à sauver de ce naufrage est assurément le très chouette score de Mathieu Lamboley.
Après, je me demande si ce n'est pas une forme de gaspillage de mettre une musique d'aussi bonne qualité sur un étron de ce calibre.
En règle générale, je ne raffole pas beaucoup plus que ça de la musique de Lamboley, qui m'apparaît pleine de bonne volonté, certes, mais surtout un peu trop lisse à mon goût et friande d'effets "faciles" me laissant de marbre. Mais les vivats conjugués d'un Rico loin d'en être à son coup d'essai en la matière et d'un vétéran boucané d'UnderScores, happé lui aussi par le charme à l'oeuvre, m'ont persuadé que Tobie Lolness méritait a minima d'avoir l'opportunité de prouver sa valeur. Et celle-ci, à mon petit étonnement, s'est révélée fertile en jolies sucreries ! Sous la houlette d'un compositeur de toute évidence en phase avec son sujet, un microcosme féerique prend formes souples et couleurs nanties d'un je ne sais quoi d'automnal. Bien sûr, l'ami Mathieu foule un terrain familier, appelant machinalement à la rescousse ses trucs et astuces vite usinés ; plus contrariant, il succombe lors de l'acte final à l'appel d'un héroïsme au rabais (ostinati de cordes en veux-tu en voilà), qui s'enlise même parfois dans le marécage où jadis pataugeaient jusqu'aux genoux maintes séquences musicalisées à la chaîne de The Lord of the Rings. Pas de quoi gâter tout ce qui précède, néanmoins, ni ôter à Tobie Lolness son statut en rien usurpé de rafraîchissante réussite, où les raisons de s'émerveiller, hissées avec grâce par le pupitre des vents, sont légion.