Le Rap a son commencement ou a ses prémices outre atlantique s’était fortement charger de tempo a la « funkadelic » façon George Clinton alors sur le déclin, pour en arriver en seulement 20 ans, a littéralement pomper tous les tempo groove soul et funk des années 70, 80,90
….. si l’on veux parler de music poubelle on est quand même dans le bon registre, même s’il est vrais que des producteur comme docteur dree, puff daddy ou R Kelly ont fait des trucs vraiment superbe, mais on est loin du hip hop du milieu des années 70 qui avait une revendication sociétal a faire passer par la rime….
En ce sens parler de musique en parlant de rap actuel n’a vraiment aucun sens…. Parler de rythm n’ blues en écoutant rihanna ou Beyoncé n’en a pas plus……
On est dans de la récup de bas étage, du vol manifeste et de l’aliénation de masse, de sous culture, mais certainement pas de music et je rejoins Taboulez sur ce point, je suis aussi un grand fan de musique populaire, ceux qui viennes la salir « et ils sont legion » ne parviendront jamais a faire oublier les originaux, car là aussi les rééditions sont présenté en rappel et dans le public de masse, il n’y a pas que des gogos non plus….
Cela dis, dans ce que je viens d’écouter sur ce score, me gave comme c’est même pas permis, je n’irais donc pas voir le film rien que pour ca…..

Vu le film également et comme Dadid l'ai trouvé très regardable (énorme travail du production designer).
Concernant la musique, j'ai trouvé qu'elle remplissait bien son office. Sans originalité certes. Ça lorgne beaucoup du côté d'Inception, Tron - Legacy et aussi de The Social Network, notamment le thème de début au piano.
Et pour tout dire, j'ai même un faible pour la chanson de fin interprétée par Susanne Sundfor : Oblivion

Edit

Vu le film. Brouillon dans son script (faut le faire, l'histoire est pourtant diablement linéaire !).Correct.
Entendu la musique. Infecte.

Bon, là je suis lapidaire au possible (on dirait du Wyatt Earp version "expéditif" ) mais franchement c'est une fois de plus, sous prétexte de minimalisme à la mode depuis des années, le degré zéro de la composition ! Et si au moins, il y avait une recherche sonore.... mais non.... pourquoi faire d'ailleurs ?... on s'en tape.... faut faire du bruit à grand coup de crescendo-decrescendo (sans aucune, mais alors aucune, imagination), d'ostinato archi-rebattus au point que la musique, à mon sens, empêchera ce film (qui possède nonobstant quelques atouts) de ne pas être lassant, voire risible, dans quelques années.
De grâce, messieurs les réalisateurs/producteurs, apprenez à prendre des risques musicalement !! Ras-le-bol de ces successions d'accords parfaits héritées que l'on entend partout (surtout dans les chansons) : et pan.......... une belle progression : Accord Do majeur suivi d'un accord d'un bel accord de Sol majeur suivi sans restriction aucune d'un merveilleux accord de La mineur (hou le pièèèège !) puis d'un bon vieil accord de Fa majeur.... (mais en transposant, vous pouvez faire : Mi majeur - Si majeur - Do mineur - La majeur)........... et en voiture Simone, vous avez là (parfois sans aucune transposition) tout ce qui se fait dans la musique de film d'aujourd'hui, en tout cas, en grande majorité...... Cet enchainement d'intervalles est directement issu de la musique pop/rock......... Alors vous me direz, on s'en fiche puisque ça marche bien dans les chansons....... Oui, sauf que dans les chansons, les paroles (et/ou la mélodie) peuvent "masquer" ce procédé plus ou moins habilement alors que transposer ça avec un orchestre symphonique, sans modulation, et sans une mélodie qui accroche (la règle de base aujourd'hui dans la musique de film de blockbuster par exemple) c'est juste d'une extrême platitude..... Bon, bref, c'est d'un ennui mortel surtout quand ces enchainements d'intervalles appliqués à la composition symphonique deviennent la recette "à la mode"........... Mais ce n'est que mon avis.

Bmcready a écrit :
Et pour tout dire, j'ai même un faible pour la chanson de fin interprétée par Susanne Sundfor : Oblivion

Pour ma part j'ai un gros faible pour cette chanson, d'autant que j'adore cette chanteuse dont je conseille d'ailleurs vivement les albums !

Hélas pour moi, la présence de l'obligatoire chanson de fin dans ce film n'a fait que me navrer un peu plus. Et ce n'était pas facile. Une chanson pas désagréable si je vous lis bien, mais comme j'étais déja devenu sourd à ce stade... En même temps, vu la musique, ils auraient peut-être dû coller des chansons partout (de bons vieux tubes rock'n roll auraient donné plus de goût à ce bouillon que l'infâme magicube qui a été choisi par la force de l'habitude)

Je me rince les oreilles depuis ce matin : Delerue (The house on Caroll street), Connesson (The shining one, Cosmic trilogy), Goldsmith (7 days in may), et même un peu de Woodie Guthrie/Leonard Rosenman qui colle au soleil du moment (Bound for glory)... Ouf, ça va déja mieux.

Dadid a écrit :Pour moi voilà un bel exemple de BO qui, en plus d’être atrocement nulle musicalement parlant, et sous prétexte d’« efficacité » (c'est-à-dire qu’elle s’adresse uniquement au bas ventre pour ne pas dire au rectum, oubliant au passage le cœur et le cerveau), trahit les images et l’histoire qu’elle est censée raconter. Elle oublie tout simplement de cerner son sujet, de nous conduire à son âme – car ce film en a une, c’est d’autant plus dommage.

Je n'ai pas vu le film (mais n'ai pas eu d'autre alternative que d'écouter son piteux score : nous autres, rédacteurs d'UnderScores, vivons un enfer que vous n'êtes même pas en mesure d'imaginer), mais bon sang, Dadid, c'est un sacré soulagement de lire enfin une diatribe si décoiffante plutôt qu'une de ces béatitudes trop répandues parmi nous, où sont considérés comme d'irréprochables professionnels tous les bras cassés de l'industrie qui enquillent les inepties sonores sans jamais (ou si peu) se soucier du support filmique. Je trouve qu'il y a vraiment de quoi nourrir les plus sinistres inquiétudes quant à l'actuel état d'esprit qui prédomine dans le Landerneau béophile, où tant de spectateurs-mélomanes sont prêts à donner leur bénédiction au premier extrait pérave qui passe, persuadés qu'ils sont déjà tous que ledit extrait ne pourra forcément que marcher au quart de poil dans le film dont il est issu. Un peu comme s'il fallait aujourd'hui que la musique de film s'enfonce dans des abysses de médiocrité toujours plus insondables pour que le cinéma en sorte vainqueur...

Lee Van Cleef a écrit :Je n'ai pas vu le film

Voilà une phrase que je lis très souvent ici...


Le site de musique DE FILM où personne ne va au ciné ! C'est quand même fantastique !

Hybrid Soldier a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :Je n'ai pas vu le film

Voilà une phrase que je lis très souvent ici...


Le site de musique DE FILM où personne ne va au ciné ! C'est quand même fantastique !

Sauf qu’il est tout à fait possible d’écouter une musique de film sans avoir vu ce dernier .
D’ailleurs je serais curieux de savoir si quelqu’un ici a vu tous les films existants depuis
la création du cinéma

Il faut faire un choix, la place de ciné ou la bof, s'il fallait voir tous les films dont j'ai les bofs se serait la ruine, par ailleurs les sorties dvds permettent de voir les films un peu plus tard ou encore plus tard la diffusion télé; on peut être béophage sans être cinéphile, je suis plus intéressé par les musiciens du cinéma que par le travail des réalisateurs sauf lorsque ceux-ci arrivent à me toucher ou me surprendre et il faut avouer que c'est rare; un film par exemple qui allie la Force de la réalisation du sujet de l'image et de la musique: La leçon de piano.

Lee Van Cleef a écrit :Dadid, c'est un sacré soulagement de lire enfin une diatribe si décoiffante plutôt qu'une de ces béatitudes trop répandues

De rien, tout le plaisir (si on peut dire) était pour moi ! Je n'aime pas taper en règle générale, mais parfois ça fait du bien.

Hybrid Soldier a écrit :Le site de musique DE FILM où personne ne va au ciné ! C'est quand même fantastique !

En l'occurence, Lee n'a pas vu le film, mais justement : il suffit d'écouter la musique seule pour se rendre compte qu'elle n'évoque rien en elle-même. C"est pourquoi en se dit "elle doit remplir son rôle dans le film" alors que pour un film de ce genre elle devrait d'emblée nous faire voyager. Moi qui ai vu le film, c'est d'abord ça que je lui repproche. Une musique de film toute simple et banale peut tout à fait remplir son rôle si elle touche à l'essenciel - et cet Oblivion sonore n'a provoqué chez moi qu'un acouphène prononcé et le sentiment d'un vaste gachis.

Mortimer a écrit :

Hybrid Soldier a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :Je n'ai pas vu le film

Voilà une phrase que je lis très souvent ici...


Le site de musique DE FILM où personne ne va au ciné ! C'est quand même fantastique !

Sauf qu’il est tout à fait possible d’écouter une musique de film sans avoir vu ce dernier .
D’ailleurs je serais curieux de savoir si quelqu’un ici a vu tous les films existants depuis
la création du cinéma

sauf que pour ce genre de score, le support visuel deviens juste incontournable et encore ! il atteindra un certains public " d'habituer"

Rodolphe738 a écrit :

le support visuel deviens juste incontournable et encore !

Je ne suis pas entierement d'accord ! Pour certains "machins" (j'ose même pas dire film) il vaut mieux s’en tenir juste à la musique.

Rodolphe738 a écrit : sauf que pour ce genre de score, le support visuel deviens juste incontournable

A mon avis le problème est là, ça devrait être exactement l'inverse : la musique de film existe aussi pour aider à comprendre le coeur du film, c'est son rôle le plus noble ; en l'écoutant seule on devrait déja voyager, vivre quelque chose, "se faire un film". Sinon elle ne sert à rien d'autre que de remplir le silence et marquer le rythme (ce qu'Oblivion fait à coups de marteau-piqueur)

Toutes les grandes BO (et tant d'autres plus modestes!) parviennent à cet objectif d'évocation avec une évidence confondante - chacun a ses exemples, je pense, mais pour rester dans l'action et la SF, imaginez Blade Runner ou The road warrior "illustrés" avec ce genre de bouze insipide... (dans Oblivion, plutôt que d'illustration, on devrait parler de coloriage, et encore, de tartinage à la truelle).

Il y a des musiciens qui savent donner un âme "supplémentaire" à un film d'autres ne font qu'illustrer tant bien que mal ce qu'ils voient:
BLADE RUNNER c'est Riddley Scott et VANGELIS.

Dadid a écrit :

Rodolphe738 a écrit : sauf que pour ce genre de score, le support visuel deviens juste incontournable

A mon avis le problème est là, ça devrait être exactement l'inverse : la musique de film existe aussi pour aider à comprendre le coeur du film, c'est son rôle le plus noble ; en l'écoutant seule on devrait déja voyager, vivre quelque chose, "se faire un film". Sinon elle ne sert à rien d'autre que de remplir le silence et marquer le rythme (ce qu'Oblivion fait à coups de marteau-piqueur)

Toutes les grandes BO (et tant d'autres plus modestes!) parviennent à cet objectif d'évocation avec une évidence confondante - chacun a ses exemples, je pense, mais pour rester dans l'action et la SF, imaginez Blade Runner ou The road warrior "illustrés" avec ce genre de bouze insipide... (dans Oblivion, plutôt que d'illustration, on devrait parler de coloriage, et encore, de tartinage à la truelle).

C’est pour cette raison qu’il existait dans le millieu des années 70 et même après ce que l’on appelait de « l’illustration sonore » et c’est a mon avis comme cela que l’on devrais prendre cette B.O d’Olibrius
Pour le reste oui, je te dirais que ca depend des compositeurs, un type comme Morricone est capable de saisir l’âme du film en un thème ! John Barry, jarre « le pere » aussi et quelques autres, Après ils décline en fonction de ce qui se passe a l’écran,….. d’autre se calibre a la pellicule au minimetre près, compose un ou deux themes plus ou moins bien chiader et le tour est jouer…. Il faut de tout pour faire un monde….

Mortimer a écrit :

Rodolphe738 a écrit :

le support visuel deviens juste incontournable et encore !

Je ne suis pas entierement d'accord ! Pour certains "machins" (j'ose même pas dire film) il vaut mieux s’en tenir juste à la musique.

CA peux fonctionner dans les deux sens, certes.......

Scorebob a écrit :Il y a des musiciens qui savent donner un âme "supplémentaire" à un film d'autres ne font qu'illustrer tant bien que mal ce qu'ils voient:
BLADE RUNNER c'est Riddley Scott et VANGELIS.

il y a d'ailleurs eu deux grande rencontre dans la carriere de Vanhgelis, riddley scott et bien avant , demis roussos

Pas écouté en dehors, mais dans le film, la musique m'a paru largement surmixée par rapport à la bande sonore... ça a un côté "m'as-tu-vu" qui ne sert pas vraiment les images, au-delà de toute considération sur la qualité intrinsèque des morceaux.

Rodolphe738 a écrit :
CA peux fonctionner dans les deux sens, certes.......

Tout à fait !

Rodolphe738 a écrit :
il y a d'ailleurs eu deux grande rencontre dans la carriere de Vanhgelis, riddley scott et bien avant , demis roussos

Si je ne me trompe pas , il me semble qu’on entend la voix de Demis sur un morceau de Vangelis dans Blade Runner.

Mortimer a écrit :

Rodolphe738 a écrit :
il y a d'ailleurs eu deux grande rencontre dans la carriere de Vanhgelis, riddley scott et bien avant , demis roussos

Si je ne me trompe pas , il me semble qu’on entend la voix de Demis sur un morceau de Vangelis dans Blade Runner.

Tales of the future, supebe morceau futuriste, un de mes préféré dans cette B.O

Scorebob a écrit :...on peut être béophage sans être cinéphile

... et on peut être béophile sans être cinéphage
J'aime mettre Oblivion à fond, mais genre 15min. C'est beau mais ça s'essouffle rapidement quoi. Pour ceux qui aiment, la version deluxe est très facultative quand même.

Dadid a écrit :chacun a ses exemples, je pense, mais pour rester dans l'action et la SF, imaginez Blade Runner ou The road warrior "illustrés" avec ce genre de bouze insipide...

Je l'imagine même avec une diabolique netteté, compagnon : si les classiques de Scott et Miller avaient été peinturlurés en leur temps par un ancêtre peu recommandable de Paul Haslinger, les béophiles seraient bien sûr tombés à bras raccourcis sur une telle hécatombe musicale. Mais dans le même mouvement, ils auraient benoîtement minimisé les dégâts en prétendant que les films, après tout, ne s'en portaient pas plus mal. Mission accomplie, braves gens ! Sauf qu'en se satisfaisant d'aussi fichtrement peu, les amateurs d'il y a 30 ans n'auraient pas une seule seconde imaginé qu'il y avait bien mieux à faire que d'ensevelir les exploits du Road Warrior sous d'épaisses couches d'ostinati branlants, et qu'une chantilly odieusement lacrymale n'était pas le plus fier service à rendre aux larmes d'un Rutger Hauer expirant sous la pluie.

Si cela intéresse certains (mais j'en doute ), un morceau d'Oblivion est disponible gratuitement en partition PDF sur le site de Sibelius

http://www.sibeliusblog.com/wp-content/ ... inPass.pdf