Petite question à propos de l'Expanded de "Karate-Kid 2" que je viens de m'écouter... Chouette BO dans le style Zen, avec en morceau de bravoure la version film de "The Storm", mais par contre nulle trace du sublissime "Love Theme" de la première version avec les chansons ?!? What else ?

Le love thème version film est sur la dernière piste du CD, reprenant une partie de la chanson en version orchestrale. Concernant les chansons je pense qu'il y a surement une histoire de droits. Sur les Varese Club il n'y avait pas de chansons non plus. L'avantage de l'édition LLL c'est qu'il y a pratiquement toute la musique de Conti.

L'Album des chansons est par ailleurs difficile a trouver dans sa version cd. Ah non je confonds avec le premier, il n'y a qu'un cd Japonais .

Mortimer a écrit :L'avantage de l'édition LLL c'est qu'il y a pratiquement toute la musique de Conti.

Oui, et c'est une BO très chouette.

Mortimer a écrit :Le love thème version film est sur la dernière piste du CD, reprenant une partie de la chanson en version orchestrale.

Et il est largement moins bon à mon goût que celui de la version d'époque que j'adore. j'ai trouvé le lien sur le Tub :

Il semble que ce morceau n'existe que sur le CD de l'époque et a été fait spécialement que pour ce disque. On ne trouve aucune trace d'un love thème aussi long sur aucun autre enregistrement. De plus il est mentionné "Performed by Bill Conti".
TouS les détails sont là.
Et n'ayant vu le film qu'une fois, à sa sortie, je ne me souviens pas si on y entend cette version.

Merki ! Oui, me souviens plus très bien non plus. Pas revu les films depuis... bin depuis l'époque.

Sinon, ce serait cool qu'un label genre LLL par exemple nous sorte les 3 Rocky de Conti remasterisé en intégrale.

Odelay a écrit :Sinon, ce serait cool qu'un label genre LLL par exemple nous sorte les 3 Rocky de Conti remasterisé en intégrale.

Oh que oui !

Et le 5, et le 6... Mais surtout le 5, y'a rien !

Louable souci de continuité dramatique ou poil aussi épais et entortillé qu'une vrille dans la main ? Après avoir sué sang et eau sur le premier Rocky pour un résultat dont nos esgourdes portent toujours la triomphale marque, Bill Conti fit montre dès les opus suivants d'une propension en rien coupable au recyclage. Entre autres ostensibles transfusions, il y a l'émouvant suaire musical dont il recouvre le corps de Mickey lors du troisième épisode, et qui, deux volets plus tard, s'en revient pour habiller les souvenirs de Rocky, solitaire et mélancolique parmi les vestiges de son ancienne salle d'entrainement. Et d'ailleurs, puisqu'il est question de ce film mal-aimé, je n'ai pas souvenir que le numéro V affiche beaucoup de musique réellement originale au compteur. Un gros morceau se détache néanmoins : le combat de rue final, dans lequel notre Étalon italien favori, 25 ans avant l'arrivée tonitruante d'un Ludwig Göransson sans complexe, découvre pas mécontent les plaisirs raffinés du hip-hop symphonique. Faisant les frais à l'écran d'un mixage pas respectueux pour deux sous, ce morceau d'adrénaline pure se révèle ici bien mieux à son avantage, même constellé de bruits parasites. Patience ! Elle finira par débouler un jour, cette foutue intégrale de la saga...

Bill Conti est annoncé par FimMusic Reporter sur Roselli's Way, un biopic sur Jimmy Rosseli. Mais bon, si on lit l'article, le projet n'en est qu'à ses balbutiements: il n'a même pas encore de réalisateur

Ecoute de mon CD de For Your Eyes Only, que je n'avais jamais pu écouter jusqu'ici car absent des sites de streaming. Bon, clairement c'est pas la meilleure BO de Bond que j'ai pu entendre mais c'est sympa quand même. C'est très imprégné de son époque et du disco pop, avec pas mal de synthé et des rythmes très groovy. N'empêche que le job est bien fait, avec plusieurs morceaux de suspense assez réussis, une réutilisation du thème assez entrainante et quelques pistes jazz inspirés. Pas très mémorable, mais bon moment au final.

Bien, mais je préfère John Barry.

C'est rien de le dire. Conti a pourtant un savoir-faire orchestral (F.I.S.T) qui pourrait faire mouche sur du Bond : mais là, on lui a visiblement demandé de faire de la pop bien marquée par son temps, en évacuant le côté classe/british/haut de gamme de Bond (la même erreur sera commise avec Serra), et franchement ce n'était pas glorieux déjà à l'époque (j'ai vu le film à sa sortie, et jamais je n'ai cherché le LP), parfois à la limite de la parodie quand on réécoute maintenant même s'il y a un côté fun sympa. Pour moi le meilleur reste la chanson (j'aime beaucoup son ambiance sous-marine), le reste, bof bof... Pourtant ses Rocky et d'autres ont très bien vieilli, mais il n'a pas renouvelé l'exploit.

Haricolin a écrit : ↑mar. 26 nov. 2024 16:15c'est sympa quand même. [...] Pas très mémorable, mais bon moment au final.

Le grand architecte de l'hyperbole, le calife embabouché du vocable dithyrambique, le président-directeur général de la formule à haut potentiel de défragmentation a encore frappé ! Rico, petit scarabée, For your Eyes Only eût mérité de moins caoutchouteux compliments. Bien sûr, en (re)voyant le film, il n'a pu échapper à ta sagacité que la ribouldingue à paillettes de Conti sautillait allègrement à côté de la plaque — reconnaissons, pour sa défense, que les images de ce 007 en Marcel ne font pas grand-chose pour l'aider. La chose, qui a le sens du rythme chevillé au corps, reste malgré tout supra-jouissive, un régal d'écoute faisant fi du moindre garde-fou. Et surtout, cette débauche disco est le très odorant fumier des mottes collantes duquel jaillit, trois ans plus tard, le thème mythique d'un joyau cathodique qui ne l'est pas moins. En un mot comme en cent : indispensable !

Oui pour le disco, mais pour le "retour au classicisme" que ce James Bond était supposé incarner (après les changements d'échelle de L'Espion... et Moonraker), c'est limite !

Ce qui me fait penser que, peut-être, une édition LLL pourrait voir le jour un de ces quatre. L'occasion de troquer mon CD illégal contre une réédition ad hoc ?

À quand un cycle fructueusement dédié à Bill Conti, mon brave Rico affamé d'horizons inimaginés ? Tant et plus de choses succulentes se bousculent dans son corpus, tel Wrongfully Accused, qui apporte la preuve par trois, par quinze et même cent qu'un premier degré boulonné de bas en haut du papier à musique compte parmi les meilleurs alliés des pantalonnades ventrues. Je sors tout juste d'une nouvelle écoute, et cette fois encore ses généreux panaches de suspense et d'action, son Love Theme que je ne saurais trop préconiser à l'usage de l'imminente Saint Valentin et bien sûr son formidable concerto pour violon taquin m'ont enthousiasmé sans réserve. Il demeure hélas une question consubstantielle à mes allègres bonds de cabri : verrons-nous l'autre "leslienielsènerie" de Conti, à savoir Spy Hard, arrachée un jour prochain du néant ? Je ne me sens pas la témérité de me rafraîchir la mémoire in situ, mais il me semble me souvenir d'un feu symphonique haranguant avec autant d'énergie que Wrongfully Accused le carrousel péristaltique des gags de bac à sable.

Lee Van Cleef a écrit : ↑mar. 4 févr. 2025 17:35 À quand un cycle fructueusement dédié à Bill Conti, mon brave Rico affamé d'horizons inimaginés ?

Le soucis avec Bill Conti est le même que je peux avoir avec d'autres compositeurs comme Poledouris ou Doyle, c'est que j'ai quasi rien vu de lui. 6 films à tout casser, et y a 5 Rocky dans le lot mdr. Il faut que j'arrive à trouver ces films mais c'est pas si simple que ça (et faut que je me motive aussi).

Haricolin a écrit : ↑mar. 4 févr. 2025 17:58

Lee Van Cleef a écrit : ↑mar. 4 févr. 2025 17:35 À quand un cycle fructueusement dédié à Bill Conti, mon brave Rico affamé d'horizons inimaginés ?

Le soucis avec Bill Conti est le même que je peux avoir avec d'autres compositeurs comme Poledouris ou Doyle, c'est que j'ai quasi rien vu de lui. 6 films à tout casser, et y a 5 Rocky dans le lot mdr. Il faut que j'arrive à trouver ces films mais c'est pas si simple que ça (et faut que je me motive aussi).

Je ne peux que te conseiller pour démarrer à rebours son Thomas Crown d'une folle élégance (à l'image du film).

Je me souviens de mon extase en écoutant The Right Stuff sur mon Varèse (cuplé avec North and South), et ensuite ma déception en réalisant que c'était tout piqué sur les Planètes de Holst

Right Stuff c'est surtout le concerto de Tchaikovski pour violon... le premier mouvement... mais c'est le réalisateur (selon les dires de Conti) qui voulait que ce soit ainsi...





Holst et ses Planètes sont un peu beaucoup très présentes dans Masters of the Universe... mais bon...





Masters of the Universe qui pour moi est un album à avoir... rien que pour le morceau suivant...



Et je me demande qui a bien copié son thème de Rocky pour une émission comique de RTL ?!

Où l'on reparle de l'agent double zéro et de ses aventures basses de plafond — dont l'affiche, chaque fois qu'elle vient à dériver devant mes yeux encataractés, m'évoque irréfutablement le titre français d'une autre pochade d'espionnage signée Jess Franco : Deux Espionnes avec un Petit Slip à Fleurs. Le disque eunuque ne présentant qu'un intérêt voisin lui aussi de zéro, je me suis finalement résolu à fureter aux quatre coins du Net à la recherche d'une planche de salut... que j'ai bel et bien dénichée, gentlemen. Et tant pis pour sa provenance sur laquelle je ne peux spéculer sans qu'une indicible horreur ne glace la moelle de mes os ! Premier constat, la musique de Bill Conti n'arbore pas tout à fait la patine "classique" dont sa cadette Wrongfully Accused étincelle avantageusement. Ceci étant, entre un ton pop-rock achalandé de main de maître et de gouleyantes saillies parodiques qui voient le compositeur tirer avec brio son chapeau melon à quelques-uns de ses excellents confrères, le résultat ne donne vraiment pas lieu de s'en navrer.

Lee Van Cleef a écrit : ↑sam. 8 févr. 2025 15:07 Le disque eunuque ne présentant qu'un intérêt voisin lui aussi de zéro, je me suis finalement résolu à fureter aux quatre coins du Net à la recherche d'une planche de salut... que j'ai bel et bien dénichée, gentlemen. Et tant pis pour sa provenance sur laquelle je ne peux spéculer sans qu'une indicible horreur ne glace la moelle de mes os !

Je vois que c'est publié par le bon Jfravixthunder. Que de BO postée par ses soins j'ai pu écouter alors qu'elles n'étaient dispos nulle part ailleurs.