En même temps en dehors de Williams...?

Band of Brothers, suite n°1… Voilà une musique qui me hante et je dois impérativement écouter de façon régulière.
Fortuitous encounter, dans Tombstone de Broughton.

Moi en ce moment c'est le thème de Congo :

http://www.youtube.com/watch?v=soC1H7P0 ... re=related

Moi c'est "Guns of San Sebstian" de Morricone que la pub (Gaz de France Lyonnaise des eaux ) n'a pas réussi à saborder.

Bespin a écrit :La musique de film qu'il m'arrive le plus souvent de siffler, c'est le Love Theme de Empire Strikes Back.

à siffler ? >>>

as tu essayé de siffler le thème d'Alien de J.Goldsmith ? pas facile celui là.

Arrf….. il y en a tellement que je ne sais laquelle choisir, a brule pourpoint le theme d’amour « du casse » ennio morricone,
Mountain and sunset « de john barry » vertigineux et entêtant, si j’ai le malheure de me retrouvé les skis aux pieds sur une piste pour papy, j’ai ça dans la tête et deviens pour quelques instants james bond.
Un homme et une girl « de sarde » reviens régulièrement aussi…..

Voilà un thème qui m'a longtemps hanté avec ses accords de guitare à la sonorité quasi-aquatique, ses scansions de cordes, son furtif contrepoint au hautbois...

Un autre morceau qui m'a longtemps hanté et me hante encore, entre cuivres, bouzouki, clavecin et percussion, une dynamique qui sous-entend une certaine fatalité.

Voilà, une autre qui n'a pas fini de me hanter pour l'éternité sans doute.

Il sera ma conclusion, ce qui fut une véritable claque dans la figure pour moi, ce thème m'a bouleversé à vie, marqué au fer rouge! Il y en a bien d'autres chez ce compositeur, mais celui-là tient une place particulière.

C'est drôle j'écoute l'album pile en ce moment, et c'est vrai que ce thème est marquant une réedition des Hits français complets remasterisés de Morricone serait sans doute bienvenue

Pareil pour le Casse

Francis lai : symphonie pour le cirque……. Cette musique m’est resté longtemps dans la caboche parmi les nombreux autres thèmes de se compositeur.



Wojciech Kilar : love remembered. Juste magnifique.


Michel colombier : l’heritier. Tout comme son collègue de roubaix, c’est intemporel.


Et pour rester Français pour finir dans cette deuxième salve de thème entêtant, un petit François de Roubaix :

Ethar, il existe une compil sortis l’année derniere qui regroupait a peu pres tout les thémes remasterisé d’ennio morricone « 10 CD » je dis a peu près car de mémoire « il en manquait un wagon »
Tout comme Bolognini, verneuil aimait tout ce que morricone composait pour ses films…. Quand il décidait du choix des morceaux pour accompagner ses films, il était obligé de choisir parmi des thèmes tous plus magnifique les uns que les autres et s’était de son propre aveux, une vrais déchirure.
Il balançait aussi un paquet de pognion dans les sessions d’enregistrement afin que morricone fasse au mieux pour l’époque.
En ce qui concerne le casse il n’as pas réellement besoin d’être remasterisé « un cd du casse est sortis sur un label italien » je ne crois pas qu’il est été remasterisé, il l’ont ressortis car épuisé a la vente.
Pour i comme icare, il a été remasterisé en 2003 et en 2008 en version 19 titres avec les rejet de verneuil…. Absolument somptueux !
Hélas épuisé à la vente, trouvable mais a des prix vraiment prohibitif, c’est d’ailleurs une honte.

Concernant I comme Icare, j'ai toujours eu une préférence par contre pour ce thème que je trouve très réussit au niveau du développement harmonique. C'est un peu une sorte de passacaille infernale et dissonante qui se répète inlassablement avec en contrepoint plusieurs motifs instrumentaux qui se superposent. Du même compositeur, l'air de piano dans Les Amants d'Outre-Tombe est véritablement obsédant également.

Julien a écrit :Concernant I comme Icare, j'ai toujours eu une préférence par contre pour ce thème que je trouve très réussit au niveau du développement harmonique. C'est un peu une sorte de passacaille infernale et dissonante qui se répète inlassablement avec en contrepoint plusieurs motifs instrumentaux qui se superposent.

Magnifique. "Du bon usage de l'ostinato", à 1000 lieues des stéréotypes hollywoodiens actuels.
Merci pour ce lien.

Julien a écrit :Concernant I comme Icare, j'ai toujours eu une préférence par contre pour ce thème que je trouve très réussit au niveau du développement harmonique. C'est un peu une sorte de passacaille infernale et dissonante qui se répète inlassablement avec en contrepoint plusieurs motifs instrumentaux qui se superposent. Du même compositeur, l'air de piano dans Les Amants d'Outre-Tombe est véritablement obsédant également.

Deux excellents morceaux effectivement auxquels on ne pense pas toujours. Je les adore pour ces raisons d'ailleurs.

J'ai choisis I COMME ICARE comme sonnerie pour mon phone.

Janus a écrit :

Voilà, une autre qui n'a pas fini de me hanter pour l'éternité sans doute.

Tiens , voilà que je découvre avec stupeur que l'ami Janus apprécie assez Bruno Nicolai, très bon compositeur au demeurant, et en particulier sur une partition comme l'excellent Défense de Savoir en effet, mais qui passa une bonne partie de sa carrière, sans doute à son insu d'ailleurs, à délivrer des bandes originales très très à la manière de Morricone (et Défense de Savoir n'y fait pas exception loin de là), afin de contenter bien des réalisateurs qui l'engageaient précisément dans l'objectif qu'il imite plus ou moins le style du maestro... Et là il me revient en mémoire une fameuse discussion où nous évoquions ces BO "à la manière de" et en particulier une certaine partition de Talgorn dirons-nous pour ne pas raviver le débat au cours de laquelle tu ne tarissais pas de médisances à l'égard de ce pauvre Frédéric qui avait eu le malheur de proposer une partition très très à la manière de Williams... et plus généralement à l'égard disais-tu de tout compositeur qui composerait "très très à la manière de" (grosso modo, pour résumer)...
Ça me rassure donc un peu de te prendre en flagrant délit de tolérance à l'égard de l'ami Bruno, ça prouve qu'il t'arrive de temps en temps à toi aussi de t'arranger avec tes positions les plus tranchées (et je ne doute pas que tu saches y trouver bien des justifications douteuses, comme nous le faisons tous pour tenter d'expliquer nos propres contradictions ).
Comme quoi, quand une esthétique te plait bien, tu te soucies moins de savoir si c'est très conforme au style d'un autre, et je trouve que c'est heureux comme ça !

N'attends de ma part aucune explication car je n'ai jamais eu peur de la contradiction en musique. Et je ne suis jamais à une contradiction près. Tu sais bien que la musique est une grande garce qui nous amène tôt ou tard à nous contredire.

J'ai toutefois une petite explication.

Sur DEFENSE DE SAVOIR, Bruno Nicolai a presque surpassé MORRICONE, sauf avec le tout premier thème qui lorgne trop du côté de Chi mai en beaucoup moins bon et que je n'aime pas du tout, alors que TALGORN sur ASTERIX, aussi maîtrisée est sa partition, il ne surpasse pas du tout WILLIAMS. il reste en dessous. Il manque à sa partition, fort bien écrite, je te l'accorde, un zeste d'inspiration supplémentaire et de personnalité qui m'aurait au moins rendu plus indulgent à son égard, faute de faire de moi un inconditionnel. Sinon, j'ai très peu de NICOLAI sur mes étagères à cause de cela . Je me souviens qu'une fois on essaya de me piéger - époque où je n'étais qu'un "morriconien" novice - avec une partition de NICOLAI en me faisant croire que c'était MORRICONE. Le piège n'a pas du tout fonctionné. Le thème principal mélangeait ceux respectifs de LA CITE DE LA VIOLENCE et du CLAN DES SICILIENS. Sauf que c'était bien en dessous des originaux et que dans les orchestrations j'ai bien vu, ou plutôt, entendu, que quelque chose clochait. Donc, non, cette musique ne m'a pas intéressé comme d'autres de BRUNO NICOLAI. D'ailleurs, ma B.O. préférée de NICOLAI est CANOSSA qui n'a pas grand chose à voir avec MORRICONE et, au contraire, mon cher Taboulez - et ceux qui me connaissent le savent - je me suis davantage intéressé à NICOLAI lorsqu'il se détacha du style de son illustre compatriote comme, par exemple, sur MICHELANGELO. Disons que DEFENSE DE SAVOIR est l'une des rares exceptions qui confirme la règle. Et toc!

Plus globalement, je conçois très bien l'influence et si on remonte à l'ère Romantique, on s'aperçoit que beaucoup de compositeurs ont finalement composé comme BEETHOVEN, et personne n'y trouve à redire, surtout pas les admirateurs de cette époque musicale. On pourrait d'ailleurs s'arrêter sur la démocratisation de l'art et de l'individualisation du créateur du XXème siècle, si tu vois à ce quoi je fais allusion...mais il y manquerait Kfigaro pour un tel débat... Ceci-dit, si on parle d'influence, je trouve réussie la composition de FRANCO PIERSANTI sur IL GRANDE FAUSTO , car si le fantôme de MORRICONE hante cette partition, le style reconnaissable du compositeur y reste néanmoins parfaitement visible. Je trouve donc tout-à-fait naturel et légitime que des musiciens d'aujourd'hui subissent l'influence de leurs aînés, qu'il s'agisse de HERRMANN, WILLIAMS, MORRICONE, GOLDSMITH, ROTA, etc... ça n'aurait rien de nouveau...Ils ont marqué la musique de leur temps. Après, si c'est juste imiter leurs styles respectifs sans rien transcender, c'est vrai que c'est vite ennuyeux.

je n'ai jamais vraiment accrocher non plus avec la musique de nicolai a quelques exeption pres bien sur.... j' ai toujours trouvé qu'il faisait du "sous morricone" je pense d'ailleurs que si j'avais decouvert la musique de film par nicolai cela aurait été sans doute plus facile de rééllement apprecier son travail en passant ensuite par morricone.... mais j'ai été éblouis par le maître avant.....
Celas dis il y as quand même de tres velle chose chez ce compositeur dont je n'ai que 5 pieces " qui ressortent souvent d'ailleurs"

Alors en ce moment je n'arrête pas de siffloter THE WIND AND THE LION de JERRY, le fameux thème de l'attaque de la villa:



une suite en live pas si mal interprétée,ça dépote regardez le percussionniste .

et l'original démentiel:

Et petite précision à propos de DEFENSE DE SAVOIR, c'est surtout le thème que j'ai posté ici que je trouve remarquable, le reste déjà un peu moins. Sans ce thème, je n'aurais pas acheté le cd.

Mais comme je suis un bon joueur et que je tiens à mon intégrité intellectuelle, je vais, mon cher Taboulez, te donner beurre à ton pain.

Figure-toi que j'aime beaucoup la partition que WILLIAM SCHELLER a composée pour L'ECRIVAIN PUBLIC de JEAN-FRANCOIS AMIGUET...Et pour ne pas être totalement hors sujet, je doit dire que le thème principal et la Plage N°12 "Hungaria" m'ont hanté pendant quelque temps...Pourtant, ce que Scheller composa pour ce film me paraitra toujours une superbe imitation de la musique de chambre de l'ère Classico- romantique, si bien qu'en écoutant cette partition totalement anachronique, en partant du principe que je ne connaisse pas l'auteur, j'imaginerais volontiers un contemporain à SCHUBERT, voire un descendant de MOZART par certains aspects de sa musique. Mais l'inspiration thématique est là, la qualité d'écriture et l'exécution merveilleuse du Quatuor Parisii et de Huseyin Sermet au piano. Cependant, au-delà de l'apparente imitation magnifiquement rendue, la plage N°12 révèle avec la dextérité d'un musicien qui connaît son métier une délicieuse mélodie très caractéristique de WILLIAM SCHELLER. Pas étonnant que cette plage soit finalement ma préférée du disque. Voilà donc une seconde contradiction à mes principes qui ne manque pas d'ambiguïté, finalement.

Je viens tout juste de revoir Thief, dont la sombre et hypnotique beauté m'a une nouvelle fois fait succomber (diantre, quel film ! L'un des plus grands de son auteur, je vous l'affirme), et il m'est impossible, depuis lors, d'ôter de mon esprit la guitare rugissante de Confrontation qui enflamme la vendetta finale. Unique morceau du score, si je ne m'abuse, à n'avoir pas été écrit par Tangerine Dream (c'est cette vieille ganache de Craig Safan qui s'y est collée), il reste à mes yeux l'une des fusions entre la musique et l'image les plus maousses que nous ait données Michael Mann.

Janus, je me doutais bien que tu tenterais la pirouette de la diversion, mais ça ne prend pas avec moi l'ami, les ficelles sont trop grosses .

Taboulez a écrit :Janus, je me doutais bien que tu tenterais la pirouette de la diversion, mais ça ne prend pas avec moi l'ami, les ficelles sont trop grosses .

Non, il n'y a aucune ficelle, pas même un fil de soie, mon propos se tient très bien tout seul si tu y regardes de près.