Outre le musical "Sherlock Holmes" de Leslie Bricusse, dont je parle dans un autre topic, j'ai adoré deux scores de séries TV anglaises. Il s'agit de "The Hour" (Daniel Giorgetti et Kevin Sargent), qui propose un score jazzy à l'ambiance fim noir, et de "The Paradise" (Maurizio Malagnini), assez cristallin et enjoué.
Hélas pour ce dernier, il faut se contenter d'un simple téléchargement pour la musique de la seconde saison, que je trouve d'ailleurs encore meilleure que pour la première saison. Dommage...
Enfin, il y a tout de même un avantage : j'ai pu mettre le CD de la saison 1 et le CD-R de la saison 2 dans un boîtier double disques.
Rik Spoutnik a écrit :La partition de Marc Streitenfed pour Prometheus est particulière. C'est assez atmospherique, m^me dans les parties axées sur l'action.
Effectivement, rien de mémorable pour ma part, et même si je l'ai plusieurs fois écouté, la même impression se dégage à chaque fois fatalement : à la fin de l'écoute, il me semble ne pas l'avoir écouté. Un score si transparent, si lisse, si impersonnel qu'il ne laisse aucun souvenir. A titre personnel (et bien que cela ne soit guère noble non plus comme écoute, ni d'ailleurs comparable), je préfère l'expérience d'un "Oblivion" de M83 ou d'un "Tron Legacy" de Daft Punk ou d'un "Gravity" de Price qui me laisse au moins une trace légère en fin de parcours.
En pleine écoute du LORD OF THE RINGS de Leonard Rosenman : un morceau de choix dans la filmo du compositeur, peut être l'un de ses scores les plus populaires, et pourtant, pas facile d'accès, car extrêmement atonal, agressif et dissonant, comme souvent chez Rosenman ! Très inspiré de l'écriture des viennois du début du XXe siècle et notamment de Schoenberg, le score permet à Rosenman de faire culminer tous ses tics d'écriture habituel, notamment ses formules rythmiques mécaniques et répétitives de clavecin - repris de THE CAR - et ses fameuses pyramides de dissonances. Très massive, la partition de LORD OF THE RINGS est un véritable rouleau-compresseur musical, qui peut paraître indigeste sur la longueur, mais qui s'avère d'une complexité ahurissante pour un film d'animation - c'est d'ailleurs l'un des films les moins intéressants de Ralph Bakshi, car très sage et peu inspiré au final, d'ailleurs, l'utilisation de la rotoscopie me semble moins inventive que dans WIZARDS, son film précédent, totalement psychédélique et expérimental -
L'utilisation des choeurs apporte une dimension démoniaque/mystique au score, tandis que certains passages sont totalement apocalyptiques et incroyablement enragés, comme la confrontation avec le Balrog dans les mines de la Moria. Il y a aussi le thème principal, mélodie joyeuse et sautillante qui inspirera Rosenman pour le thème de STAR TREK IV quelques années plus tard - quelques surprises au niveau orchestration : l'utilisation réussie de waterphone et même du Blaster Beam durant la bataille avec le Balrog ou pour la bataille finale dans le gouffre de l'Helm (un an avant que Jerry Goldsmith s'en serve dans STAR TREK THE MOTION PICTURE !), ainsi que du ram horn dans l'introduction et la bataille conclusive ! On trouve aussi un chant apaisé pour Mithrandir, qui semble sortir tout droit d'une comédie musicale (on devine ici l'influence des hymnes britanniques traditionnels : il y a un côté Gustav Holst évident dans l'écriture mélodique, certains passages m'ont fait penser à la section centrale du "Jupiter" des PLANETES de Holst !), un thème sautillant et très cartoonesque pour Gollum, un motif pour les cavaliers noirs, et bien sûr des choeurs déchaînés pour la bataille finale dans le gouffre de l'Helm. Au final, l'album d'Intrada est assez indigeste, difficile de l'écouter d'une traite (comme souvent chez Rosenman), mais la sauvagerie et la puissance de sa musique est assez incroyable pour un film d'animation de ce genre !
Contre toute attente — sous-entendu : d'habitude je ne peux pas le piffrer — la partition de Djawadi pour Westworld passe mieux sur album que dans la série. Il y a quelques idées vraiment réussies et un joli travail sur l'électronique. Après, perso j'ai viré les pistes "reprises de chanson en MIDI" parce qu'on fait pas ça à Radiohead. Non, non.
J'allais justement parler de ce Westworld de Djawadi : j'ai regardé le 1er épisode de la série sur OCS hier et j'ai bien aimé (envie de continuer ). Et du coup, j'ai acheté l'album sur Amazon, album que j'ai écouté ce matin : j'aime vraiment beaucoup D'ou mon coup de coeur du moment.
Après, contrairement à de nombreuses personnes ici, je ne suis pas réfractaire à Djawadi et j'aime bien ce qu'il a composé, que ce soit pour Game of Thrones, Warcraft (que j'aime beaucoup aussi), Fright Night ou encore Iron Man. Bref, moi j'aime bien Djawadi !
Moi ce qui me gêne souvent chez Djawadi, c'est qu'il est généralement très maladroit dans sa manière d'harmoniser ses mélodies. Après je suis loin de tout connaître et y a quand même pas mal de choses que j'aime beaucoup cela dit, son Warcraft en particulier, et quelques pistes de Game Of Thrones. Pour l'instant j'ai bien aimé ce que j'ai pu entendre de Westworld, donc j'écouterai certainement l'album d'ici peu.
Pendant mon cycle autour du violoncelle, plutôt que de rester dans le domaine du concert en partant du Baroque jusqu'au Contemporain, j'ai fait quelques incursions par le Septième Art, d'abord par la merveilleuse rencontre entre Yo-Yo Ma et Ennio Morricone, mais aussi par The Betrayal - Nerakhoon de Howard Shore et la violoncelliste Sophie Shao, puis Un Divan à New York de Sonia Wieder-Atherton. Il ne s'agit pas seulement de sa propre musique qui s'appuie surtout sur un thème principal fugué, rustique et dynamique, mais aussi de ses transcriptions pour violoncelle et piano (avec le pianiste Bruno Fontaine) de deux extraits du Night and Day de Cole Porter et de son interprétation de la magnifique Bachiana Brasileira n°1 de Heitor Villa-Lobos. Si on rajoute à cela une chanson de Paolo Conté que j'ai toujours beaucoup aimée, "Via con me", je ne peux que me dire comblé. Et enfin, le très beau violoncelle romantique et mélancolique de Juan Ignacio Emme qui illumine entre simplicité et délicatesse Amaren Eskuak de Pascal Gaigne.
Chouette programme ! J'ignorais que Sonia Wieder-Atherton avait œuvré dans la BO, je ne connais que son très beau CD "Chants juifs". Il faudra que je jette une oreille à ce divan new-yorkais. Par contre, Amaren Eskuak et le Ma/Morricone, je connais et apprécie aussi beaucoup.
Comme un rayon de soleil traversant une couche nuageuse de musiques franchement pas terribles (faut dire qu'il compose beaucoup le coquin), Fences de Marcelo Zarvos a agrippé mon oreille ce weekend. La douceur de l'album, porté par un thème volontairement maladroit, m'évoque d'ailleurs un curieux mélange entre Goldenthal et Portman. En sus, trois chansons parfaitement dans le ton et l'esprit.
J'écoute cette courte BO de chez Varèse en ce moment
Ca me fait penser que d'une part George Fenton est un grand compositeur sous-estimé et que d'autre part, dans la série des deluxe, Varèse devrait nous offrir l'intégrale de cet exercice de style à la Herrmann très maîtrisé.
Bien d'accord avec toi ! Et je garde un souvenir ému de ce thriller vu au cinoche à l'époque.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Coucou. Depuis la sortie du film 50 Nuances de Grey, je suis devenue fan de The Weeknd. Le single Earned It est le morceau que j’aime le plus dans le film. J’attends avec impatience que le prochain soit vite disponible dans les salles. En attendant, la première B.O. intitulée I Don’t Wanna Live Forever a été dévoilée.
Je suis en écoute du premier CD d'Alien édité par Intrada. C'est vraiment excellent. J'ai beaucoup apprécié le côté horrifique de la partition. Jerry Goldsmith est un maître lorsqu'il s'agit de retranscrire la peur ou l'oppression.
Gros coup de coeur sur Living in the Age of Airplanes (James Horner). Musique du monde, musique des rêves, musique des cieux. James Horner raconte l'histoire de l'Homme, l'histoire de son progrès fou et nous invite à un voyage vers le sommet de son talent...
À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.