Alcibiade a écrit :Je ne me sépare jamais de mon kit Joel mcNeely/Herrmann !

Que ce soit Psycho, Vertigo, Twilight dimension, Marnie, The trouble with Harry, Citizen Kane, The 3 Worlds of Gulliver, Torn Curtain, The day the earth stood still, North by Northwest ou Fahrenheit 451 ! Réinterprétation rigoureuse, clarté du son, passion herrmannienne et fidélité consommée ; je ne m'en lasse pas ! Mais qu'il serait bon de voir un petit McNeely derrière "Beneath the 12 mile reef". Le Kritzerland est sublime pour le rendu, et des efforts considérables ont été faits de ce côté ; mais rien ne pourra m'ôter de l'esprit qu'une participation renouvelée de McNeely à cet Herrmann saura ajouter quelque chose à cette partition marine. Quant au "The 7th voyage of Sinbad" de Debney, je ne sais pas pourquoi : je le trouve certes bien mais inexplicablement trop scolaire, allez savoir pourquoi ! En attendant, que de fougue belliqueuse aussi dans le "Jason and the argonauts" de Broughton !
Bref, Herrmann forever !
Oh que je te comprend ! Je n'ai pas tous les CDs cités ("Marnie" vaut le coup côté interprétation ? Et Citizen Kane, par rapport au précédent réenregistrement ?), mais j'adore son Fahrenheit 451 et surtout son The trouble with Harry, merveilleusement enregistré en plus (dans une perspective orchestrale "naturelle" mais détaillée.
Concernant le "The 7th voyage of Sinbad" de Debney, j'ai un peu le même sentiment que toi et je pense savoir pourquoi : la volonté de respecter les tempi originaux (très rapides) a pu conduire à une interprétation un peu raide, probablement réalisée au clic-track... C'est un bon principe général de respecter l'original, mais il suffit d’écouter par exemple le magnifique réenregistrement Decca de "Gulliver" pour redécouvrir cette partition, pour l'entendre enfin respirer avec naturel et poésie... "Trees", en particulier.
Globalement j'aime beaucoup ces réenregistrements Varèse, contrairement à beaucoup j'apprécie leur perspective "concert" qui permet de les écouter comme si l'on était face à un orchestre, sans coups de zoom excessifs sur les instruments. Quand on a par ailleurs les originaux, ils deviennent très complémentaires.