Réussir à homogénéiser des partitions fourre-tout, pleines de notes et d'influences éparses comme une valise débordant de linge sur laquelle on sauterait à pieds joints pour que tout rentre, n'est pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui encore moins, les génies d'antan adeptes des furieux métissages sonores (Schifrin, Morricone, de Roubaix) n'ayant guère vu leurs dignes apôtres se bousculer au portillon. La surprise Footnote n'en a ravi que davantage mes oreilles anesthésiées. Voilà un score ivre de sa liberté anar, et plaçant tout en bas de ses préoccupations un quelconque ordre hiérarchique. Il faut entendre avec quel brio Amit Poznansky emballe des pistes bourrelées de cuivres qui ne jureraient pas dans un film d'action, explore des champs rocailleux où rôdent des silhouettes abstraites puis, sans crier gare, invoque une ironie goguenarde donnant presque à penser que toute l'affaire n'était pas bien sérieuse. Ce qu'on aurait grand tort de croire. Nom d'un katana en terre cuite, si cette petite merveille n'avait pas dû patienter quelques années pour accoster mon conduit auditif, nul doute que je lui aurais réservé une place de luxe au sein de mon top 2011 pour UnderScores !

Lee Van Cleef a écrit :Réussir à homogénéiser des partitions fourre-tout, pleines de notes et d'influences éparses comme une valise débordant de linge sur laquelle on sauterait à pieds joints pour que tout rentre, n'est pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui encore moins, les génies d'antan adeptes des furieux métissages sonores (Schifrin, Morricone, de Roubaix) n'ayant guère vu leurs dignes apôtres se bousculer au portillon. La surprise Footnote n'en a ravi que davantage mes oreilles anesthésiées. Voilà un score ivre de sa liberté anar, et plaçant tout en bas de ses préoccupations un quelconque ordre hiérarchique. Il faut entendre avec quel brio Amit Poznansky emballe des pistes bourrelées de cuivres qui ne jureraient pas dans un film d'action, explore des champs rocailleux où rôdent des silhouettes abstraites puis, sans crier gare, invoque une ironie goguenarde donnant presque à penser que toute l'affaire n'était pas bien sérieuse. Ce qu'on aurait grand tort de croire. Nom d'un katana en terre cuite, si cette petite merveille n'avait pas dû patienter quelques années pour accoster mon conduit auditif, nul doute que je lui aurais réservé une place de luxe au sein de mon top 2011 pour UnderScores !

Un petit lien? Une pt'tite référence? Si c'est pas abuser, bien sûr…

Lee Van Cleef a écrit :Réussir à homogénéiser des partitions fourre-tout, pleines de notes et d'influences éparses comme une valise débordant de linge sur laquelle on sauterait à pieds joints pour que tout rentre, n'est pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui encore moins, les génies d'antan adeptes des furieux métissages sonores (Schifrin, Morricone, de Roubaix) n'ayant guère vu leurs dignes apôtres se bousculer au portillon. La surprise Footnote n'en a ravi que davantage mes oreilles anesthésiées. Voilà un score ivre de sa liberté anar, et plaçant tout en bas de ses préoccupations un quelconque ordre hiérarchique. Il faut entendre avec quel brio Amit Poznansky emballe des pistes bourrelées de cuivres qui ne jureraient pas dans un film d'action, explore des champs rocailleux où rôdent des silhouettes abstraites puis, sans crier gare, invoque une ironie goguenarde donnant presque à penser que toute l'affaire n'était pas bien sérieuse. Ce qu'on aurait grand tort de croire. Nom d'un katana en terre cuite, si cette petite merveille n'avait pas dû patienter quelques années pour accoster mon conduit auditif, nul doute que je lui aurais réservé une place de luxe au sein de mon top 2011 pour UnderScores !

Je partage entièrement ton ressenti sur cette petite merveille d'autant plus que le dernier extrait m'évoque une poétique proche en insolence d'Alfred Schnittke.

Denshaotoko a écrit :En pleine écoute de Rubinrot (Rouge Rubis), musique d'un film allemand de 2013 composée par Philipp F. Kölmel… Et ma foi, c'est bien!

Sur ton avis (et après écoute des extraits, évidemment ), mon cher Den, je viens de le commander.

DarkCat a écrit :

Denshaotoko a écrit :En pleine écoute de Rubinrot (Rouge Rubis), musique d'un film allemand de 2013 composée par Philipp F. Kölmel… Et ma foi, c'est bien!

Sur ton avis (et après écoute des extraits, évidemment ), mon cher Den, je viens de le commander.

Tu me diras ce que tu en as pensé

Janus a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :Réussir à homogénéiser des partitions fourre-tout, pleines de notes et d'influences éparses comme une valise débordant de linge sur laquelle on sauterait à pieds joints pour que tout rentre, n'est pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui encore moins, les génies d'antan adeptes des furieux métissages sonores (Schifrin, Morricone, de Roubaix) n'ayant guère vu leurs dignes apôtres se bousculer au portillon. La surprise Footnote n'en a ravi que davantage mes oreilles anesthésiées. Voilà un score ivre de sa liberté anar, et plaçant tout en bas de ses préoccupations un quelconque ordre hiérarchique. Il faut entendre avec quel brio Amit Poznansky emballe des pistes bourrelées de cuivres qui ne jureraient pas dans un film d'action, explore des champs rocailleux où rôdent des silhouettes abstraites puis, sans crier gare, invoque une ironie goguenarde donnant presque à penser que toute l'affaire n'était pas bien sérieuse. Ce qu'on aurait grand tort de croire. Nom d'un katana en terre cuite, si cette petite merveille n'avait pas dû patienter quelques années pour accoster mon conduit auditif, nul doute que je lui aurais réservé une place de luxe au sein de mon top 2011 pour UnderScores !

Je partage entièrement ton ressenti sur cette petite merveille d'autant plus que le dernier extrait m'évoque une poétique proche en insolence d'Alfred Schnittke.

Ô Janus, noble compagnon et puits de connaissance sans fond, saurais-tu par hasard si Poznansky a connu depuis d'autres occasions de briller ainsi de mille feux ? Pour ce que j'en sais, le gaillard n'est malheureusement pas (tout du moins, pas encore) un parangon de prolixité.

Denshaotoko a écrit :Tu me diras ce que tu en as pensé

Yep !
As-tu aussi acheté la suite "Saphirblau" ?

DarkCat a écrit :

Denshaotoko a écrit :Tu me diras ce que tu en as pensé

Yep !
As-tu aussi acheté la suite "Saphirblau" ?

Non, il me semble qu'il y a bien moins de score sur le CD car bien trop de chansons. J'attends de voir le film, lol

Lee Van Cleef a écrit :Réussir à homogénéiser des partitions fourre-tout, pleines de notes et d'influences éparses comme une valise débordant de linge sur laquelle on sauterait à pieds joints pour que tout rentre, n'est pas à la portée du premier venu. Aujourd'hui encore moins, les génies d'antan adeptes des furieux métissages sonores (Schifrin, Morricone, de Roubaix) n'ayant guère vu leurs dignes apôtres se bousculer au portillon. La surprise Footnote n'en a ravi que davantage mes oreilles anesthésiées. Voilà un score ivre de sa liberté anar, et plaçant tout en bas de ses préoccupations un quelconque ordre hiérarchique. Il faut entendre avec quel brio Amit Poznansky emballe des pistes bourrelées de cuivres qui ne jureraient pas dans un film d'action, explore des champs rocailleux où rôdent des silhouettes abstraites puis, sans crier gare, invoque une ironie goguenarde donnant presque à penser que toute l'affaire n'était pas bien sérieuse. Ce qu'on aurait grand tort de croire. Nom d'un katana en terre cuite, si cette petite merveille n'avait pas dû patienter quelques années pour accoster mon conduit auditif, nul doute que je lui aurais réservé une place de luxe au sein de mon top 2011 pour UnderScores !

J'aime cet "ordre hiérarchique" dont tu parles, justement écorné par le réalisateur du film : Joseph Cedar qui en fait ironiquement le centre de son film.

Si tu essaies de me faire comprendre que le film rivalise d'iconoclasme avec la partition de Poznansky, je n'élèverais alors aucune objection contre le fait d'y jeter un coup d'oeil, tu peux me croire, Chapi.

Je viens de recevoir I BRIGANTI ITALIANI. A noter d'abord une belle production éditoriale : livret en anglais informatif agrémenté de photos d'affiches du film et du compositeur, très bonne qualité sonore pour un film de 1962, et présence d'une interview audio ( traduite dans le livret) de A.F Lavagnino. Quant à la musique, je la trouve belle et variée. Bref une bonne surprise et une découverte, en ce qui me concerne, de Lavagnino.

L'an passé, Marc Marder m'avait touché d'un joli coup au coeur grâce à l'âpreté funèbre de L'Image Manquante. Aujourd'hui, je prends de ses nouvelles (si l'on peut dire) avec un score que Milan vient tout juste d'exhumer du passé, Sidewalk Stories, écrit en 1990 pour un film muet en noir et blanc. De l'aveu du compositeur, l'absence totale d'un fil conducteur, avec pour résultat des morceaux sautant sans cesse du coq à l'âne, viendrait surtout du désir de représenter New York dans tous ses travestissements cosmopolites. Pari tenu en ce qui me concerne, charmé comme je l'ai été plutôt que déboussolé par cette inspiration toujours changeante.

J'ai redécouvert la fabuleuse de BO de Jerry Goldsmith pour First Knight. Je l'ai écouté toute la semaine. Quelle richesse, que d'émotions, que de morceaux de bravoure ! C'est bien simple, la musique seule suffit à rendre le film, pourtant assez maladroit, il faut bien le reconnaître, tout à fait regardable.

Les études 11- 20 pr piano de Ph. Glass ! Coup de coeur pr la 14 et la 16

It's Nearly Tomorrow de Craig Armstrong. Je ne suis pas fin connaisseur d'Armstrong, mais alors cet album, qui a été produit hors des sentiers du cinéma, est un pur délice du début à la fin. Il n'y a pas une piste que j'ai eu envie de mettre de côté. Evidemment, certaines sortent du lot. Notamment Strange Kind of Love (avec la voix de Katie O'Halloran)... bah, c'est simple, elle tourne souvent et j'espère ne jamais devoir m'en lasser. Elle est trop courte aussi . Toutes les voix sont magnifiques: Jerry Burns et Paul Buchanan entre autres... Cela dit, l'ensemble sonne très cinématographique je trouve et n'est pas sans me rappeler certains films. Pas étonnant non plus .

J'ai decouvert recemment la musique de la serie britannique "the paradise" par Maurizio Malagnini, je vous recommande cest elegant comme le discours d un roi, certain passage de piano me font penser a Edward Shearmur, et d autre a nicholas hooper dand les meilleures partie de ses Harry potter. Voici le theme principal

Je ne décroche pas de "Paranorman" de Jon Brion, surtout ce petit air mélancolique qui perfuse les pistes 12 à 15.

très beau score, effectivement. Par curiosité, tu peux jeter une oreille aux album du Tin Hat Trio, dont Brion est une des têtes pensante et chantante.

edit: bon, je me goure, c'est Mark Orton, le Tin Hat Trio, et Orton, c'est le score de Nebraska, qui m'avait plus qu'emballé. Bon, alors du coup, tu restes sur
Paranorman, et tu jettes une oreille à Nebraska, qui devrait te plaire énormément.

Pierrebrrr a écrit :très beau score, effectivement. Par curiosité, tu peux jeter une oreille aux album du Tin Hat Trio, dont Brion est une des têtes pensante et chantante.

edit: bon, je me goure, c'est Mark Orton, le Tin Hat Trio, et Orton, c'est le score de Nebraska, qui m'avait plus qu'emballé. Bon, alors du coup, tu restes sur
Paranorman, et tu jettes une oreille à Nebraska, qui devrait te plaire énormément.

D'accord avec toi, Nebraska trône déjà dans ma béothèque.

Tu es un homme (des hautes plaines) de goût, Chapi. Au passage, chapi chapo, c'était mon émission préférée, à l'époque, je me permets donc de pronlonger mes conseils par Still Life, le plus beau disque récente de la prolifique Rachel Portman, et le recueilli et intense Witse, le film, sommet de mélancolie intimiste.

Pierrebrrr a écrit :Tu es un homme (des hautes plaines) de goût, Chapi. Au passage, chapi chapo, c'était mon émission préférée, à l'époque, je me permets donc de pronlonger mes conseils par Still Life, le plus beau disque récente de la prolifique Rachel Portman, et le recueilli et intense Witse, le film, sommet de mélancolie intimiste.

"Still life" je l'avais déjà acheté, et vais donc suivant ton conseil, porter mon attention sur ce "Witse" issu du plat pays.

Et qu'as-tu pensé de la nature morte de Portman ?

Pierrebrrr a écrit :Et qu'as-tu pensé de la nature morte de Portman ?

C'est pour moi une musique qui secrète un désespoir profond et sincère et en même temps une félicité mesurée.Rachel Portman est très habile dans le vignettage des émotions. J'ai hâte de voir le film dont la sortie est programmée au 21 janvier 2015.

Une voix à la Dean Martin, des arrangements de Joel McNeely....un peu bonheur de saison!
Seth Macfarlane a tout pour lui

https://www.youtube.com/watch?v=c0m2QE9WDkc