Si j'en crois la bande-annonce de THOR, Kenneth Branagh avait dû beaucoup aimer lui aussi.

Je viens de voir deux comédies musicales de la grande époque, dont je possède les CD. Cela m'a enfin donné l'occasion de mettre les chansons en situation. Et (pas si) étrangement, ce que je pensais des musiques correspond à ce que je pense des films.
Seven Brides for Seven Brothers (Les Sept Femmes de Barbe-Rousse ) de Stanley Donen est un régal, tant pour les yeux que pour les oreilles. C'est totalement improbable, mais pourtant tellement frais. Et puis le scénario doit plaire aux chiennes de garde : des femmes kidnappées et séquestrées, finissent par tomber amoureuses de leur ravisseur respectif et les épousent.

Et deux extraits, afin de convaincre tout le monde, que cette musique est vraiment très bien:
Bless Your Beautiful Hide
et
Sobbin' Women


Show Boat de George Sidney m'a franchement laissé sur ma faim. Le CD ne m'a jamais accroché, mais je voulais donner une chance au film. Mais rien n'y a fait. Il y manque une certaine truculence, qu'il était peut-être difficile d'apporter au vu du scénario.

Voilà, j'imagine que ça ne va pas déchainer les passions, mais ça me taraude carrément, aujourd'hui.On a les soucis qu'on peut. Depuis quelque jours, il y a le site d'une fameuse revue de cinéma fantastique, Mad Movies pour ne pas la nommer, qui a eu la merveilleuse idée d'une série "seul contre tous", dans laquelle il s'agit pour un journaliste/critique de défendre un film conspué et de se dresser tel David face aux goliaths du consensus critique. Et moi, il en a un auquel je repense souvent parce que je crois qu'il a été trainé dans la boue par tout le monde, c'est Superman Returns. Et je ne comprends pas pourquoi. J'adore ce film. Je le trouve très beau, je le trouve délicat, sensible, bien mis en scène, musique formidable, un acteur relevant le défi d'incarner Superman après Christopher Reeve. C'est une sorte de remake déguisé du film de Donner, mais pourquoi pas ? C'est un vrai chant d'amour d'un cinéaste à un film qu'il adore. La seule chose qui me hérisse complètement, là-dedans, c'est la mysoginie assez folle du personnage de la pauvre Parker Posey, mais pour le reste, je trouve que c'est une illustration merveilleuse du mythe Superman.
Voilà, ça va mieux en le disant.

C'est vrai que la séquence sur "Mad-Movies" est très sympa. On pourrait peut-être ouvrir un topic dans ce sens du coup.
Seul contre tous, un film que je suis le seul (ou presque !) à aimer ou à détester.
En tout cas, je suis à fond avec Mr Earp à propos de "Postman".

De mon côté, je suis à fond avec PierreBrr concernant Superman Returns !

J'aime bien aussi. J'aime le côté très respectueux et sincère de l'entreprise. Je trouve juste un petit problème de rythme mais sinon, c'est un bon film.

ça fait plaisir, vos réponses. Oui, le rythme de Superman Returns n'est pas parfait, il y a d'autres choses à redire, mais certaines critiques m'ont laissé pantois, comme tous ceux qui ont dit que Singer n'avait rien compris à "l'essence" de Superman.... là je comprends rien.

Du coup, j'avais pas osé le faire, mais l'ouverture ici d'un topic seul contre tous me parait être une excellentissime idée. à condition bien sûr, de prendre des films qui effectivement, ont le consensus pour ou contre eux, et d'argumenter un minimum. Et je soutient le cercle des vrai amateurs de grand cinéma qui savent que The Postman est beau et bon. Et dieu sait qu'il en a reçu des tombereaux d'horreur, à sa sortie. Mais idem pour Waterworld, qui est loin d'être une bouse, tout de même.

Bon, on se le lance ce topic ?

Misquamacus a écrit :J'aime bien aussi. J'aime le côté très respectueux et sincère de l'entreprise.

A trop vouloir se montrer respectueux (ici en l'occurrence, envers l'inusable classique de Richard Donner), on finit par se vautrer de tout son long dans les inhibitions d'un hommage tiède. C'est un peu ce qui est arrivé à Superman Returns, incapable de vraiment trouver sa voie entre le remake, la suite ou le nouveau départ. Le falot Brandon Routh, timide ersatz du formidable Christopher Reeve dont il s'ingénie à reproduire le jeu si particulier, est d'ailleurs emblématique du peu d'audace de l'entreprise. Et lorsque le script semble vouloir enfin proposer une séduisante piste narrative (la paternité du Man of Steel), Bryan Singer s'empresse de la noyer dans les redondances de son interminable climax final. Bref, un film pétri de déférence à l'égard de son prestigieux modèle, c'est certain, mais pas stimulant pour deux sous à l'arrivée.

"Le grand Jour" ce soir sur Canal. Un très joli film, vraiment, porté par une brochette d'acteurs exceptionnels.

Pierrebrrr a écrit :Voilà, j'imagine que ça ne va pas déchainer les passions, mais ça me taraude carrément, aujourd'hui.On a les soucis qu'on peut. Depuis quelque jours, il y a le site d'une fameuse revue de cinéma fantastique, Mad Movies pour ne pas la nommer, qui a eu la merveilleuse idée d'une série "seul contre tous", dans laquelle il s'agit pour un journaliste/critique de défendre un film conspué et de se dresser tel David face aux goliaths du consensus critique. Et moi, il en a un auquel je repense souvent parce que je crois qu'il a été trainé dans la boue par tout le monde, c'est Superman Returns. Et je ne comprends pas pourquoi. J'adore ce film. Je le trouve très beau, je le trouve délicat, sensible, bien mis en scène, musique formidable, un acteur relevant le défi d'incarner Superman après Christopher Reeve. C'est une sorte de remake déguisé du film de Donner, mais pourquoi pas ? C'est un vrai chant d'amour d'un cinéaste à un film qu'il adore. La seule chose qui me hérisse complètement, là-dedans, c'est la mysoginie assez folle du personnage de la pauvre Parker Posey, mais pour le reste, je trouve que c'est une illustration merveilleuse du mythe Superman.
Voilà, ça va mieux en le disant.

J'aime beaucoup Bryan Singer, aussi bien le réal que le bonhomme, mais dans Superman-film que j'aime bien-, on voit Kal-El en convalescence à l'hôpital. Et ça, c'est juste pas possible.
Sinon, les trois premières saisons de Smallville sont magnifiques. Après, j'ai un peu lâché.

A trop vouloir se montrer respectueux (ici en l'occurrence, envers l'inusable classique de Richard Donner), on finit par se vautrer de tout son long dans les inhibitions d'un hommage tiède. C'est un peu ce qui est arrivé à Superman Returns, incapable de vraiment trouver sa voie entre le remake, la suite ou le nouveau départ. Le falot Brandon Routh, timide ersatz du formidable Christopher Reeve dont il s'ingénie à reproduire le jeu si particulier, est d'ailleurs emblématique du peu d'audace de l'entreprise. Et lorsque le script semble vouloir enfin proposer une séduisante piste narrative (la paternité du Man of Steel), Bryan Singer s'empresse de la noyer dans les redondances de son interminable climax final. Bref, un film pétri de déférence à l'égard de son prestigieux modèle, c'est certain, mais pas stimulant pour deux sous à l'arrivée.

Je suis, pour une fois, tout à fait d'accord avec Maitre Lee. Je trouve que Bryan Singer est un excellent réalisateur, bien plus fin qu'il n'y parait, mais son Superman est juste râté. Notre sage au katana émoussé l'explique très bien. On ne sait jamais où le film veut nous emmener. A un point tel que le pire que l'on puisse ressentir pour un film se fait vite jour : l'ennui, le désintérêt pour l'histoire et, suprême indifférence, pour les personnages. Les séquences d'action, parfois spectaculaires, sont extrêmement bien mise en scène, comme toujours chez ce cinéaste, mais elles n'apportent rien ou presque au déroulement de l'histoire. Bref, c'est un film de super-héros sans super-héros. Presque clinique. Et du coup, mort-né. Quand j'ai vu ce film, je n'en suis pas revenu. Bryan Singer, qui avait pourtant réalisé deux des meilleurs films de sup'héros avec X-Men et sa suite directe, n'a pas su s'accaparer le mythe et encore moins le réinventer.

"Jonah Hex" Mais c'est quoi ce film ?!? N'importe quoi !!!
Seule Megan Fox est intéressante (à regarder).

Il parait que ce Jonah Hex (qui, pour être honnête, m'intrigue tout de même) s'étale sur une modique durée de.......... 1h10 ! J'espère que le prix du Blu-Ray/Dvd sera en conséquence !

C'est bien ça, une heure 10...

Vu "Tron" ! Pourquoi moi qui déteste le 1 ? Bin parce que j'avais 2h à tuer, que je pensais que "Black Swan" était programmé à cette heure et que je me suis fait planter.
Donc... J'aurai mieux fait de rentrer direct chez moi !

Un peu hors sujet, mais comme je sais qu'il n'y a ici que des gens de goût, j'aimerai avoir votre avis: Que vaut la série Into the West. Je n'ai jamais regardé Deadwood, la seule série que j'ai vue, c'était, enfant, Nord et Sud. En matière de série historique, j'ai l'estomac assez solide, par exemple j'ai réussi à avaler d'un trait toutes les couleuvres des Piliers de la Terre.
Alors, Into the West, est-ce que ça va me plaire ?

Oui
Nord et Sud reste une de mes séries préférées, mais Into the West se situe quelque part entre Lonesome Dove et Danse avec les loups.

Vendu, je prends, tu as dit le mot magique: Danse avec les loups.
Mais...Lonesome Dove, c'est quoi ?

Une musique superbe de Basil Poledouris

Pierrebrrr a écrit :Je n'ai jamais regardé Deadwood

Excellente série, trop tôt disparue. Si tu en as l'occasion, n'hésite pas à la voir, surtout qu'elle n'est pas très longue (seulement 36 épisodes).

Edern a écrit :Une musique superbe de Basil Poledouris

Voilà qui est bien résumé, Trooper ! Mais Lonesome Dove, c'est aussi une magnifique série westernienne, pétrie de grâce et d'humanisme, où Robert Duvall et Tommy Lee Jones sont au zénith de leur charisme. Et c'est également, aux origines, un roman qu'on dit magistral de Larry McMurtry, couronné en son temps du prix Pulitzer. Le genre de bouquin que je ne me ferais pas prier pour dévorer, si sa rareté dans notre beau pays ne constituait pas un obstacle majeur... Mais ô ! indescriptible joie, le prétendu chef-d'oeuvre va être (enfin !) réédité chez Gallmeister, et pas plus tard que le mois prochain ! Autant dire que mars promet d'être une merveilleuse cuvée littéraire, avec les parutions d'Under the Dome du King et d'El Borak de Robert E. Howard chez Bragelonne.

Les clichés ont la peau dure. Témoin celui qui veut qu'Arte demeure la chaîne "prise de tête" par excellence, entre les indicibles plaisirs d'un tournoi d'échecs diffusé en direct et une soirée Thema consacrée à la parade nuptiale des opossums. Force est toutefois d'admettre qu'il y a là-dedans une part de vérité... Mais Arte, c'est aussi et surtout de réjouissantes programmations que l'on ne peut goûter nulle part ailleurs, comme par exemple ce documentaire diffusé il y a une dizaine de jours et retraçant la vie et l'oeuvre de Stephen C. Apostolof, auteur d'une ribambelle de nudies tournés pour une bouchée de pain.

Vraisemblablement, le lascar n'avait ni l'acuité désabusée d'un Joe Sarno, ni l'invention visuelle et l'humour cartoonesque d'un Russ Meyer, mais son obstination à filmer dans la joie et la bonne humeur les attributs rebondis de ces dames lui vaut toute la sympathie du vieux Van Cleef. De surcroît, Apostolof a côtoyé la légende de près ! Je veux parler de son frère de pellicule Ed Wood, dont il a mis en scène l'un des scripts titré Orgy of the Dead ("In gorgeous Astravision and shocking Sexycolor", excusez du peu). Tous les ingrédients étaient donc réunis pour brosser du réalisateur un portrait truculent, quoiqu'un peu terni sur la fin par quelques grosses ficelles lacrymales.

Deux (bonnes) surprises en 2 jours :
"Dorothy", son ambiance poisseuse, ses actrices au top et sa jolie musique.
"Une affaire d'état", si on recommence à loucher vers le cinéma des années 70 en France (On pense à Boisset, à Verneuil) avec déférence et efficacité, je sens que je vais retourner voir des films français.

j'aime beaucoup aussi ces deux films mais pas sur qu'ils soient représentatif du cinéma français actuel.

et dommage que la musique de Dorothy n'est jamais été éditée.

Starfe a écrit :j'aime beaucoup aussi ces deux films mais pas sur qu'ils soient représentatif du cinéma français actuel.

Moi non plus... Mais bon, ils ont le mérite d'exister, c'est déjà pas mal.