Merci pour l'info ! Je suis en train de le regarder en Replay.
Un portrait ponctué d'interviews de Tavernier, Lerouge, Damien Chazelle, et de Legrand lui-même. Pour qui a lu le livre-entretien de Lerouge dans sa première ou seconde édition, on n'y apprend pas grand chose ; portrait non exhaustif. Reste des images d'archives savoureuses de notre Maestro français. Comme Lerouge, j'adore quand Legrand pousse ses légendaires colères, ici après des saxos, pour se radoucir immédiatement après et les complimenter. Le doc se termine par Legrand interprétant aujourd'hui le thème des Parapluies sur son Steinway (avec des mains à la dextérité de jeune-homme), et on aimerait pouvoir le regarder et l'écouter encore pendant des heures.

Je suis triste aujourd'hui...

L'un des plus grands compositeurs français nous a quittés. On gardera des souvenirs musicaux merveilleux.

Rip Michel Legrand.

Touche à tout (jazz, classique, pop) Legrand était un mélodiste hors pair. Son empreinte sur la musique des 60's en fait un des plus grands... meme si étrangement son style ne m'a jamais vraiment conquis (hormis "The Thomas Crown Affair" que je vénère).
Sa disparition me rappelle malheureusement que 4 de ses comparses et génies ont un âge avancé : Williams, Schifrin, Morricone et Q...

Comme beaucoup, j'ai longtemps associé la musique de Legrand uniquement aux films "en-chanté" de Demy avant de découvrir tout le reste... et d'apprécier les films de Demy. Une grande et belle carrière. REP Mr Legrand.

His Name Was Legrand, Michel Legrand.

J'écoutais encore hier le Vingtième cd de la dernière anthologie consacrée au maestro , quelle tristesse d'apprendre son décès dans la nuit .
J'ai pu aussi enfin goûter avec délices ses "Mariés de l'An II" qui manquaient à ma discothèque .
Que dire de l'incroyable talent du bonhomme et de son étonnante énergie créatrice même à l'âge avancé de 86 ans , un phénomène à l'instar d' Ennio Morricone et de John Williams, un grand compositeur qui a fait briller avec éclat notre passion commune pour la musique de film et qui a fait partie de ceux qui lui ont donné ses lettres de noblesse.
L'affaire Thomas Crown reste pour moi un album de référence parce que la musique porte le film et lui insuffle quelque chose d'unique pour un polar aux allures d étrange ballet entre Steve Mac Queen et Faye Dunaway, presque une rêverie amoureuse matinée de jeu du chat et de la souris.
Peau d’âne , pour beaucoup d'entre nous le conte de fée musical qui a bercé notre enfance, qui n'a pas chanté (pour les plus vieux d'entre nous) dans la cour de maternelle ou de l'école primaire la "préparation du gâteau du prince" en toute innocence?

Pour ma part, je l'ai d'abord associé à des thèmes d'enfance comme ceciou ceci.

Je venais de terminer la seconde mouture de son livre, avec son dernier chapitre qui mettait un point d'honneur à ne pas mettre de point final... Il ne tarissait jamais de nouveaux projets. C'était une de mes dernières idoles et un modèle d'espoir et d'éternelle jeunesse dans un corps d'octogénaire. Son héritage est immense, notre pauvre petite France en a-t-elle seulement conscience?.. Ma peine est immense...


La chanson de son propre film, 5 jours en juin, interprétée par Ray Charles. Love makes the changes. Merci au Maestro pour tous ces bonheurs musicaux.

Très triste de voir disparaître ce grand compositeur français. Salut l'artiste.

En pleine écoute de The Mountain Men

Un petit hommage

Il n’y a pas longtemps j’ai regardé Les Gardiennes film pour lequel il a composé sa toute dernière musique. RIP

Sa toute dernière musique de film sera éditée par La-La Land cette année. Il s'agit de sa partition pour l'ultime film d'Orson Wells, The Other Side of the Wind. Mike Matessino vient juste d'en terminer le master.

Je suis très triste, comme vous tous, et me remémorerai toujours ses musiques de Peau d'âne, Un été 42 et Il était une fois... l'Espace.

Adieu l'artiste.

La dernière fois que je l'ai vu, il s'énervé sur son piano et il avait des chaussettes rouges. c'est peut-être un détail pour vous...
Adieu au compositeur qui mérite définitivement son nom.

ça m'a fait bizarre d'apprendre la nouvelle de sa mort ce matin, gardant le souvenir frais de son concert du 1er décembre. Il y était apparu physiquement fatigué, mais le cœur vaillant, mettant public et orchestre dans sa poche en deux phrases. Comme quoi l'esprit n'est pas tout, hélas. Ce concert restera dans ma mémoire, de même que celui consacré à BETWEEN YESTERDAY AND TOMORROW (bien que Legrand n'y ait pas été présent), et j'espère que cette dernière grande œuvre chantée sera reprise sur scène. Point positif, achever sa vie sur un disque de cet acabit et un grand concert à la Philharmonie, c'est donné à bien peu de gens, c'est même exceptionnel, et ça résume bien le bonhomme : quitte à faire une vanne foireuse et certainement usée, je dirai bien que Michel sera toujours Legrand. Chapeau!

L'integrale de la rencontre avec Michel Legrand à la Philarmonie de Paris en decembre dernier justement ...
https://live.philharmoniedeparis.fr/enc ... grand.html
(déjà diminué physiquement il était, oui... )

Sa plus belle musique pour moi restera Les parapluies de Cherbourg. Une seule mélodie ensoleillée, mais quel beau refrain, puissant et émouvant...

Une autre légende qui s'en va au paradis des Légendes. Requiescat in pace Monsieur Legrand.

En décembre dernier, j'ai laissé filer entre mes doigts gourds et malhabiles ce qui était donc la toute dernière opportunité d'assister à un concert du grand homme. Dans le même temps, l'alléchant documentaire diffusé par Arte a pareillement joué la fille de l'air. Le livre d'entretiens chapeauté par Lerouge, qui figure pourtant depuis le tout début sur le parchemin jauni où sont dûment répertoriés par mes bons soins les Futurs et Incontournables Achats, n'est toujours pas mien. Et, comble de la souillure flétrie, le texte que j'ai consacré il n'y a qu'une douzaine de jours à Legrand porte, horreur et cataclysme nucléaire, sur l'imbitable Parking. Même animé des plus méphistophéliques intentions, le vieux Van Cleef n'aurait pu maculer de davantage d'opprobre les derniers jours d'un immense compositeur, dont le legs, longtemps réduit à une kyrielle de kitscheries rose bonbon par d'affreux philistins affublés d'oreilles en chou-fleur, parait fichtrement ardu à évaluer.

Un choc de l'apprendre samedi matin, même si on l'avait trouvé affaibli dans le récent documentaire.
Legrand, pour moi et beaucoup d'autres, c'est un artiste hyper doué, touche-à-tout, à la musique pétillante, virevoltante qui nous a tellement enchanté durant de nombreuses décennies, et dont on n'a pas fini de faire le tour de l'oeuvre.

Je retiens en premier La chanson de Maxence des Demoiselles, qui m'a toujours ému, quelques perles du coffret 4CD Universal comme the Magic Garden of Stanley Sweetheart, Breezy, Le Mans, The Picasso Summer, F for Fakes, etc... Et dernièrement, j'ai été enchanté par Between Yesterday and Tomorrow, même s'il reste à voir la partie DVD (édition FNAC).

Je note qu'il a continué à travailler jusqu'au bout, y compris en revenant vers les musiques de films. Chapeau bas pour l'artiste, qui ne nous quittera pas.
Direct j'ai commandé Suite symphoniques, car en effet il contient des choses pas courantes, en tout cas que je n'ai pas.
Je conseille évidemment, à Van Cleef et aux autres - de toutes façons qui ne pourront guère faire autrement - de se procurer rapidement (neuf, d'occase ou même de façon moins honorable ...) le livre d'entretiens augmenté, "J'ai le regret de vous dire oui".

Hommage à un (Le)grand ce week end ...

Encore un des géants de la musique de films qui nous quitte.

Et pourtant, j'ai longtemps boudé le compositeur, du fait justement de ses chansons, qui plaisent tant à la plupart des gens. Je n'ai en effet jamais aimé sa façon de chanter et de faire chanter. Ses petits arbres vocaux m'ont finalement caché la luxuriante forêt musicale.

J'ai ainsi vraiment commencé à découvrir le compositeur grâce à ces CD jazz. Je me suis alors dit que s'il était capable de faire des trucs aussi bons en jazz, il devait aussi être capables de faire de bonnes choses en BOF. Et effectivement, j'y ai découvert de réelles pépites... hors chansons.

RIP l'artiste.

Samedi et dimanche, France Musique a proposé une série d'émissions en hommage au compositeur.

D'autres émissions sont à écouter sur France Culture !

Les chaines de télévisons ont changé leur programmation en hommage à ce grand monsieur : c'est assez rare qu'un compositeur pour le cinéma ait droit à une telle considération. Cela montre bien l'importance de son génie musical.

J'imagine que c'est une question de génération, mais ma première rencontre musicale avec Michel Legrand c'était au travers des séries animées produites par Albert Barillé, (surtout) Il était une fois... l'espace et Il était une fois... la vie. En fait, ses musiques pour ces séries (tout comme celles de Johnny Douglas & Rob Walsh) ont largement contribué à mon appréciation de la musique pour l'image.

Comme quelques uns d'entre vous, je n'étais pas trop friand de ses travaux chantés (j'avais fait mien ce dialogue de La classe américaine). La révélation (un peu plus tard) pour moi a été l'édition FSM de Ice Station Zebra, divertissant, suspense impressionnant et orchestrations génialement évocatrices. J'apprécie énormément la plupart des albums sortis chez les labels spécialisés ces dernières années, notamment The Mountain Men chez Intrada, que je rangerais volontiers aux côtés du FSM.
Et aussi The Other SIde of Midnight, Wuthering Heights, The Picasso Summer, Thomas Crown... Même sa musique (re)jetée pour The Man Who Loved Cat Dancing avait fini par me plaire. Je suis conscient qu'il avait créé tout un univers musical auquel je n'ai pas encore réellement goûté.