Gordon Pym a écrit : Aussi mauvais que Besson.

Ca, c'est pas possible. Personne ne peut faire pire que Besson.

Gordon Pym a écrit :

Indiana a écrit :The Rock, Uss Alabama et même Bad Boys sont des divertissements (au niveau action j'entends) haut de gamme quand même. De plus, leurs scores respectifs sont très efficaces et à l'époque ça a un peu marqué le milieu de la musique de film non?

Haut de gamme ? Die Hard: oui, sans aucun doute possible: voilà du grand cinéma d'action. Mais The Rock et Bad Boys ? C'est très personnel évidemment, mais je trouve que Michael Bay a vraiment développé une forme de filmage vulgaire et putassier qui vient palier l'absence de toute intelligence scénaristique. Et en plus ça risque de très, très mal vieillir. Si ce n'est déjà fait. Aussi mauvais que Besson.

Quand aux musiques de ses films... beuaaark!

le moment de passage du populaire au populisme...

Gordon Pym a écrit :

Indiana a écrit :The Rock, Uss Alabama et même Bad Boys sont des divertissements (au niveau action j'entends) haut de gamme quand même. De plus, leurs scores respectifs sont très efficaces et à l'époque ça a un peu marqué le milieu de la musique de film non?

Haut de gamme ? Die Hard: oui, sans aucun doute possible: voilà du grand cinéma d'action. Mais The Rock et Bad Boys ? C'est très personnel évidemment, mais je trouve que Michael Bay a vraiment développé une forme de filmage vulgaire et putassier qui vient palier l'absence de toute intelligence scénaristique. Et en plus ça risque de très, très mal vieillir. Si ce n'est déjà fait. Aussi mauvais que Besson.

Quand aux musiques de ses films... beuaaark!

J'ai revu récemment THE ROCK : le film tient bien la route, surtout grâce à certains de ses acteurs. Mais sinon en effet c'est méchamment daté !

Haut de gamme ? Die Hard: oui, sans aucun doute possible: voilà du grand cinéma d'action. Mais The Rock et Bad Boys ? C'est très personnel évidemment, mais je trouve que Michael Bay a vraiment développé une forme de filmage vulgaire et putassier qui vient palier l'absence de toute intelligence scénaristique.

Entièrement de l'avis de Gordon. Cependant mon opinion diverge sur les musiques de ces deux films (qui possèdent l'une et l'autre de bonnes choses). Quant à USS Alabama, du vide, du vide, du vide... et que dire de la fin ("allez, vous avez failli tous nous faire tuer, mais bon, ok, on est quand même potes et on se sert la main"), totalement ridicule.

Personne ne peut faire pire que Besson.

Bah ça dépend. Besson, le producteur, est pour moi le Brukheimer français. Il sait où taper pour faire en sorte que ses films soient rentables économiquement. Besson, le réalisateur, apparait à mes yeux un tout petit peu moins gerbant (m'enfin, ça ne vole pas très haut non plus).

Aimer ce genre de films ne m'empêche pas d'adorer les Die Hard (sauf cette bouse qu'est le 4), les Lethal Weapon et autres Dernier Samaritain. Mais je persiste tout de même en disant que The Rock et particulièrement réussi en comparaison des pseuds films d'actions que Hollywood nous pond aujourd'hui. Et je n'ai pas honte de dire que j'aime le style de Michael Bay que je préfère 100 fois au Besson qui nous refait toujours le même film à chaque fois.

Indiana a écrit :Aimer ce genre de films ne m'empêche pas d'adorer les Die Hard (sauf cette bouse qu'est le 4), les Lethal Weapon et autres Dernier Samaritain. Mais je persiste tout de même en disant que The Rock et particulièrement réussi en comparaison des pseuds films d'actions que Hollywood nous pond aujourd'hui. Et je n'ai pas honte de dire que j'aime le style de Michael Bay que je préfère 100 fois au Besson qui nous refait toujours le même film à chaque fois.

Bien sûr qu'on peut aimer les deux. Question de goûts, c'est tout. En ce qui me concerne, pour avoir été ado dans les années 80, c'est davantage les productions d'action Joel Silver qui m'ont marqué : 48 heures, Predator, L'Arme Fatale, Commando (quoi que celui-là... )... Et déjà à l'époque ont disait qu'il tirait le cinoche vers le bas. Comme quoi... Dès que Michael Bay a déboulé avec Bad Boys mon intérêt pour le cinéma popcorn du dimanche a largement diminué. Il y a une manière de filmer chez lui qui m'ennuie complètement. C'est complètement racoleur. Et je maintiens que ses musiques en font ressortir tous les défauts... Après Armaggedon je me suis juré que je n'irai plus m'emmerder devant les productions de Bruckheimer. Je me suis fait bêtement avoir avec le premier Pirate des Caraibes, mais c'est tout.

En même temps, comme l'a dit André Marek, La Chute du Faucon Noir c'est très bien. Mais c'est Ridley Scott, et l'apport de Bruckhenheimer (comme dirait Laurent Weill) a du être minimal minimal, je pense.

Red River de Dimitri Tiomkin, qui signe là une somptueuse partition, habitée par toute la fureur, la passion et la beauté des grands espaces qui sont l'apanage du western. Et si John Morgan et William Stromberg s'attaquaient à Last Train for Gun Hill, maintenant ?

The Tales of Despereaux pour les raisons que j'évoque déjà ici: "A première écoute j'ai été attiré par cette BO pour le côté "épique" de l'histoire, on se laisse facilement emporter par l'ensemble de la musique qui brosse à la fois des thèmes d'aventure et de course poursuite, il y a des passages très dynamiques qui alternent avec d'autres morceaux plus intimes comme Lonely Roscuro ou Mig's Story. Pour certains passages, on pense à l'écriture de G.Delerue ou même de JG ( ).
En résumé, une bonne note pour l'ensemble de la BO même si dans l'ensemble je n'ai pas trouvé une certaine "identité" de compositeur, un style ou une écriture.
Je n'ai pas vu le film mais en tout cas la BO donne envie d'aller le voir..."

A l'honneur aujourd'hui, les partitions inventives et rythmées de Marcello Giombini pour les deux Sabata, la première se distinguant plus particulièrement grâce à un thème principal en tous points jouissif et des accents dramatiques d'une admirable finesse. Le résultat, comme c'est d'ailleurs le cas d'un nombre impressionnant de scores italiens, ne parvient pas toujours à éviter les redondances, mais emporte sans mal l'adhésion. Et puis, difficle, si ce n'est impossible, de faire l'impasse sur ces témoignages de ma gloire passée, lorsque j'étais encore en pleine possession de mes moyens, vif, alerte, sans une once de pitié envers mes ennemis, et que la seule évocation de mon nom faisait blêmir de terreur même les desperados les plus endurcis. Aaahh, Cinecittà, ses faciès patibulaires, ses Colts fumants, ses plateaux battus par les vents...



" Misère, qui aurait cru qu'une momie aussi desséchée que ce fichu Van Cleef pouvait encore autant bavasser ?
- Pas croyable... Et il l'air bien décidé à continuer d'emmerder le monde avec ses souvenirs naphtalinés.
- Je ne sais pas, non, vraiment pas si je pourrais tenir le coup toute la bon Dieu de soirée.
- T'inquiète... Nous puiserons dans notre amour la force de surmonter cette terrifiante épreuve ! "

J'ai enfin commencé àécouter le coffret Indy en entier! Bien assis dans mon fauteuil en ne faisant rien d'autre.

RotLA: Le chef d'oeuvre. Pas grand chose de rajouté, mais la partition est parfaite de bout en bout. Le thème de l'arche est vraiment simple mais incroyable et quand il se mèle avec le thème nazi dans le final "Miracle of the Ark", ça devient l'apothéose. Desert Chase est le morceau du CD. Je préfère d'ailleurs cette version largement à celle du "Expanded". La direction d'orchestre est plus tranchante, plus nerveuse!

ToD: Déçu au début. Faut dire que les morceaux rajoutés ne sont pas extraordinaires dans la partie à Shangai. Je commençais à me dire que l'ancien CD se suffisait finalement. Puis après un petit "approching the stones" qui justifie ce nouveau CD, ça retombe un peu sur "Saving Williy" et "Short Round escapes" qui n'ont rien d'extraordinaire. Masi arrivé à the slave Crusade, ça devient de la folie, tous les morceaux sont furieux et ne s'arrètent jamais, ça s'enchaine à une vitesse, les instrumentations sont bien trouvées, l'utilisation est géniale et le final (trop cour) avec les choeurs sur le pont achève le tout avec maestria. Ya que "Water Water!" qui pèche un peu, mais c'est pas long. Donc une superbe deuxieme partie de CD!

Je me suis juste enchainé le Raiders March de KotKS ensuite dans le métro et on voit comment la direction a changé en 30 ans si on compare les anciennes versions à la nouvelle . Ca sonne vraiment différemment, il manque même certains cuivres au tout début de la rythmique de Raiders March dans la dernière version (si je ne me trompe pas, il s'agissait de trombonnes doublées de trompettes en sourdine et du tuba derrière) et ils ont viré les trompettes. A vérifier sur partoche ou au calme, car j'étais dans le métro à la Défense, donc pas fameux pour distinguer!

LES ENFANTS DE TIMPELBACH : Frederic Talgorn est LE John Williams français (enfin, celui des années 80-90, le vrai John Williams quoi, celui qui n'hésitait pas à construire de belles mélodies, à les exposer franchement) : au niveau du son, on entend un peu les influences du temp-track (sûrement HOOK). Le thème principal, peu accrocheur au début du cd, devient nettement plus intéressant par la suite, grâce à de bons développements. L'orchestration est assez riche mais la part belle est donnée aux cordes ainsi qu'au piano. Un grand score que les écoutes successives ne démentent pas (rare de nos jours). Chaudement recommandé.

Sam Lowry a écrit :LES ENFANTS DE TIMPELBACH : Frederic Talgorn est LE John Williams français

j'aime beaucoup Talgorn mais....si seulement....on peut toujours espérer !

(enfin, celui des années 80-90, le vrai John Williams quoi, celui qui n'hésitait pas à construire de belles mélodies, à les exposer franchement)

c'est vrai que AI, MINORITY REPORT, THE PATRIOT, REVENGE OF THE SITH, WAR OF THE WORLDS, CATCH ME IF YOU CAN, tout ça, c'est pas le "vrai" Williams (?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? )....

Ah oui pardon, j'avais oublié AI. Au temps pour moi .

j'aime beaucoup Talgorn mais....si seulement....on peut toujours espérer !

Je ne vois personne d'autre dans le paysage français que puisse prétendre, ne serait-ce qu'à 10%, pouvoir être le John Williams français (pour les caractéristiques sus évoquées par moi même ).

Sam Lowry a écrit :

j'aime beaucoup Talgorn mais....si seulement....on peut toujours espérer !

Je ne vois personne d'autre dans le paysage français que puisse prétendre, ne serait-ce qu'à 10%, pouvoir être le John Williams français (pour les caractéristiques sus évoquées par moi même ).

ça, je suis d'accord avec toi, en France, en matière de richesse d'écriture, même Rombi est loin derrière....mais Williams is the one and only one à atteindre un tel niveau...

David Raksin at M-G-M

Reçu aujourd'hui, et même pas écouté en priorité, et pourtant: c'est superbe!

Et j'en suis seulement au 2ème disque (sur 5).

Une anecdote rigolote sur THE MAN WITH A CLOAK (disc 2, justement): le scénario du film s'inspirait d'une nouvelle de Poe, et Raksin, probablement en mal d'inspiration, a décidé de composer la mélodie principale grâce au note (US): E, D, G, A et comme la note "R" n'existe pas, il a utilisé le "Ré" européen.

Ce gag musical a été découvert des années plus tard par un critique.

Hicks a écrit :RotLA: Le chef d'oeuvre (...) Desert Chase est le morceau du CD. Je préfère d'ailleurs cette version largement à celle du "Expanded". La direction d'orchestre est plus tranchante, plus nerveuse!

étrange impression, car il s'agit bel et bien du même enregistrement , simplement écourté par deux ou trois coups de ciseaux... à part ce détail sans importance je suis d'accord avec toi sur toute la ligne !

Dadid a écrit :

Hicks a écrit :RotLA: Le chef d'oeuvre (...) Desert Chase est le morceau du CD. Je préfère d'ailleurs cette version largement à celle du "Expanded". La direction d'orchestre est plus tranchante, plus nerveuse!

étrange impression, car il s'agit bel et bien du même enregistrement , simplement écourté par deux ou trois coups de ciseaux... à part ce détail sans importance je suis d'accord avec toi sur toute la ligne !

Tu es sur de ce que tu dis? Car en écoutant les deux à la suite, l'un semble plus vif avec les cordes plus rugueuses et les cuivres plus ouverts. Peut être s'agit t'il du mixage, mais pourtant il me semble bien que la direction est différente!
Tu es sur que le polydor n'était pas en rerecording de Williams et le Decca la version dans le film?

En ce moment, je m'écoute Frost Nixon de Hans Zimmer mon maitre...
Bo très plaisante à écoute, avec une bonne ambiance et surtout ça change de ses dernières grosses productions.

Outlander de Geoff Zanelli (dédicacé) : score efficace dans l'action et les thèmes même si c'est franchement pas original pour un sous. J'aurais aimé une musique plus aventureuse et moins balourde mais avec Zanelli c'est pas facile même si il y a de bonnes choses à retenir notamment l'utilisation des vents à plusieurs endroits qui rappelle le Zimmer du début des années 90. A réserver aux fans. (3/5)

En ce moment, je m'écoute Frost Nixon de Hans Zimmer mon maitre...
Bo très plaisante à écoute, avec une bonne ambiance et surtout ça change de ses dernières grosses productions.

C'est vrai que c'est un très bon score et je m'étonne qu'on en ait pas plus parlé sur ce forum. Une ambiance à la fois pesante et mystérieuse qui lorgne parfois du côté de Desperate Housewives de Jablonsky. Un Zimmer plus intimiste pour une efficacité qui n'est plus à démontrer.

Etant donné que personne ici n'a encore pris la peine de vanter le talent du grand Henry Mancini, je surgis tel un super-type en collants et cape claquant au vent pour réparer cette cruelle injustice. Voici, soumises à votre approbation, deux merveilles : la première, The Thorn Birds, est une très belle pièce mélodramatique où les harmonies raffinées du compositeur trouvent un écrin idéal. Les presque deux heures de l'édition Varèse peuvent souffrir d'un certain manque de renouvellement thématique, mais le souffle émotionnel ne faiblit pas un instant. Quant à The Adventures of the Great Mouse Detective, c'est le Mancini décomplexé de Hatari ! et The Great Race qui s'y taille la part du lion, entre un thème immédiatement accrocheur (un chouette souvenir de mon enfance, pour tout avouer) et de superbes passages d'action. A l'arrivée, la réussite est totale pour ce qui demeure, à mon humble avis, l'un des scores les plus inspirés des productions Disney.

Lee Van Cleef a écrit :The Adventures of the Great Mouse Detective...(un chouette souvenir de mon enfance, pour tout avouer)

Hein ? Tu ne serais donc pas aussi vieux que tu le prétends
Et après c'est moi qu'on traite d'imposteur, l'air de rien, non mais quel toupet ce Van Cleef

Mon pauvre Taboulez, épargne-toi les affres d'une migraine térébrante et renonce à percer au grand jour les mystères de mes origines. Me voici, à l'aube d'un jour radieux, un homme débordant de jeunesse et de vitalité, prêt à supporter le poids du monde sur ses robustes épaules, avant qu'un lugubre crépuscule ne me trouve desséché et racorni, à la merci de furieuses bourrasques menaçant de me faire tomber en poussière. Et tout d'un coup, le temps, ce monstre jamais rassasié, perd sur moi toute son emprise implacable, et ses longs doigts osseux, dansant et fouaillant avec une maladresse inaccoutumée, ne font plus guère que glisser sur mon être comme de minces filets d'eau sur une toile cirée. Je suis farouchement jeune, abominablement vieux, et je ris à gorge déployée à la face convulsée de haine qui me toise du fond de lourdes ténèbres...

Ouais ouais ouais, cause toujours tu m'intéresses ! Moi ce que je constate surtout c'est que tu vires gâteux mon pauvre .