Ce serait absolument formidable. Je suis impatient.

Music Box, bien entendu, ou pourquoi pas Stéphane Lerouge revenant coiffé de son casque de spéléologue le plus glamour... Qu'importe le flacon, pourvu qu'au final la tête nous tourne !

Depuis Quincy, pas grand chose n'est sorti de la collection de Lerouge hormis quelques best of. Depuis Les Demoiselles de Rochefort (sorties du micro-onde) c'est silence radio (mauvais signe ou annonce prochaine d'une grosse sortie ? Wait and see), je le vois donc mal sortir le Sarde, plus dans la ligne éditoriale de Music Box (mais sait-on jamais).

Le projet d'une intégrale Sarde/Granier-Deferre ne date pas d'hier il me semble. Devaient aussi sortir une intégrale Sarde/Tavernier et Sarde/Sautet (pour ce dernier, je mise sur les 50 ans des Choses de la vie dans deux ans).

Manuderouen a écrit :Bonsoir à tous !
Philippe Sarde a annoncé sur Facebook qu'il est en train de préparer une intégrale de ses musiques pour les films de Pierre Granier Defferre. Quelque chose me dit que cela sortira chez Music Box Records qui a déjà édité les musiques de films de Laurent Heynemann il y a quelques mois.
On peut s'attendre je pense à une edition complète de Adieu Poulet, de Cours Privé , une etrange affaire ou bien Le Toubib
qui n'ont jamais été édités sur Cd.

Je n'avais pas réagi jusque là, mais oui, excellent! On attend cela depuis longtemps. Ne pas oublier La cage, Noyade interdite, L'ami de Vincent, L'homme aux yeux d'argent, La voix, La couleur du vent ...
Qui dit intégrale dit édition de toutes leurs musiques, non ?
Une collaboration encore plus riche et variée que celle avec Heynemann, ce qui est beaucoup.
Si Music Box, peut-être un de leurs futurs coffrets ? J'ai hâte ...

BarryTheBest a écrit :Vu hier soir sur Ciné + Club (bouquet orange) un documentaire sur Philippe Sarde, de belles anecdotes sur Lautner, Sautet, Coppola Polanski et bcp d'autres...

Un Fils (PSarde)

Très beau documentaire en effet.

Réédition en version remastérisée de L'ours de Philippe Sarde. Avec une vingtaine de minutes inédites.

Ouais ! Je ne l'avais pas celui-là, timing parfait pour moi. Je crois qu'à sa sortie je l'avais zappé car un peu classique et pas prioritaire, mais c'était une autre époque côté nouveautés... De nos jours je n'ai plus ce problème de choix donc... Merci MBR !

Parlera-t-on un jour des girls de notre agent Cooper (qui exhibe, dit-on, le grade de major en d'autres lieux) avec l'admiration et l'intarissable verve réservées aux égéries d'Hitchcock, de Sirk, de Tsui Hark ou de Tarantino ? Sans doute reste-t-il un bout de chemin à parcourir, mais les créatures graciles, presque diaphanes, que révère notre joyeux congénère n'en paraissent pas le moindrement effrayées. ceci étant, avant de tailler la route, il faudra tout de même compter sur leur bon vouloir, qu'ont tendance à quelque peu alanguir les draps en désordre de leur paddock et ces facétieux slips de nylon noir qui n'en finissent plus de glisser le long de leurs jambes fuselées... Jetez la pierre si le coeur vous en dit à ces donzelles hédonistes, le vieux Van Cleef, irrésistiblement séduit, préfère cent fois pour sa part les contempler prodiguant mille caresses à la musique de film ainsi qu'à un amant étourdi de bonheur. Hier Ennio Morricone et John Barry, aujourd'hui Philippe Sarde, héros dorloté d'un quasi long métrage dont le très impressionnant montage, authentique labeur de fourmi, laisse pantois. L'on y voit jouer des coudes et des épaules Roman Polanski, Alain Corneau, et surtout la totalité ou presque de la filmographie de Georges Lautner, dans les rangs de laquelle se sont bien entendu glissées deux ou trois de ces "bébèleries" dont le sieur Dale semble boulimique (bon, remarquez, si je me retrouvais soudain à prendre les rênes d'un top 15 en l'honneur de Vladimir Cosma, je ne suis pas du tout certain que je parviendrais à dire non au charme débraillé de l'inénarrable L'Animal).

Mais... où diable est passé Claude Sautet ? Les élus bienheureux défilent, le témoin gravite d'atmosphères ouatées en mélodies ensorcelantes, le sablier se vide peu à peu de son sang flavescent, et l'un des plus beaux pygmalions de Sarde reste parqué au sein d'une odieuse invisibilité. Scandaleux oubli, passible de rouges et katanesques tourments ? Inimitié encore moins pardonnable à l'encontre de ce grand cinéaste ? A moins qu'un rebondissement d'ultime minute...

Lee Van Cleef a écrit :Parlera-t-on un jour des girls de notre agent Cooper (qui exhibe, dit-on, le grade de major en d'autres lieux) avec l'admiration et l'intarissable verve réservées aux égéries d'Hitchcock, de Sirk, de Tsui Hark ou de Tarantino ? Sans doute reste-t-il un bout de chemin à parcourir, mais les créatures graciles, presque diaphanes, que révère notre joyeux congénère n'en paraissent pas le moindrement effrayées. ceci étant, avant de tailler la route, il faudra tout de même compter sur leur bon vouloir, qu'ont tendance à quelque peu alanguir les draps en désordre de leur paddock et ces facétieux slips de nylon noir qui n'en finissent plus de glisser le long de leurs jambes fuselées... Jetez la pierre si le coeur vous en dit à ces donzelles hédonistes, le vieux Van Cleef, irrésistiblement séduit, préfère cent fois pour sa part les contempler prodiguant mille caresses à la musique de film ainsi qu'à un amant étourdi de bonheur. Hier Ennio Morricone et John Barry, aujourd'hui Philippe Sarde, héros dorloté d'un quasi long métrage dont le très impressionnant montage, authentique labeur de fourmi, laisse pantois. L'on y voit jouer des coudes et des épaules Roman Polanski, Alain Corneau, et surtout la totalité ou presque de la filmographie de Georges Lautner, dans les rangs de laquelle se sont bien entendu glissées deux ou trois de ces "bébèleries" dont le sieur Dale semble boulimique (bon, remarquez, si je me retrouvais soudain à prendre les rênes d'un top 15 en l'honneur de Vladimir Cosma, je ne suis pas du tout certain que je parviendrais à dire non au charme débraillé de l'inénarrable L'Animal).

Mais... où diable est passé Claude Sautet ? Les élus bienheureux défilent, le témoin gravite d'atmosphères ouatées en mélodies ensorcelantes, le sablier se vide peu à peu de son sang flavescent, et l'un des plus beaux pygmalions de Sarde reste parqué au sein d'une odieuse invisibilité. Scandaleux oubli, passible de rouges et katanesques tourments ? Inimitié encore moins pardonnable à l'encontre de ce grand cinéaste ? A moins qu'un rebondissement d'ultime minute...

Tu as la réponse à la fin de ton commentaire

Je ne te dis pas merci, Mac... Je suais sang et eau afin d'entretenir un putain de suspense à couper au katana, figure-toi !

Un grand merci au Captain Apache pour son message fort gentil et le partage de ma vidéo.



Je suis ravi d'avoir pu terminer, après 3 mois d'efforts (d'où une relative invisibilité sur les réseaux sociaux et les forums) ce qui m'apparaît maintenant comme la vidéo dont je suis le plus satisfait. Beaucoup de regrets, forcément, notamment l'absence de films de Laurent Heynemann comme Il faut tuer Birgitt Haas, Stella ou Faux et usage de faux, hélas, soit les copies de ces films sont de trop mauvaise qualité, soit juste inexistantes et donc, impossible à monter dans la vidéo.

Si Bébel a travaillé avec des grands compositeurs (Sarde donc, Morricone, De Roubaix, Cosma), certains, comme ici Le Guignolo ou Flic ou voyou, sont juste irregardables aujourd'hui. En revanche, les films avec Depardieu, ici l'acteur le plus cité (4x dans le top, 5 avec les mentions) sont bons, voire très, très bons. Et je ne parle même pas des films avec Romy.

Et sinon, désolé d'avance de terminer ce message par une note un peu prétentieuse, car si beaucoup de messages enthousiastes reçus dernièrement m'ont fait énormément plaisir, un d'entre eux m'a particulièrement ému, à la suite de la publication de ma vidéo sur Facebook. Il vient tout simplement du principal intéressé :



Je peux mourir tranquille.

Merci "Dale" ! Mais, non, "meurs un autre jour", au moins après avoir achevé un 4° Top 15 video sur un autre grand compositeur ... très alléchant (n'en disons pas plus).

Celle-ci se regarde avec grand plaisir. Sarde a tellement de grandes musiques de films que ça peut être frustrant, mais les 15 choix sont incontournables.
J'ai découvert "Pas de problème !" de Lautner avec l'immense envie de le (re)voir. On ne fait plus guère ce genre de films foutraques (mais très bien construits), absurdes et déjantés.

Bon, tout ça nous a mis en appétit de voir sortir d'autres Sarde, inédits en priorité, comme des Granier-Deferre, Boisset et autres. Espérons que des labels comme Music Box ou Quartet en prévoient, ils ont l'air bien parti avec Sarde.

Merci Patrick !

Même s'il y en a plein d'autres, parmi ceux "dont il ne faut pas trop rêver" j'aimerais beaucoup dans une compilation Granier-Deferre retrouver les morceaux de Noyade interdite (il y a un thème fabuleux au début après la découverte du premier noyé, introuvable). Film que j'aime bien soit dit en passant, introuvable lui aussi.

Philippe Sarde parle de la genèse de "La Grande Bouffe".
Bonne écoute !

Une de mes B.O. préférées sera bientôt éditée en édition plus complète.
Le Locataire "Expanded" : Dispo à partir du 19 août, limité à 2000 copies.
Comprenant des inédits dans le commerce, des thèmes non-utilisés pour le film, ou le morceau que beaucoup cherchaient depuis des années... "Dance At Robert's"...

Désolé les gars, mais ça me laisse un peu de marbre... Pour moi, Philippe Sarde c'est TESS, PIRATES et deux ou trois autres titres, le reste j'y arrive pas... mais j'ai vraiment conscience que quelque chose m'échappe ou dans son style ou dans ses orchestrations... Bref, j'ai essayé beaucoup de titres et peu m'ont incité à passer à la caisse...

T'a même pas essayé ses musiques de films avec Sautet ? Du lourd quand même. Par contre c'est souvent plus intéressant de voir d'abord les films qu'il a mis en musique avant d'écouter les disques. Sarde est avant tout un compositeur au service de l'image. Excellente nouvelle pour "Le Locataire". Surtout si le cd comprend du matériel inédit !

Sam Lowry a écrit :Pour moi, Philippe Sarde c'est TESS, PIRATES et deux ou trois autres titres, le reste j'y arrive pas...

Je suppose que La guerre du feu fait partie des "deux ou trois" ? Je l'espère, sinon réécoute ce chef-d’œuvre ! Ta liste courte semble indiquer que tu préfères Sarde quand il donne dans le grand spectacle, qu'il s'agisse de romantisme anglais ou de piraterie, et j'aime beaucoup aussi (enfin, Pirates, nettement moins que Tess ou La guerre...), mais ce n'est pas là qu'il faut chercher l'essence de Philippe Sarde, à mon avis. C'est un compositeur qui travaille souvent à plus petite échelle, apprécie la psychologie, l’ambiguïté, romantique à l'occasion mais d'une manière souvent un peu torturée, ou refrénée. Plutôt intimiste, mais c'est une grosse généralité de dire ça, il n'est pas si facile à cerner à vrai dire. C'est peut-être son style d’écriture plus impressionniste que descriptif qui ne te plait pas, tout simplement. Perso j'apprécie particulièrement son goût pour les instruments solistes, les combinaisons orchestrales particulières, l'idée qu'il faut trouver LE son du film, celui qui incarnera son âme (quand c'est possible). Cette volonté est ce qui manque à énormément de BO à mes yeux, et si Sarde n'y réussit pas forcément (sur la quantité il a fatalement écrit des musiques un peu transparentes ou inintéressantes hors l'image, et il n'est pas le dernier à s'auto-plagier, et réarranger voire reprendre régulièrement tels quels certains morceaux de son catalogue), l'exploration de sa discographie a été un grand plaisir pour moi. A ce titre, un grand merci aux désormais lointains Taboulez et kfigaro, qui passent peut-être dans le coin de temps à autres.

L'excellente biographie de Sarde faite par l'ami K Figaro est d'ailleurs toujours disponible sur le site de cinezik

Merci !

Je ne me pardonnerais jamais de calomnier en vain, mais j'incline à croire que l'inimitié viscérale qu'éprouve ce brave Sam à l'encontre de Sarde (rarement, en effet, laisse-t-il filer l'occasion de rappeler qu'il considère l'excessif Philou comme un connard de première force) influence lourdement, et d'une façon bien sûr on ne peut plus négative, son expertise musicale.

- Damned ! Je suis interloqué...

"Alors en fait, j'ai calomnié ? Quelle quiche ! Bon, opérons
vite fait une retraite stratégique, ni vu ni connu..."

"Tu peux saisir à temps la main qui va te frapper, mais non pas la langue du calomniateur. "

Proverbe indien ; Le livre des proverbes de l'hindoustani (1988)

Est-ce que les deux dadais vont continuer à se faire la gueule et nous priver de leur présence ?