Moonlight - Bon, cela se laisse suivre, et puis de toute façon, il n'y a que 16 épisodes.
Par contre, c'est tout de même méchamment pompé sur inspiré par la série Angel. Et comme j'adore cette série, je trouve évidemment Moonlight très en-dessous. Mas cela va peut-être changer dans les épisodes à venir.

La voici donc enfin, cette (fausse) suite d'Ong-Bak, qui nous parvient dans une version allègrement charcutée par notre cher vieux Luc Besson, qui n'a pas résisté au plaisir de faire suinter du hip hop graisseux lors du générique de fin. En l'état, le film, qui se veut un tantinet plus ambitieux que son prédécesseur, se résume à une succession anarchique de violentes bastons, à peine reliées entre elles par une dramaturgie ultra-basique. La bonne nouvelle est que, derrière la caméra, Tony Jaa fait preuve d'un sens de la réalisation plus maîtrisé que le tâcheron Prachya Pinkaew (même si sa propension à user et abuser de ralentis pas toujours très heureux devient très vite crispante); la mauvaise, c'est que les séquences d'action, bien que percutantes et animées par un Jaa terriblement véloce, manquent de ce qui faisait tout leur sel dans Ong-Bak premier du nom : les cascades trompe-la-mort et le degré de violence inédit des coups portés. Pour le reste, le monolithique Tony se borne une fois encore à froncer les sourcils (mais comment diantre en est-on arrivé à comparer ce type à l'extraordinaire charisme félin de Bruce Lee ?) et la musique, aussi omniprésente qu'insupportable, s'échine comme elle peut à instaurer une ambiance un tant soit peu épique.

Je viens de voir le film Steel (aka Le Justicier d'acier dans nos contrées ). Et si le film est ce qu'il est (un agréable divertissement pour gosses, bien meilleur, à mon avis en tout cas, que l'immonde bouse qu'est Finding Rin-Tin-Tin ), j'ai surtout été captivé par la musique. Certes c'est pas vraiment original, mais j'ai trouvé sympa le travail de Mervyn Warren, entre grosses envolées héroïques et blaxploitation.
D'ailleurs quelqu'un de sympa, possède-t'il le CD édité par Super Tracks.

Un p'tit extrait.

The Punisher : War Zone - Après un (oui, je fais volontairement l'impasse sur celui avec l'ami Dolph ) film franchement léger et tout mou, Frank Castle revient et il n'est pas content. C'est hyper balisé, mais vraiment très fun, notamment grâce à l'aspect "comics" et au côté violent. Y'a un vrai aspect Darkman/Batman qui court durant tout le métrage. Qu'ils continuent sur cette voie là. Une vraie bonne surprise.

Zombie Strippers - Pas grand chose à dire sur ce film.... à part : Vive la touche "avance rapide".

Intern Academy - Pas vraiment drôle (voir même pas du tout). Mais cela m'a tout de même donné envie de revoir l'excellente série "Scrubs", autrement plus divertissante.

Babylon 5: La légende des Rangers - C'est avant tout un réel plaisir de retrouver l'univers de Bab 5. Si l'histoire se laisse suivre plutôt agréablement, c'est loin d'être transcendant. Et pourtant, ce pilote, pour un spin-off avorté, laissait espérer une série autrement plus fidèle et fun, que ne le fut Crusade.
On y retrouve de nombreuses races, des enjeux politiques et religieux, une grande menace (dont nous ne saurons hélas rien de plus).
Au final, cela m'a redonné envie de voir une suite à Babylon 5.

A noter, que Babylon 5: The Lost Tales ne semble toujours pas être sorti en France, et que le DVD anglais, ne paraît comporter ni VF, ni STF. Bref, pitoyable, mais on commence à être habitué maintenant. C'est un beau moyen de lutter contre le piratage.

The Girl Next Door - Il est certain que je verrai les autres films adaptés des livres de Jack Ketchum, mais je ne risque pas de lire les livres. Car c'est très loin de ce que je recherche et aime dans le cinéma et la littérature.

J'ai démarré hier le visionnage de l'intégrale d'une série des années 80, qui me tient énormément à coeur : The A-Team . Si beaucoup de séries des 80's me déçoivent maintenant, car elles vieillissent vraiment très mal, ce n'est pas le cas de L'Agence tous risques. Et pourtant, c'est toujours la même chose d'épisode en épisode.... Mais voilà, rien à faire, je m'éclate toujours autant, et pourtant j'ai vieilli. Y'a des choses qui ne s'expliquent pas !

Joe Carnahan est en train d'en tourner une version cinoche.

J'avais déjà croisé cette info. Et si cela n'aura rien à voir avec l'Agence tous risques (quel beau titre français ), cela pourra peut-être donner un bon petit film d'action.
Mais franchement, je ne vois aucun intérêt à faire une adaptation ciné d'une série, sans reprendre les acteurs de la-dite série.
Merde, ils peuvent pas penser à autre chose ! (ah, l'attrait de l'argent facile ).

Personne n'a parlé de THE INFORMANT du père Soderbergh ?

En ce qui me concerne, j'ai trouvé ça chiant, mais la musique de Marvin Hamlish est un délice. C'est d'ailleurs à peu près le seul intérêt du film, qui reste comme beaucoup de films de Soderbergh un obscur joujou de cinéma qui n'intéresse que lui... (finalement j'aimais bien les OCEANS...)

Ca y est, je viens de voir les 2 derniers épisodes de Prison Break. Ouf, fini !!
Bilan très partagé, puisque les retournements de situation toutes les 10 mn, les grands moments de tensions et de suspense à deux balles, et enfin les trahisons en veux-tu en v'là, rendaient le tout vraiment abracadabrantesque. Et pourtant, je suis resté accro jusqu'à la fin... Il faut dire qu'avec ces airs de serial de la grande époque, les scénaristes ont su y faire.
Quant aux personnages, Michael Scoffield reste le personnage le plus intéressant de la 1ère saison, avant de s'effacer peu à peu, dés le début de la seconde saison, devant l'agent Alexander Mahone. Je trouve vraiment que c'est le personnage de Mahone, le plus charismatique et intéressant de la série.
Et c'est vrai que William Fichtner avait déjà volé la vedette au héros dans la série Invasion.

Je viens de voir La Cage aux rossignols, et je peux maintenant clairement dire que je préfère l'original au remake. Outre l'ambiance, la fin de l'original me sied beaucoup plus. Et puis je trouve que le film de 1944 a un charme bien particulier (peut-être dû à son âge justement).

Puisque tu parles de PRISON BREAK, dommage que tu n'aies pas enchaîné avec LA CAGE AUX FOLLES plutôt qu'aux rossignols ...
Je n'ai vu que 3-4 épisodes de la saison 1 mais j'ai trouvé ça tellement mal joué par les deux frangins que j'ai lâché tout de suite.

Wyatt Earp a écrit :Je n'ai vu que 3-4 épisodes de la saison 1 mais j'ai trouvé ça tellement mal joué par les deux frangins que j'ai lâché tout de suite.

C'est toute mon histoire, sans compter que les trognes de six pieds de long que tirent Peter Stormare et Stacy Keach n'avaient rien de très engageant. Mais ce qui m'a d'emblée farci l'esprit d'à priori hautement négatifs est bel et bien les noms, fièrement affiché au générique en tant que producteurs exécutifs, de Neal Moritz et Brett Ratner. Face à une telle dream team, je pense que personne ne pourra me reprocher d'avoir bien vite jeté l'éponge.

The List of Adrian Messenger n'est pas qu'un score moelleux et raffiné de Jerry Goldsmith (l'un de ses plus beaux thèmes des sixties, sans nul doute), c'est aussi un film hautement savoureux et divertissant de l'éclectique John Huston. L'élégance de la mise en scène, supportée par un magnifique noir et blanc, la direction des comédiens (une sacrée belle brochette, d'ailleurs : George C. Scott, Kirk Douglas, Robert Mitchum, Burt Lancaster...) et la progression savamment dosée d'une intrigue retorse attestent du formidable savoir-faire du cinéaste, qui, même aux commandes d'un " petit " film tel que celui-ci, ne peut se résoudre à le traîter par-dessus la jambe. On signalera également un épilogue tout à fait curieux, en forme de clin d'oeil ironique, où certains personnages tombent littéralement le masque. Comme quoi, Hollywood n'avait pas attendu les années 80 pour donner des bourrades complices au spectateur.

Je viens de le revoir aussi... C'est vrai que ce final est délicieusement kitsch. Tous ces acteurs (excellents) qui tombent le masque sur un superbe thème de Jerry... (à quand le CD ?)

Tout à fait d'accord avec toi, Lee. Et j'ai pourtant découvert ce film presque par hasard.
En effet, pour son récent passage sur France 3, mon programme TV indiquait juste Le Dernier de la Liste, sans autre renseignements valables. J'ai même cru que j'enregistrais un western (ils en passent régulièrement).
Ce fut donc une bonne surprise...

Lee Van Cleef a écrit :

Wyatt Earp a écrit :Je n'ai vu que 3-4 épisodes de la saison 1 mais j'ai trouvé ça tellement mal joué par les deux frangins que j'ai lâché tout de suite.

C'est toute mon histoire, sans compter que les trognes de six pieds de long que tirent Peter Stormare et Stacy Keach n'avaient rien de très engageant. Mais ce qui m'a d'emblée farci l'esprit d'à priori hautement négatifs est bel et bien les noms, fièrement affiché au générique en tant que producteurs exécutifs, de Neal Moritz et Brett Ratner. Face à une telle dream team, je pense que personne ne pourra me reprocher d'avoir bien vite jeté l'éponge.

Joli tandem...

Duel au sommet (titre original Nordwand ) excellent film allemand sur l’alpinisme d’après une histoire vraie. Passionnant et impressionnant. Durant l’année 1936 deux alpinistes allemands tentent l’escalade d’une montagne impossible dans les alpes suisses.
A noter l’excellent score d'un certain Christian Kolonovits discret et efficace.

La diffusion sur Canal des inédits des Simpson touche à sa fin, et le constat est sans appel : la disparition de Michel Modo a laissé un gouffre impossible à combler. Gérard Rinaldi, à qui incombe la lourde tâche de lui succéder, fait ce qu'il peut, s'escrimant vaille que vaille à faire revivre l'épaisse voix enrouée du chef Wiggum, les contrefaçons de rire de Krusty le Clown, le débit monocorde du principal Skinner ou l'odieux timbre réfrigérant de Monty Burns; et il faut lui rendre cette justice qu'il ne se débrouille finalement pas si mal. Mais rien n'y fait, regarder la série en VF a désormais perdu une part précieuse de son charme. Que faire, mes amis, que faire ? " Pas compliqué, vieillard, me souffle d'un air narquois un Hellboy jailli du sombre brasier des enfers. Suffit de mater les épisodes en VO, comme tu aurais dû le faire depuis le début, et le tour est joué ! " Evidemment, boss, que n'y avais-je pensé plus tôt.

Mon vieux Lee, me voilà fort réjoui de constater que je n'ai plus besoin de te torturer pour que tu tentes de réfléchir par toi-même. J'en suis tellement satisfait que je vais peut-être même te nourrir ce soir. J'ai dit peut-être...

Vous avez entendu ça, Edern, le chat du Cheshire, Emissary et toutes les autres fripouilles qui m'ont si souvent et si cruellement spolié dans les ténèbres de cette ignoble cave, profitant sans vergogne des faiblesses d'un homme au bord de la sénescence ? Maintenant que me voici dans les petits papiers du terrible Hellboy, je peux clamer avec une fierté bien légitime que ma persévérance a fini par porter ses fruits. A mon tour, dorénavant, de vous faire endurer les supplices les plus inhumains (genre nettoyer avec une loque immonde les gluantes boules de poil que DarkCat a coutume de régurgiter partout).


" Y' a d'la monnaie à rendre ! "

Grand Dieu ! Hellboy, daigne pardonner à ma pauvre vieille langue crevassée d'avoir ainsi fourché ! Je voulais bien évidemment dire :


" Payback Time ! "

Ouf ! Il s'en est fallu de bigrement peu que mes nouveaux privilèges, acquis à la sueur de mon front, ne se volatilisent abruptement...

Lee Van Cleef a écrit :Suffit de mater les épisodes en VO

Je trouve que cela dépend de la série.
J'aime bien les voix françaises de la famille jaune, tout comme celles de la VO.
Par contre, je n'arrive pas à regarder des épisodes de South Park en VO, les voix des 4 (enfin 3 ) garçons me paraissent fades. Je trouve les voix françaises beaucoup plus marquantes et attachantes en français.

DarkCat a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :Suffit de mater les épisodes en VO

Je trouve que cela dépend de la série.
J'aime bien les voix françaises de la famille jaune, tout comme celles de la VO.

Le problème de la VF des Simpsons, c'est qu'en dehors des voix de la famille en elle-même, c'est une catastrophe (même s'il est vrai que Wiggum et Burns étaient réussis).
Pour le reste, c'est n'importe quoi : certains personnages changent de voix (ou acquièrent subitement un accent) au cours des saisons ; dès qu'un personnage est noir, on l'affuble d'un ridicule accent antillais (chose absolument pas présente dans la VO d'origine) ; les voix sont totalement interchangeables, contrairement à la VO, dans laquelle les comédiens (Hank Azaria power) s'escriment à créer de véritables personnages...
Enfin bref : moi qui, auparavant, pensais que la VF des Simpsons était supérieure à la VO (hérésie...), j'ai bien changé d'avis depuis que j'ai eu l'occasion de redécouvrir cette série dans sa version originale (depuis la sortie du coffret dvd de la 1ère saison, en fait).
Et il m'est totalement impossible, désormais, de voir un épisode entier en VF tant ça m'insupporte...
Voilà !

CES changements de voix sont assez difficile à supporter en effet de plus cette dernière saison sur canal + affiche un serieux coup de mou (déjà incroyable que les scénaristes de la série arrivent encore à trouver de nouveaux ressorts comiques après autant d'épisodes) malgré un nouveau générique sympa.