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Re: John Barry, le Vrai.

Publié : mar. 7 janv. 2014 15:24
par Rodolphe738
yes ! ;) je crois que je vais rester un peu sur watkins et je vais surement enquiller sur "The ipcress file" une B.O que j'adore de barry et qui a souvent un ptit air d'amicalement votre :D une des B.O de barry tres jazzy , que j'affectionne tout particulièrement.





ici en entier.....


Re: John Barry, le Vrai.

Publié : mer. 8 janv. 2014 20:49
par Rodolphe738
Tres belle interpretation de « We Have All the Time in the World” par Rumer…. :D

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 26 déc. 2015 16:11
par Leary
Nous évoquions récemment le rôle des orchestrateurs (plus ou moins important selon le compositeur, le temps dont dispose ce dernier, ou ses capacités) dans le sujet consacré à Star Wars VII. L'édition La-la land de Danse avec les loups propose un note très intéressante de l'orchestrateur Mark McKenzie qui était intervenu en remplacement de Greig McRitchie, alors que John Barry avait eu besoin en toute dernière minute de modifier le morceau « Buffalo Hunt ». Je me suis permis de traduire rapidement ses propos. Les linguistes rectifieront si nécessaire, mais je crois que le sens est à peu près respecté :

« L'ébauche de John comportait environ 6 ou 8 lignes, clairement agencées dans son efficace forme schématique.
Fraichement sorti de l'école, quand j'ai vu la simplicité des structures harmoniques, rythmiques et des timbres, j'admets que cela m'a fâché. Parfois, les jeunes compositeurs formés de manière académique oublient que la musique, c'est la manière dont cela sonne... pas l'air que ça a sur le papier.
Durant l'enregistrement, ça a été une expérience humiliante et libératrice de constater que j'avais été idiot. Quand j'ai entendu la puissance de 8 cors jouant sa belle ligne à l'unisson, les 5 trombones soutenant la riche harmonie, le gros taiko, et les superbes lignes des violons à l'unisson, particulièrement sur les images de la massive chasse aux bisons, ça a fait bondir mon cœur. En l'espace de 4 minutes, toute ma formation sophistiquée de doctorat en composition a été mise sens dessus dessous. Cela m'a changé pour toujours. Ça a été un moment magique de transformation.
J'ai rencontré John pour la première fois aux sessions d'enregistrement. Comme je ne le connaissais pas, c'était assez solennel. J'avais ajouté quelques suites de notes d'agrément aux bois pour accentuer les ponctuations de cuivres, et John, très calmement et poliment, les a toutes supprimées. C'était un adorable gentleman, mais farouchement indépendant et précis sur tout ce qu'il voulait, ne succombant jamais à la pression de ses pairs. »

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 26 déc. 2015 19:19
par Scorebob
-Barry:
c'est quoi ces merdes au flutiau griffonnées sur ma MAGNNIIIIIIFIQUE partition?

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 26 déc. 2015 20:10
par Leary
:lol:
Avec politesse, apparemment :
"Très cher, permettez que je gomme ces merdes au flutiau griffonnées sur ma partition. Je vous prie d'agréer, patati et patata."

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : dim. 27 déc. 2015 00:58
par Lee Van Cleef
Leary a écrit :L'ébauche de John comportait environ 6 ou 8 lignes, clairement agencées dans son efficace forme schématique.
Fraichement sorti de l'école, quand j'ai vu la simplicité des structures harmoniques, rythmiques et des timbres, j'admets que cela m'a fâché. Parfois, les jeunes compositeurs formés de manière académique oublient que la musique, c'est la manière dont cela sonne... pas l'air que ça a sur le papier.
Durant l'enregistrement, ça a été une expérience humiliante et libératrice de constater que j'avais été idiot. Quand j'ai entendu la puissance de 8 cors jouant sa belle ligne à l'unisson, les 5 trombones soutenant la riche harmonie, le gros taiko, et les superbes lignes des violons à l'unisson, particulièrement sur les images de la massive chasse aux bisons, ça a fait bondir mon cœur. En l'espace de 4 minutes, toute ma formation sophistiquée de doctorat en composition a été mise sens dessus dessous. Cela m'a changé pour toujours. Ça a été un moment magique de transformation.
C'est émouvant et beau de lire un tel témoignage. Et, une fois n'est pas coutume avec le vieux Van Cleef, ce post est garanti sans le plus petit additif de sarcasme.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : dim. 27 déc. 2015 04:31
par Leary
Less is more, parfois. McKenzie n'est pas le seul dont le cœur ait bondi à l'écoute de cette BO...
Cela dit pour revenir à nos histoires, dans une interview en 92, John Barry indiquait, comme d'autres, que le recours à des orchestrateurs était la façon de faire aux Etats-Unis (en Angleterre il s'en passait), mais qu'il n'y avait pas une seule note ou un seul instrument qui ne soit pas indiqué sur ses partitions. A la question sur le nombre de portées qu'il utilisait, il répondait :
"It depends on the cue, sometimes 24. I mean it depends on whatever I need to explain what I want. It’s there but I don’t have to go through the whole score for 120-piece orchestra and just for the sake of time, but in terms of details there isn’t a single instrument or note that isn’t indicated."
http://www.johnbarry.org.uk/index.php/w ... barry-1992

J'insiste beaucoup sur cet aspect, car j'ai la faiblesse de mesurer en partie le talent d'un compositeur à l'aune de ces précieuses informations. Je comprends parfaitement la nécessité de faire appel à un orchestrateur à cause des contraintes de temps souvent très importantes dans l'industrie du film. Mais pour le reste, comme Morricone le dit un peu sévèrement : "c'est un aveu de faiblesse et d'incapacité", un compositeur qui n'orchestre pas n'est pas un véritable compositeur.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : dim. 27 déc. 2015 16:59
par Janus
Leary a écrit :J'insiste beaucoup sur cet aspect, car j'ai la faiblesse de mesurer en partie le talent d'un compositeur à l'aune de ces précieuses informations. Je comprends parfaitement la nécessité de faire appel à un orchestrateur à cause des contraintes de temps souvent très importantes dans l'industrie du film. Mais pour le reste, comme Morricone le dit un peu sévèrement : "c'est un aveu de faiblesse et d'incapacité", un compositeur qui n'orchestre pas n'est pas un véritable compositeur.
Ce n'est pas vraiment sévère si on remet cette déclaration dans son contexte. Puis, tout dépend aussi du rôle que l'on prête à l'orchestrateur. Lorsque Ennio Morricone a fait cette remarque, il faisait allusion à des noms en particuliers, tous italiens, que je ne nommerai pas. En Italie, par exemple, il faut bien savoir que lorsqu'un "compositeur" employait un orchestrateur, celui-ci faisait la majeure partie du travail. Ce n'était que des faiseurs de mélodies plus ou moins habiles qui provenaient de la chanson et s'essayaient à la musique de film, et par ce fait, étaient bien obligés d'employer l'aide d'un orchestrateur qui était aussi un arrangeur. C'est d'ailleurs un domaine que Morricone connait parfaitement puisqu'il a débuté sa carrière "lucrative" comme orchestrateur et arrangeur pour la RAI. Donc, lorsqu'il a poussé son "coup de gueule" à l'époque, contrairement à ce que certains béophiles ont cru :roll:, il ne visait absolument pas des noms comme Williams, Jarre, Barry ou Goldsmith, il visait ces faiseurs de mélodies, auteurs d'un ou deux succès commerciaux et l'attitude de certains journalistes, incapables de faire la différence et qui ont cette fâcheuse tendance de mettre tout le monde dans un même sac à partir du moment où ils ont composé de la musique de film. Il est évident qu'avec une pointure comme John Williams, par exemple, ou John Barry...histoire de rester dans le fil du sujet... :mrgreen:...l'orchestrateur n'a pas le même rôle qu'avec ces faiseurs de mélodies fustigés par le maître italien. Finalement, Morricone a dit tout haut ce que beaucoup de compositeurs accomplis pensent tout bas. Ne croyez surtout pas que Carlo Crivelli et Franco Piersanti, en Italie, pensent différemment. Et John Williams n'en pense sûrement pas moins non plus! Ce sont des travailleurs acharnés qui ne sont pas arrivés dans la musique les mains dans les poches.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : dim. 27 déc. 2015 19:07
par Leary
Je ne savais pas que Morricone faisait allusion à quelques noms italiens en particulier, mais je n'ai jamais senti que Williams, Jarre, Goldsmith ou Barry étaient visés, en effet. On voit bien à travers leurs propos, que comme tu le dis, ils n'en pensent pas moins. Et je suis d'accord. J'utilisais le mot sévère, car il y a quelques compositeurs, qui tout en se faisant seconder assez ouvertement par des orchestrateurs, demeurent intéressants. De manière représentative, je pense au duo Elfman et Bartek par exemple (qui aurait peut-être dû être présenté sous cette dénomination dès le départ).

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : dim. 27 déc. 2015 19:36
par Janus
Leary a écrit :il y a quelques compositeurs, qui tout en se faisant seconder assez ouvertement par des orchestrateurs, demeurent intéressants. De manière représentative, je pense au duo Elfman et Bartek par exemple (qui aurait peut-être dû être présenté sous cette dénomination dès le départ).
Effectivement, puis Elfman n'est quand même pas qu'un gars qui dessine une mélodie sur un piano et qui laisse tout le reste à Bartek. Leur collaboration fut plus équilibrée que cela. François de Roubaix s'est aussi fait aider par des orchestrateurs, je pense notamment à Demarsan, n'empêche que c'était quand même bien plus qu'un petit faiseur de mélodies, mais un musicien autodidacte de grand talent qui avait su créer un univers sonore avec beaucoup de dextérité malgré tout. La musique était en lui et il a su en faire quelque chose d'assez unique. Voilà, il faut juste savoir faire la part des choses.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : jeu. 21 sept. 2017 09:24
par 00Seb
De l'utilité parfois d'habiter près de Paris. Pris d'une subite envie de visiter le rayon BO de Gibert, comme poussé par une vague intuition, j'eus tôt fait de me rendre au dit rayon et, fouillant comme un possédé je dénichai quelques perles pour trois francs six sous (enfin, trois euros six cents). Havana de Grusin, Le Masque de Zorro de Horner, Le Kid de Cincinatti neuf à 5€ ! Et perdu quelque part au milieu de la lettre J, j'aperçois le gracieux visage du héros de mon enfance, le grand Bruce Lee.
Le Jeu de la Mort donc, qui a bien put mettre en musique ce dernier essai maudit de la star me demandai-je naïvement ? :oops:
John Barry !!! :shock: :shock: :shock:
Comment ? les félins feulements du Petit Dragon associés à la sublimitude mélodique du grand John et on ne m'avait rien dit !
Parlez d'une découverte.
Alors hop, ni une ni deux, achat compulsif direct. Me tarde de l'écouter çui-là.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : jeu. 21 sept. 2017 18:47
par Lee Van Cleef
00Seb a écrit :Le Jeu de la Mort donc, qui a bien put mettre en musique ce dernier essai maudit de la star me demandai-je naïvement ? :oops:
John Barry !!! :shock: :shock: :shock:
Comment ? les félins feulements du Petit Dragon associés à la sublimitude mélodique du grand John et on ne m'avait rien dit !
Parlez d'une découverte.
Je m'étonne quand même pas mal qu'un gaillard d'un aussi méritant gabarit que le tien, qui dit mourir de bonheur face à l'incomparable magnétisme du Petit Dragon, n'ait jamais été en mesure de mettre un nom sur la très divertissante musique de Game of Death... Enfin, voici le mal une bonne fois réparé. Surtout, le double programme mitonné par Silva te permettra de te régaler d'autres jeux, moins martiaux que nocturnes ceux-là, grâce à la partition de superbe tenue de Night Games, l'un de mes petits favoris dans la carrière de Barry.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : jeu. 21 sept. 2017 20:47
par 00Seb
Lee Van Cleef a écrit :Je m'étonne quand même pas mal qu'un gaillard d'un aussi méritant gabarit que le tien, qui dit mourir de bonheur face à l'incomparable magnétisme du Petit Dragon, n'ait jamais été en mesure de mettre un nom sur la très divertissante musique de Game of Death... Enfin, voici le mal une bonne fois réparé. Surtout, le double programme mitonné par Silva te permettra de te régaler d'autres jeux, moins martiaux que nocturnes ceux-là, grâce à la partition de superbe tenue de Night Games, l'un de mes petits favoris dans la carrière de Barry.
Oui je sais c'est honteux. :cry:
Mais il faut dire qu'à l'époque où j'ai découvert le film, je n'avais que sept ans et j'étais plus sensible à cet age aux miaulements sauvages de Bruce qu'à la musique l'accompagnant.
Ce n'est que bien plus tard que j'ai découvert le génie de John Barry, d'abord par le truchement de ses compositions bondiennes puis petit à petit je me suis intéressé à son oeuvre au sens large.
Quant au Jeu de la Mort, je l'ai un peu laissé de côté de par son aspect de monstre de Frankenstein raccommodé de toutes parts.
Cela-dit je te rassure, je suis tout de même au courant qu'un autre compositeur génial a oeuvré sur Opération Dragon ! :mrgreen:

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : dim. 24 sept. 2017 11:21
par 00Seb
Bien sympathique ce Game of Death, certes pas l'un des chefs d'oeuvre de John Barry, mais un agréable moment avec un thème principal très bondien et un chouette love theme que ne méritait sans doute pas l'amourette du film (ou alors faut que je le revoie). Assez répétitif cela-dit, du coup l'ajout de Night Games est bienvenu. Très bon score, et ces titres, mazette !
The wet spot, Phantom of the orgasm. Ce dernier m'a d'ailleurs pas mal fait penser à Danse avec les loups; ce qui ouvre des perspectives inattendues quant à la relation de John Dunbar et Chaussette ! :shock: :mrgreen:

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 11 mai 2019 17:27
par Lee Van Cleef
C'est par un hasard aussi fortuit que bienvenu que le vieux Van Cleef est tombé sur cette nouvelle dont le principal intéressé, qui montre au premier rang de ses innombrables qualités une modestie sans rival, n'a pas voulu se faire le narcissique écho : au milieu des bonus garnissant la toute fraiche édition Rimini du film animalier Born Free figure une longue interview du diablotin écarlate en personne, dans laquelle notre maître à tous narre les origines houleuses de l'excellente musique de John Barry. Achat obligé ? Rien que pour ça...

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 11 mai 2019 23:59
par Misquamacus
Ah ? Merci pour l'info.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : lun. 13 mai 2019 17:20
par Julien
Il me semble aussi avoir vu le nom d'un des rédacteurs d'underscores dans les suppléments du film Candyman de Bernard Rose. Blu-Ray ou dvd, je ne sais plus.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : mer. 15 mai 2019 18:10
par Hellboy
Julien a écrit :Il me semble aussi avoir vu le nom d'un des rédacteurs d'UnderScores dans les suppléments du film Candyman de Bernard Rose. Blu-Ray ou dvd, je ne sais plus.
C'est moi aussi, ça. Y en a d'autres, je vous laisse continuer le jeu de piste... }-)

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : jeu. 16 mai 2019 16:07
par Sam Lowry
Et bien eh bien !.. Quelle notoriété (feutrée car le monsieur est trop modeste pour s'en vanter) ! Bravo.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : mer. 4 nov. 2020 20:52
par Dadid
Sortie CD de la comédie musicale LOLITA, MY LOVE de Barry chez Kritzerland... avis aux fans "complétistes", parce que bon, ce n'est pas franchement ce qu'on aime chez lui.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : mer. 4 nov. 2020 21:08
par Shardar
La qualité sonore des extraits est assez médiocre je trouve. :?

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : mer. 4 nov. 2020 21:19
par Dadid
En plus, oui.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 30 janv. 2021 12:23
par Shardar
Il y a 10 ans disparaissait John Barry.

Ce matin, je m'écoute donc le CD de son score pour Swept from the Sea. Je n'ai jamais vu le film. J'ai acheté le CD à Cinémusique quand il est sorti en 1997 sur la seule base de la couverture que je trouvais superbe et bien sûr sur le nom de Barry.
Image
C'est un superbe poème symphonique, qui évoque l'océan et la mort. J'adore la note de la réalisatrice qui décrit Barry dirigeant le morceau Yanko's Dance et qui a fini épuisé par l'exercice tant il s'est laissé emporter par le rythme soutenu du morceau. Bref, je ne peux que recommander cette partition à quiconque aurait le bonheur de la découvrir.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 30 janv. 2021 13:48
par Dadid
Merci Shardar. C'est un titre de Barry que tu conseilles particulièrement ? je l'ai souvent croisé mais jamais acheté/écouté.

L'anecdote sur Yanko's Dance m'a fait sourire, car à l'écoute c'est vif sans être particulièrement trépidant. Je ne lui aurais pas confié la direction de certaines partitions, sous peine d'arrêt cardiaque ! Barry n'était plus tout jeune alors, et surtout sa musique a rarement ébloui par sa vitesse enivrante... :mrgreen: Ce qui me laisse à penser, au delà de la gentille plaisanterie, que ça devait correspondre à un rythme lent de son organisme, un sujet réel et intéressant d'ailleurs. Quant à son décès, j'avais oublié que cela faisait 10 ans. J'aime beaucoup Barry, malgré (ou grâce à ?) ses tendances aux réitérations à n'en plus finir. Un musicien qui savait nous emporter dans le mouvement large de ses paysages musicaux parfois très répétitifs mais de ce fait hypnotisants, enveloppants, tout simplement beaux, et nous toucher au cœur.

Il n'était aussi facilement imitable qu'on pourrait le croire. Je ne vois que ce morceau que j'aurais pu lui attribuer par erreur, en écoute aveugle.

Re: John Barry, le Vrai.

Publié : sam. 30 janv. 2021 15:05
par Shardar
Dadid a écrit :Merci Shardar. C'est un titre de Barry que tu conseilles particulièrement ? je l'ai souvent croisé mais jamais acheté/écouté.
Ah oui, vraiment. La thématique est variée (je crois qu'il y a au moins 3 thèmes différents, lyriques et évocateurs) et le score bénéficie du fait que les morceaux prennent leur temps, les mélodies se déploient largement et c'est là l'une des récompenses de l'écoute de cet album. Pour moi c'est le plus bel album de sa dernière période, peut-être à égalité avec Across the Sea (encore) of Time (1995), le score d'un film IMAX sur New-York au fil du temps.
Dadid a écrit :Il n'était aussi facilement imitable qu'on pourrait le croire. Je ne vois que ce morceau que j'aurais pu lui attribuer par erreur, en écoute aveugle.
Bien trouvé ! C'est impressionnant !