Sam Lowry a écrit :On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser, il y a une part de vérité là-dedans.
Si Dieu existe (et je dis bien "si"), je pense qu'il se foutrait pas mal de satisfaire les pulsions sexuelles des moches. A moins que Dieu soit moche... mais puisqu'il a créé l'Homme à son image...
Mon avis est que tous les collectionneurs sans exception (je m'y inclus donc

) ne sont pas dans la "normalité." Il faut s'entendre ensuite sur la définition à donner de la "normalité" car pour moi, nous avons tous, collectionneurs ou non, un manque affectif à combler qui est issu de l'insatisfaction humaine permanente et des peurs d'abandon enfantines. Tiens, j'aurais du faire psychiatre

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je ne suis pas sûr que le terme "normal" convienne, qui plus est de nos jours ça paraît un peu tangent, comme disait le Général (justement, à son époque la norme sociale c'était un peu médiéval....)
et le fait de l'utiliser entre guillemets prouve bien que c'est un terme qui ne veut rien dire pour nous tous, car cela signifie qu'il existerait une norme absolue, du genre "les gens normaux n'écoutent pas la musique des films, d'ailleurs les gens normaux ne vont au cinéma qu'une fois tous les deux mois", heu, oui, ben alors moi je les emmerde les gens "normaux", si être normal c'est se taper les programmes télé débiles, n'écouter que de la variété et ne jamais lire de livres, ne pas se cultiver quelque soit le le domaine, ne pas s'informer, etc, ben sérieux....le normal il fait peur !
par contre, ce qui est primordial c'est le rapport à l'autre, et le rapport à soi, dans notre attitude d'être social et affectif, je vois les choses plus en termes d'équilibres ou de déséquilibres, les déséquilibres pouvant affecter la relation à l'autre et la négligence de soi, et comme le dit Krull, le plus dure c'est le travail sur soi une fois que l'on est conscient du désagrément que l'on cause à soi ou à autrui, encore faut-il l'accepter
une maxime souvent citée par Onfray de Nicolas de Chamfort (1741 – 1794) : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale » (Maximes et Pensées).