Franchement, c'était sublime.

Un grand film qui souffre tout de même de quelques clichés. Toutefois, Eastwood nous gratifie d'un plan splendide à la fin sur le trottoir (ceux qui l'ont vu comprendrons j'espère...). Rien que pour cette image le film vaut le coup d'oeil. Un grand acteur, un grand réalisateur et un musicien (chanteur) hors pairs font de Eastwood l'une des dernières légendes vivantes d'Hollywood. Et ce film prouve qu'il est humble en plus, chapeaux bas et merci.

Je trouve justement que c'est un film qui, entre autre, se moque des clichés racistes. Les idées sont en permanence exposées et retournées.

vu le film avec Amra (oui, Amra vit, il est parmi nous ! )

Un Clint sublimement classique...
comment ce géant du cinéma peut-il dévorer l'écran à ce point, par sa présence, son corps, son visage, ses yeux, sa voix grave et doucereuse, dans un récit classique comme le cinéma américain peut encore être classique et contre toutes les modes des crétins branchés, grâce à lui, celui qui fut l'homme sans nom et Dirty Harry, icône indémodable

c'est une forme d'idéalisme américain que l'on aborde plus assez, celui qui surgit des tripes, pas du crétin cérébral qui l'a appris dans les livres, c'est un chemin vers plus d'humanité de celui qui connaît l'humanité et sa noirceur, qui l'a vécu dans sa chair, mais avec la distance rieuse et le sarcasme du cow boy du Midwest au grand coeur enfoui, caché, protégé
le gars au rictus, qui grogne, qui crache, le vieux con qui se désole devant le spectacle de son époque, de ses beauf de fils qui ont élevé des p'tits cons pourris gâtés incultes, mais qui sait, au moment voulu, agir devant l'inacceptable, qui reconnaît la valeur humaine précieuse et authentique avec l'intelligence et la saveur d'un ours mal léché, attaché à son pays, son gazon, son chien, à ses bières et sa clope

sortant de la salle je pensais....I feel I belong in the fifties...

Voilà je reviens tout juste de Gran Torino.
Avant toute chose je précise que j'adore Eastwood: l'homme, l'acteur et ses personnages. Il est devenu une véritable légende vivante et à près de 80 ans il m'impressionne encore, sa présence à l'écran est transcendante; en revanche j'ai toujours pensé qu'il était surestimé en tant que réalisateur.
Si je pense par exemple que Pale Rider est un grand film, je trouve que bien souvent ses films sont juste de bon films ni plus, ni moins et ce Gran Torino ne fait pas exception. Parler de chef-d'oeuvre me semble exagéré. J'ai donc passé un bon moment mais le film est trop lisse, certaines scènes en-dessous de la réalité et d'autres improbables.

Je t'ai toujours cordialement apprécié, Harry, en premier lieu grâce à la saine admiration que tu n'as jamais cachée envers Jerry Goldsmith. Mais avant que tu n'ailles plus loin dans tes griefs à l'encontre du grand Clint, il est primordial que tu saches que mon katana ainsi que le tomahawk de Misquamacus n'ont rien perdu de leur tranchant, et que nous sommes tous deux disposés à en faire usage pour réparer ce qui, à nos yeux, ressemblerait à un crime de lèse-majesté.

Lee Van Cleef a écrit :Je t'ai toujours cordialement apprécié, Harry, en premier lieu grâce à la saine admiration que tu n'as jamais cachée envers Jerry Goldsmith. Mais avant que tu n'ailles plus loin dans tes griefs à l'encontre du grand Clint, il est primordial que tu saches que mon katana ainsi que le tomahawk de Misquamacus n'ont rien perdu de leur tranchant, et que nous sommes tous deux disposés à en faire usage pour réparer ce qui, à nos yeux, ressemblerait à un crime de lèse-majesté.

Pareil que Lee. Et en plus, moi j'ai un très gros flingue !

Van Cleef San, mon wakizashi est toujours à votre service !

Vous semblez bien équipé mais vous oubliez que c'est Harry le mieux armé.
Notez que Je possède un Magnum 44, le plus puissant soufflant qu'il y ai au monde, un calibre à vous arracher toute la cervelle.

mais comme je ne suis pas un "Punk", je vais tenter ma chance !

Un immondice article sur Gran Torino vomi rédigé par un frustré journaliste des Inrocks. Edifiant.

Autre chose que le mépris pour contrer ce genre de fadaises...?
Je ne vois pas !

Si moi j'ai : "Espèce de gros CONNARD !"
c'est vulgaire, ça sert à rien, mais ça fait du bien !
(Je m'excuse auprès des modos pour ma grossièreté, mais je n'ai pas trouvé d'autres qualificatifs pour ce monsieur (?!)

Wow. Fichtrement gratiné, le truc. Tout de même, que l'auteur éclairé se soit lancé dans un tel salmigondis critique pour prouver au monde aveugle que Gran Torino est un mauvais film... Notre ami DarkCat, lui, aurait fait usage d'une simplicité réthorique des plus admirables pour exprimer rigoureusement la même chose (" Bah, c'est chiant comme film "). Tiens, d'ailleurs, le chat du Cheshire, qu'est-ce que tu as pensé de ce dernier coup de maître eastwoodien ? " Bah, c'est chiant comme film ". Merci, mon vieux. Que le sinistre Jean-Baptiste Morain en prenne de la graine !

Lee Van Cleef a écrit :Wow. Fichtrement gratiné, le truc. Tout de même, que l'auteur éclairé se soit lancé dans un tel salmigondis critique pour prouver au monde aveugle que Gran Torino est un mauvais film... Notre ami DarkCat, lui, aurait fait usage d'une simplicité réthorique des plus admirables pour exprimer rigoureusement la même chose (" Bah, c'est chiant comme film "). Tiens, d'ailleurs, le chat du Cheshire, qu'est-ce que tu as pensé de ce dernier coup de maître eastwoodien ? " Bah, c'est chiant comme film ". Merci, mon vieux. Que le sinistre Jean-Baptiste Morain en prenne de la graine !

Ce qui me console, c'est finalement que ce type ne salit que lui même en écrivant ça. Qui plus est, son style n'est pas non plus très bon. Donc c'est non seulement un imbécile, mais aussi un mauvais rédacteur. Chacun ses petits problèmes...

on n'attend plus grand chose des ordures des Inrock, si ce n'est régulièrement un papier immonde et démago issu de l'imaginaire jdanovien de ces parisiens bobo branleurs onanistes adeptes de la "moraline" baveuse (dixit Nietzsche) qui se piquent de radicalité subversive

des médiocres, toujours en quête de légitimité médiatique, des étrons à la réflexion crasseuse, des opportunistes prêts à tout pour se faire bien voir chez une minorité d'incultes, des procureurs staliniens en blouse blanche

que faire ? Ne pas acheter le journal, ne pas cautionner cette entreprise autosatisfaite d'immondices...

Quel magnifique article ! Bourré de contre-sens, d'inexactitudes, de pré-supposés tout à fait honteux, de raccourcis pseudo-intellectuels d'une franche et risible bêtise (misère, ce qu'il dit de Million Dollar Baby !.. bordel, "je m'excuse mais merde, je m'eskuze" comme disait Coluche... où est-il allé pêcher une ânerie aussi énorme pour justifier son "raisonnement" ?). Je ne suis pas un ardent défenseur du "Clint qui n'a fait que des grands films" (je ne suis pas d'accord sur ce point) mais là franchement, ça ne va pas me réconcilier avec l'image un peu caricaturale que je me suis maladroitement construite de l'intelligentsia parisienne !

Vous je ne sais pas... moi j'ai déjà trouvé mon "Champion" toutes catégories pour ma saison de dîners de trous du c...
L'oiseau rare
Un spécimen pareil ça va être difficile à détrôner...waterproof et quasi-inoxydable !

Eastwood est de retour... Derrière mais aussi devant la caméra. Serait-ce ce que l'on peut appler le "Chant du Cygne", une révérence cinématographique pour l'acteur qui commence à se faire vieux? Rien n'est sûr mais c'est en tout cas un très beau rôle que l'acteur s'offre car ce personnage de vétéran grincheux et raciste est une nouvelle occasion pour l'interprète de DIRTY HARRY de nous offrir un film remarquable dans lequel on retrouve l'acteur Clint Eastwood dans un rôle principal qui semble fermer la boucle à plein d'autres personnages références à sa carrière. Et c'est effectivement très touchant, plein de justesse, d'humour et d'émotions. Eastwood reste dans un classicisme absolument parfait car si son histoire ne respire pas l'originalité on y sent tout de même toute la sincérité de l'homme pour de vrais personnages qui vivent et respirent au-delà des clichés et offre sa vision et sa critique du monde et de ses codes. Religion, amour & haine, l'Amérique et ses étrangers, tout rapports humains et les conséquences qui s'y rapportent. GRAN TORINO fait référence à une belle voiture vintage qui trouve encore sa place aujourd'hui. Cette caisse si cool et toujours aussi belle aujourd'hui, offre une belle balade tranquille mais toujours forte. Et lorsque arrive tranquillement le générique de fin du dernier film de Clint Eastwood, on entend l'acteur chanter une douce chanson de sa voix usée et cassée. C'est désarmant de beauté et absolument bouleversant. De GRAN TORINO, on en ressort la gorge noyée et les larmes dans les yeux. C'est un chef-d'oeuvre. Merci Clint!

Pazuzu a écrit : GRAN TORINO fait référence à une belle voiture vintage qui trouve encore sa place aujourd'hui. Cette caisse si cool et toujours aussi belle aujourd'hui, offre une belle balade tranquille mais toujours forte.

Absolument. bravo de le souligner et bravo pour cet avis ! (le mien n'a pas changer et j'ai quand même vu le film... 3 fois !)

Ravi.
Et puis j'ai toujours cette chanson finale qui me trotte dans la tête. Vraiment un grand grand film!

Pazuzu a écrit : GRAN TORINO fait référence à une belle voiture vintage qui trouve encore sa place aujourd'hui. Cette caisse si cool et toujours aussi belle aujourd'hui, offre une belle balade tranquille mais toujours forte.

Ah on aime les belles vieilles Américaines! Moi aussi. Dommage qu'il s'agisse une fois de plus d'une Torino mais bon...

Bonjour les couards à pseudos ringards et fachos. Continuez, vous me confirmez, par votre nullité intellectuelle, dans mon opinion : ceux qui aiment ce film médiocre sont tous des Kowalski. Continuez.
Adieu,
Jean-Baptiste Morai des Inrockuptibles.

Jean-Baptiste Morain a écrit :Bonjour les couards à pseudos ringards et fachos. Continuez, vous me confirmez, par votre nullité intellectuelle, dans mon opinion : ceux qui aiment ce film médiocre sont tous des Kowalski. Continuez.
Adieu,
Jean-Baptiste Morai des Inrockuptibles.

merci les curés de la gauche bobo moralineuse drapée de blanc manteau qui n'a rien compris au film de se faire connaître !!! Ça confirme en effet l'insondable bêtise !

d'ailleurs la chronique d'avril de l'adorable Onfray tombe bien, on est un peu dans le sujet !


http://pagesperso-orange.fr/michel.onfr ... vril09.htm