Ayant ces billets en main depuis noël dernier, avec la petite peur au ventre de ne peut-être pas pouvoir y assister, devant partir pour des contrés lointaines. Quel joie de me voir libre à cette date que j'attendais avec grande impatience. De plus que demander de mieux que d'y aller en famille à 4 afin de profiter et de partager l'émotion intense de chaque instant.
C'est donc avec enthousiasme que dés le métro direction le Palais des Congrès nous fumes excité à l'idée de voir un magnifique orchestre interprété de si beaux thèmes. Thèmes que nous tentions de nous remémorer en les sifflotant sous le regard amusé de quelques personnes qui à l'évidence avaient la même destination.
Le palais grouillant de centaines de personnes se faufilant de toutes part, de tout coté, c'est au travers cette fourmilière que nos trouvâmes enfin nos places accompagné d'une charmante placeuse qui à gagner en considération de ma part lorsque je me suis vu refuser de lui donner un pourboire. Je prend alors le temps d'admirer cette immense et belle salle que je n'avait alors jamais rencontré. De plus voir toutes ces chaises, pupitres, banc etc... qui seront dans quelques minutes rempli de centaines et de centaines d'artistes qui nous feront vibrer en plein coeur surplombé par un écran géant avec affiché dessus: The Lord of the Ring - The Fellowship of the Ring... rah le poil se hérisse déjà.
Bref placé plutôt centré mais assez éloigné je me dis je vais pouvoir profiter pleinement de l'ensemble même si chaque détail ou soliste seront plus difficiles à distingué, mais au diable les chicaneries. Nous allons nous en prendre pleins les mirettes.
Peu avant le début alors que l'orchestre commence à s'installer et sous les applaudissement nous voyons les placeuses commencer à rassembler le publiques dans les places vides. Opportunité saisit pour nous qui nous sommes rapprochés grandement et centré dans la salle pouvant ainsi admirer l'ensemble mais aussi pouvoir plus facilement distinguer les solistes ou instrument inhabituels.
Sous des tonnerres d'applaudissement chaque groupe se voit offrir un triomphe avant l'heure: le magnifique 21st Century Orchestra composé de pas moins de 90 musiciens. puis vint le tour du Chœur de l’Orchestre Colonne de Paris composé de 100 adultes et 50 enfants. Et enfin sous une acclamation triomphale, telle une star international, arrive sur scène la belle Kaitlyn Lusk qu inous fera l'honneur d'être le soliste de la soirée.
C'est donc lorsqu tout le monde est placé que nous avons droit à l'accord général de l'orchestre. Moment immortalisé par plusieurs appareils photos ou téléphones portables au travers la salle.
Ca y est tout le monde est là. Tout le monde? Non, le publique l'attend tel des prédateur tapis dans l'ombre de la salle obscure, sentant la tension monter, les musiciens commencent à avoir la bougeotte.
Ca y est on l'aperçois, il arrive, marchant d'un pas sur, la tête haute, avec un grand sourire généreux laissant entendre que ce soir nous auront droit à un splendide évènement et qu'il serait bien mal de nous décevoir, il se dirige vers son pupitre avec toute l'assurance qu'il fera preuve tout au long du cinéconcert: Ludwig Wicki. Beau dons son costume.
Sous une avalanche d'applaudissement il en profite pour en prendre un petit peu nous faisant face puis fini par se retourner vers l'orchestre pour finalement repartir en coulisse aussitôt. ?!? Que ce passe t-il? certains ont deviner, d'autres hésitent encore, mais une chose est sur, dans un rythme s'accélérant toute la salle se met à applaudir de plus belle, sifflant le plus fort possible afin de le faire revenir le plus vite possible.
C'est d'un pas un peu gêné, le sourire en coin qu'il revient enfin avec son cahier de partitions sous le bras. Nous le montrant d'un air de dire "avec ceci ca sera plus facile" c'est sous le rire amusé du spectateur qu'il prend place enfin.
Sans perdre un instant le film démarre nous présentant les premiers logo de production silencieux, puis vint les premières notes qui prennent possession de la salle dans la vibrations troublantes des cordes et vents et des choeurs dans une majestuosité et une justesse qui laissera perplexe le publique jusqu'à la dernière note du concert.
Quel plaisir aussi de constater que toute la bande son du film est mis derrière, légèrement en sourdine par rapport à la musique qui elle prend toute la place, et pour cause: nous sommes tous là pour entendre la musique, l'écouter, se bercer, le film restera que l'accompagnement ce soir, qui servira seulement à ne pas s'oublier dans l'histoire et se souvenir à quoi correspond chaque scène musicale entendu.
Le thème de l'anneau arrivant, c'est dans une fébrilité général et une excitation communicative que nous nous laissons enfin complètement dominé par la grandeur du spectacle que l'on nous offre avec grande générosité et professionnalisme. Nous oublions l'écran et nous nous laissons bercé par la musique.
Les scènes s'enchainant le rythme effréné des scènes laissant très peu de répit a l'orchestre dans son ensemble nous prouve qu'ils ne sont pas là par hasard. Méritant, travailleurs, on sent qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai. C'est dans la plus belle qualité que chaque thème prend une tout autre ampleur décuplé au centuple: celui de l'anneau: sombre envoutant, nous berçant tous; celui de la conté: enjoué, familial, léger; ou encore celui de la communauté épique nous prenant littéralement au tripe.
C'est lors des moments de silence musicale que nous nous sentons presque mal, tout les autres sons étant réduit au strict minimum, c'est aussi à que nous prenant réellement conscience de la place important de la musique dans cette oeuvre écrit tel un opéra. Nous rappelant qu'Howard Shore n'avait rien laissé au hasard dans son écriture:
Comme par exemple la surprise de n'avoir jamais vraiment tilté que lors du conseil secret réunissant les peuples, on entend le theme du Gondor, chose qui ne m'avait jamais alors sauter aux oreilles.
Bref c'est dans cette effervescence et sous la monter du theme magnifique de la communauté que nous avons droit à un entracte bien mériter pour chacune des personnes sur scène.
Nous en profitons donc pour un débriefing comparant nos émotions, quel moment nous à plus touché, et la joie d'entendre jusqu'alors une représentation proche de la perfection ou chaque soliste (mention spécial à la soliste choeurs mais aussi à celle sans qui nous n'aurions pas cette légèreté présente dans les beaux moments: la flutiste qui est plus que présente tout au long du film (chose que je n'avais alors jamais vraiment tilté non plus) L'acoustique de la salle étant tout à fait raisonnable, je dirais même très bien, je suis sous le charme, le sourire figé et les poils toujours en l'air.
Bref c'est après quelques minutes de pause que tout le monde reprend sa place, Ludwig Wicki ayant pris soin cette fois de laisser sa partition sur son pupitre.
A peine en place c'est dans le noir, sans aucune image que nous reprenons dans la puissance épique du thème de la communauté avant de reprendre le film dans les dernières notes; étant dans la continuité du film, et imposant ainsi définitivement la gargantuesque qualité du spectacle qui nous est livré ce soir.
Le film continuant c'est aussi lors de cette seconde partie que le rythme du film s'accélère et que l'orchestre joue de manière plus prodigieuse s'amusant fortement avec nos émotions et nos tensions.
C'est sans (ou très peu mais surement pas gênant) couac que nous retrouvons les derniers thèmes que nous attendions. Tel que "The Bridge of Kazad Dum avec ses choeurs d'hommes puissant, bas, profonds nous retournant littéralement les tripes avant de s'enchainer sur la mort de Gandalf et de la voix pénétrante de Kaitlyn Lusk qui nous laisse la larme coulé le long de nos joues par sa justesse poignante tant elle semble vivre ce qu'elle interprète.
A chaque moment on tente d'oublier complètement le film qui pourtant présent nous décroche et nous fait par moment oublier l'orchestre qui est bien là juste en dessous. Profiter de chaque instant musical.
La fin est proche et l'orchestre ne perdant pas son énergie continue de nous faire rêver. La bataille d'Amon Hen qui nous fait monter en tension pour mieux nous faire craquer lors du "Breaking the Fellowship" qui laissera finalement tout le monde sur place. trop ému pour réagir.
Enchainant ainsi avec le générique, bien que 1 ou 2 personnes tentèrent d'applaudir (et oui fin du film donc fin tout court... on sent les gens qui à peine le mot fin apparent, ils se lèvent et s'en vont sans demander leur reste) se voit mis sous silence par leur voisin qui eux comptent bien profiter de la dernière note (comme la quasi totalité de la salle)
Le générique défilant c'est le véritable moment de gloire des interprètent qui ne se voient alors sous les projecteurs, non troubler par les images défilantes, le focus est TOTALEMENT sur eux (Au même titre que lors de la reprise après l'entracte.
Et c'est sur le dernier coup de cymbale, sur la dernière note tenue que la salle se lève d'un bond afin d'acclamer dans un enthousiasme général nos chers artistes qui nous auront fait rêver le temps d'une soirée une histoire encré dans l'imaginaire. nous faisant vibrer en unisson avec leur instruments ou leurs voix.
Des applaudissement qui n'en finissent pas, et après plusieurs salues, nous attendons avec espoir un petit rappel (le thème de l'anneau ou de la communauté) et bien non, ca sera fini pour nous, la salle se rallume et les musiciens rentrent chez eux.
Mais c'est avec toujours les mêmes étoiles que nous nous remémorons chaque moment, sifflant à tout va. et saluant aussi une nouvelle la grande performance des enfants ainsi que de tout les interprètes.
Un concert d'une qualité rare où je n'y trouve rien à redire (même si ce n'était pas non plus la perfection même) rien n'a été raté, pas de couac, de retard ou autre gènes.
Dans une ambiance rarement aussi belle, je félicite une nouvelle fois le professionnalisme de chacun des artistes.
En attendant les 2 tours, je vous salue bien bas.
Cordialement.
Bigui
P.S: toutes mes confuses pour les fautes, ou les répétitions, ou fautes de syntaxe, je suis un bien piètre auteur... Mais le coeur y est
