Et l'opiniâtre Manuma revient à la charge avec les couinements synthétiques dont Silvestri s'est rendu coupable, dans une autre vie... Compagnon, j'espère que tu as noté le peu (et même carrément l'absence) de succès qu'ont récolté les, heu... trucs avec lesquels tu persistes à vouloir nous écorcher les oreilles, là où les Predator et autres Back to the Future se pavanent sous les feux des projecteurs. Moralité : le béophile préfère voir Silvestri tirer jusqu'à la dernière goutte de sang d'un orchestre déchaîné plutôt que de l'entendre marteler les touches de son synthé Bontempi.

Désolé Mr Van Cleef, mais la tentation était trop grande.

Maintenant, je ne peux qu'admettre que résumer l'oeuvre de Silvestri à ces quelques errements de début de carrière serait terriblement réducteur. Et puis, on le sait tous, même les plus grands se trainent quelques casseroles. Alors, pourquoi pas lui ...

Je trouve ça génial en tout cas, qu'on puisse enregistrer des trucs pareils, aussi underground et les conserver. (J'avais fait ça moi aussi à une époque mais comme un con j'ai tout effacé...) Manuma c'est un peu notre Stéphane Lerouge. Même si malheureusement les bandes n'ont semble t-il pas résisté à l'épreuve du temps.

Julien a écrit : Même si malheureusement les bandes n'ont semble t-il pas résisté à l'épreuve du temps.

Ce n'est pourtant pas faute de les avoir conserver soigneusement pendant toutes ces années. Ces enregistrements s'étalent de 1985 à 2000 / 2001 ... Après, je suis définitivement passé au CD

Romancing The Stone (1984) : pour le thème principal et ce son saxo très années 80 !
Predator (1987) : Pour l'avoir découvert au cinéma un soir d'été.
Who Framed Roger Rabbit (1988) : Une de mes musiques préférées. De superbes thèmes (jazz, symphonique). Du mickey-mousing réussi.
The Abyss (1989) : pour le morceau d'ouverture, le morceau d'action et le tout gentil morceau final qui fait (encore) son effet.
Predator 2 (1990) : avec ce score, Alan Silvestri est pour moi le compositeur de musique tribale par excellence (encore plus qu'un Basil Poledouris). La claque à sa sortie avec des morceaux d'action à tomber par terre.