Et pour Beltrami, il faut quand même ajouter le superbe 3.10 to Yuma : la fin de l'album, à partir de Bible Study, est absolument jouissive !!!
Et Knowing est aussi splendide sur la fin, pareil.
Ce sont les deux albums de lui que j'écoute régulièrement. Je ne connais pas (ou peu) les autres.

Orion a écrit :Et pour Beltrami, il faut quand même ajouter le superbe 3.10 to Yuma : la fin de l'album, à partir de Bible Study, est absolument jouissive !!!

Entièrement d'accord avec toi,Orion! Ce qu'il a composé pour Trois enterrements n'est pas mal non plus,dans cet esprit.

d'accord avec vous pour Knowing, 3:10 to Yuma et Mesrine ! mais il ne faudrait pas oublier le fabuleux In the Electric Mist.

et Trois enterrements.

Suis je le seul à apprécier son "Omen" ?
Quant à Knowing c’est pour moi le score de l’année 2009. Je l’écoute très souvent.

Nan, j'aime beaucoup aussi, The Omen. Même si je fus assez déçu aux premières écoutes (trop d'attente à ce moment là), j'ai vraiment appris à l'apprécier ce score. Puis bon, j'aime à peu près tout ce qu'il fait (sauf qq trucs récents), même quand c'est très mineur.

Faut pas déconner avec le PASTRAMI, ok ?

Ca :

Retour à John Williams avec ma petite compil maison (voir le fil Compilons, Compilons) : Schindler's List, Seven Years in Tibet, Memoirs of a Geisha.

Et ce matin : E.T.

Je me suis pris de passion, ces temps-ci, pour le Cherry 2000 de Basil Poledouris. Je le réécoute très régulièrement. Le thème est absolument mémorable, très original... très daté aussi, mais c'est justement ce qui fait le charme de cette musique. Les synthétiseurs utilisés par Poledouris ont pris un coup de vieux, mais ça n'empêche pas la magie d'opérer - au contraire.
C'est un score que certains pourraient trouver ringard, avec ces "ploum ploum" au synthé, que je ne me lasse pas d'écouter. Des morceaux comme The Trashing of Sky Ranch ou Lights On sont d'un dynamisme formidable. Bref, j'adore !

De mon côté, sur un très bon conseil de Pazu dans le topic japonais, Ni no Kuni, de Joe Hisaishi. Je ressors ravi de cette écoute ! Il y a vraiment de très bon moments dans cette BO : le début surtout (Morning of beginning, entre autres), et quelques passages de la fin. Et je plussoie pour To the decisive battle, diablement entrainant ! La BO a ses chances pour le Top 10 de mon côté également. Mais je ne m'avance pas trop : on pourrait avoir de bonnes surprises, qui sait ! Et puis, effectivement, il y aura quand même 2 Williams, pas mal de Giacchino, le Thor de Patrick Doyle,...

Bref, du Hisaishi inspiré, symphonique et foisonnant, dans la lignée, d'une certaine manière, de l'extraordinaire Ponyo : largement recommandable !

Squeezir a écrit :Je me suis pris de passion, ces temps-ci, pour le Cherry 2000 de Basil Poledouris. Je le réécoute très régulièrement. Le thème est absolument mémorable, très original... très daté aussi, mais c'est justement ce qui fait le charme de cette musique. Les synthétiseurs utilisés par Poledouris ont pris un coup de vieux, mais ça n'empêche pas la magie d'opérer - au contraire.
C'est un score que certains pourraient trouver ringard, avec ces "ploum ploum" au synthé, que je ne me lasse pas d'écouter. Des morceaux comme The Trashing of Sky Ranch ou Lights On sont d'un dynamisme formidable. Bref, j'adore !

Cherry 2000 c'est l'un de ses meilleurs, avec un thème incroyablement bien construit qui a la rareté de se déployer dans son intégralité sur plus d'une minute. Le seul défaut de ce titre, c'est qu'à la fin on doit se taper l'une de ses pires compositions (No man's land, quelle idée ?!?).

Malastrana a écrit :Cherry 2000 c'est l'un de ses meilleurs, avec un thème incroyablement bien construit qui a la rareté de se déployer dans son intégralité sur plus d'une minute. Le seul défaut de ce titre, c'est qu'à la fin on doit se taper l'une de ses pires compositions (No man's land, quelle idée ?!?).

Tout à fait d'accord, Malastrana. "Bien construit", c'est le mot juste pour ce thème et ses ramifications. Quant à No man's land, maintenant que tu en parles, je ne pense pas avoir pris la peine de l'écouter en entier. Il m'a paru nettement plus terne que le petit bijou qui le précède, et clairement moins digne d'intérêt.

Curieux, quand on y pense, que Cherry 2000 ait semblé lentement basculer au fil des ans dans un oubli ténébeux, alors que le Varese Club de l'époque était devenu une pièce très convoitée ne se négociant qu'à prix d'or. Curieux et surtout injuste pour cette musique d'une richesse presque déconcertante, à la fois romantique, musclée, expérimentale et bourrée d'ironie. Hormis les incontournables et prestigieux rouleaux-compresseurs qui jalonnent sa carrière, ce score débridé est, je dois l'avouer, l'un de mes favoris du roi Basil.

Mes coups de coeur:

- Stalking moon (Fred Karlin, RMDU)
- Dressed to kill (Donaggio, Varese), c´est une vraie beaute
- Miracle worker (Rosenthal, ISC)

Malastrana a écrit :Cherry 2000 c'est l'un de ses meilleurs, avec un thème incroyablement bien construit qui a la rareté de se déployer dans son intégralité sur plus d'une minute. Le seul défaut de ce titre, c'est qu'à la fin on doit se taper l'une de ses pires compositions (No man's land, quelle idée ?!?).

Mmmh, tu peux toujours appuyer sur le bouton "arrêt" à la fin de Cherry 2000
No Man's Land n'est certainement pas la partition la plus flamboyante de Poledouris, mais j'avoue l'apprécier. On sent le côté "flic pourri", décadent. C'est glauque avec un brin d'innocence à la fois : l'ambiance générale est pesante voire dépressive malgré la grande simplicité des mélodies. La batterie (et un peu de guitare) apporte une énergie assez puissante aux passages d'action et donne une texture intéressante à l'ensemble.
A mon goût c'est une des meilleures musiques de Poledouris au synthé (composée en un très court laps de temps en remplacement d'un autre score, si je ne me trompe pas). ça ne dirait certainement rien à personne, mais ce No Man's Land me fait penser à du "Vince DiCola dark"
Après, je conçois parfaitement qu'on y soit totalement allergique

Edern a écrit :

Malastrana a écrit :Cherry 2000 c'est l'un de ses meilleurs, avec un thème incroyablement bien construit qui a la rareté de se déployer dans son intégralité sur plus d'une minute. Le seul défaut de ce titre, c'est qu'à la fin on doit se taper l'une de ses pires compositions (No man's land, quelle idée ?!?).

Mmmh, tu peux toujours appuyer sur le bouton "arrêt" à la fin de Cherry 2000

J'ai fait bien mieux: j'ai minutieusement rayé toute la partie où était pressé ce score bonus. Je suis même parvenu à conserver la bonus track située en dernière piste. Le bon gout n'a pas de prix et mérite sa peine

Trop fort !

Battle Los Angeles (Brian Tyler) : D'habitude, je ne suis pas très friand de ce qu'il a composé récemment, mais là je dois dire que je suis agréablement surpris. Malheureusement, le Temp Tracking est trop évident avec du John Murphy et du Batman de Zimmer (j'en peux plus d'entendre ça) ainsi qu'une durée de 80min de score un chouilla trop répétitif. C'est ultra bourrin, presque à en vomir à force, mais c'est très sympathique en tout cas.

Rango (Hans Zimmer) : Pour résumer, la production de cet album est atroce. Chansons à gogo, dialogues sur la plupart des pistes... Après la musique de Zimmer, bof, c'est encore une énième variation de Pirates des Caraïbes version méxicaine cette fois. Malgré le carnage, il y a bien une track que je trouve fun, "We Ride, Really!", manque de pot, elle dure 51s (en comptant le dialogue). Au rayon musique nanar par contre, après un superbe arrangement de l'apprenti sorcier de Paul Dukas par Trevor Rabin, ici, c'est La Chevauchée des Walkyries et le Danube Bleu qui passent à la moulinette. Consternant mais drôle

A ceux qui souhaiteraient mettre à l'épreuve la versatilité de Mario Nascimbene, l'écoute successive du flamboyant The Vikings et du mélancolique L'Eneide, tous deux écrits dans le cadre de l'épopée en costumes, me paraît fort indiquée. Trompettes épiques et choeurs majestueux d'un côté, introspection lancinante et voix douloureuses de l'autre. Pour ne rien cacher, il y a belle lurette que je n'avais pas écouté un score aussi grave et spectral que L'Eneide, dont le refus du spectaculaire trouve dans les sombres mélopées d'Olga Karlatos un allié de poids. En fin de compte, c'est un abattement chargé de tristesse qui tient toute la partition sous sa coupe, un désarroi résigné dont Nascimbene souligne avec raffinement toutes les noires nuances.

Lee Van Cleef a écrit :l'écoute successive du flamboyant The Vikings et du mélancolique L'Eneide, tous deux écrits dans le cadre de l'épopée en costumes, me paraît fort indiquée.

Au sujet du premier, quel édition conseillerais-tu, Lee ? J'ai l'impression d'avoir lu plusieurs fois que le son était assez déplorable sur certaines éditions de The Vikings.

Ça a l'air pas mal ça l'Eneide. Je connaissais pas. J'aime bien Nascimbene en général. Il y a souvent des sonorités très originales dans ses compositions. D'ailleurs j'en profite pour signaler un bouquin intéressant qui traite de ses musiques pour l'écran et en particulier de cet instrument de mixage hallucinant de son invention : Le Mixerama.



Le livre n'existe pour l'instant qu'en italien et je doute d’ailleurs qu'il soit traduit un jour vu le peu de popularité que semble avoir Nascimbene dans notre contrée.

J'écoute le Battle: L.A. de Brian Tyler, et ça me fait plaisir de le retrouver à nouveau dans ce qu'il fait de mieux (à l'image de son The expandables, mais en bien mieux), à savoir le bourrinage superbement orchestré. Pas sur d'avoir distingué un quelconque thème (toujours les mêmes envolées lyriques qu'il nous sort depuis Children of Dune et Timeline), mais chez Tyler c'est presque accessoire.

J'ai néanmoins de plus en plus l'impression qu'il a définitivement consommé son opa sur le "style remote control", en lui insufflant ce qu'il manque gravement chez les autres (Lorne Balfe, pour citer un exemple récent), et qui se situe peut être dans cette capacité à savoir relier les divers motifs atonaux par de l'underscore ne frisant pas l'indigence.

Du coup, j'attends encore plus le film.

Edern a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :l'écoute successive du flamboyant The Vikings et du mélancolique L'Eneide, tous deux écrits dans le cadre de l'épopée en costumes, me paraît fort indiquée.

Au sujet du premier, quel édition conseillerais-tu, Lee ? J'ai l'impression d'avoir lu plusieurs fois que le son était assez déplorable sur certaines éditions de The Vikings.

Je ne peux que t'en recommander une seule, Edern : la seule et unique en ma possession, celle éditée par Legend il y a presque vingt ans. Le son est effectivement loin d'être renversant, mais mon oreille, en règle générale assez insensible à ces menus tracas d'ordre technologique, a pu s'en accommoder sans difficulté majeure. Par contre, je soupçonne le puriste pointilleux que tu es de davantage rechigner à l'écoute du résultat... Il n'empêche, que toutes ces basses considérations ne te dissuadent pas de te jeter sur le mémorable score de Nascimbene !

Brian Tyler est le prototype du compositeur en qui j'avais placé beaucoup d'espoir et qui m'a peu à peu déçu, par ses choix de films et parfois par ses compositions.

Et pourtant, je sais ce gaillard très doué. Mais hélas aussi, terriblement feignant. Il ressasse souvent les mêmes formules dans ses thèmes (qui manquent d'imagination dans l'ensemble) et a déjà des tics de composition dans l'action scoring qu'il n'arrive pas à dépasser. Et pourtant, quels débuts il avait fait !!! TERROR TRACT, FRAILTY, DARKNESS FALLS, THE 4th FLOOR, CHILDREN OF DUNE........... de très bonnes musiques. Et puis ensuite, peu à peu, il s'investit de moins en moins, calque une formule synthético-orchestrale à l'emporte-pièce comme si les films qu'on lui proposait n'avaient rien à dire et ne présentaient que peu d'intérêt (ce qui est le cas, d'une certaine manière). Par instants (mais par instants seulement) sur certaines B.O. on trouve des sursauts d'orgueil comme dans JOHN RAMBO, CONSTANTINE, AvP REQUIEM, EAGLE EYE.... et puis parfois on trouve aussi du bien lamentable (FINAL DESTINATION par exemple). Bref, j'attends encore de voir et d'entendre le Brian Tyler qui m'avait intrigué à ses débuts. Peut-être avec BATTLE : LA mais j'en doute...

En tout cas, merci Malastrana pour les liens d'écoute.

Edit : je suis en plein écoute de quelques morceaux de BATTLE LA et j'ai bien peur qu'il n'y ait pas de thème (ou pire qu'il y en un et qu'il corresponde aux progressions d'accords des 30 dernières secondes du morceau Redemption) !!!! Ouch. Bobo.

On dira ce qu'on voudra de lui au niveau symphonique (ses albums sont souvent trop longs et du coup les passages de pur underscore handicapent l'écoute, ça aide pas), mais dès qu'il se lance dans des accents rock/électro mélangés (ou pas) à l'orchestre, c'est formidable : cf. FAST & FURIOUS 4 et sa reprise du thème de Walker pour FINAL DESTINATION.
Après, il a travaillé sur énormément de productions bas de gamme, ce qui n'aide pas non plus à donner dans le... haut de gamme !