Homer a écrit :

André Marek a écrit :Mais j'ai enchaîné tous les Angélique sur TMC, dans des copies splendides !

Ah oui d'accord. Pour le coup, y a peut-être rien de moins Mad que la série des Angélique !

Quoiqu'il y a un petit côté bis qui pourrait attirer qq esprits madeux...

C'est vrai, on dirait parfois du bis italien. Ca doit être pour ça que j'aime bien, d'ailleurs.

Du bis italien, peut-être (les improbables rebondissements feuilletonesques, l'érotisme discret et toujours gratuit, les batailles navales), mais pas du meilleur. Ce serait tout de même assez ardu de méprendre les Angélique pour les excellents films d'aventure de Riccardo Freda ou Vittorio Cotaffavi.

C'est pourtant aussi bien réalisé...Sachant quand même que 90% des bis italiens sont de grosses purges !

Alors là, il va falloir que j'aille très vite épousseter mes antiques VHS pour en avoir le coeur net. Dans mes souvenirs (les bougres m'auraient-ils trahi ?), Le Sette Spade del Vendicatore (Sept Epées pour le Roi) de Freda, ç'a cent fois plus de classe et d'allure que n'importe quel épisode d'Angélique !

Là, je suis d'accord. Mais n'empêche que le bis italien a parfois tendance à être surestimé, et c'est un grand fan du genre qui te le dis ! On y trouve pléthore de spectacles distrayants et pleins de charme, mais en termes de grands films, c'est plus rare, surtout dans le peplum. Et je préfère de loin Indomptable Angélique au Corsaire noir...

Surestimé, oui, et c'est peu de le dire. Il n'est qu'à voir l'impressionnante cohorte de nanars cosmiques qu'ont édités les gens de Neo Publishing en tentant vaille que vaille de les faire passer pour d'immortels classiques (Neo, dont les affaires ne semblent plus si florissantes, et quoi qu'on puisse penser de leur collection, c'est tout de même bien dommage). Et pour en revenir aux aventures de la bécassine à l'insondable décolleté, quitte à choisir, je me rabattrais encore sur Angélique et le Sultan, rien que pour la scène où, au terme d'un abordage sanglant (quoique plutôt mollasson, quand j'y repense, mais bon...), l'inflexible Robert Hossein abandonne son ennemi ligoté au grand mât de son navire devenu la proie des flammes.

Je préfère quand l'officier français retire les bottes de la Marquise des Anges...

Ah, la divine série des "Angélique", que j'ai subi durant mon enfance.
Ah, la fidélité à toute épreuve de l'héroïne ! Cette brave Angélique couche avec quasiment tous les personnages (certaines rumeurs évoquent même Sorbonne ) pour prouver son amour à Joffrey.

Au final, je ne sauverai vraiment que la musique de Michel Magne, l'érotisme torride (pour les années 60 bien sûr), et le personnage de François Desgrez, incarné par le génial Jean Rochefort (j'adore vraiment cet acteur).
Mais cela reste tout de même bien meilleur qu'une immense flopée de navetons italiens (ou autres d'ailleurs) de la même époque, faut pas déconner non plus.

Et si on remisait de côté la blonde ingénue (ingénue, vraiment, mon pauvre Van Cleef ?) pour revenir à des choses un brin plus... sérieuses, dirons-nous. Autrement, il ne faudra pas s'étonner si nos camarades d'UnderScores se décident à fuir ce topic comme la peste !

Tiens, justement, j'avais eu l'occasion de revoir l'intégrale Angélique y a quelques mois, et je me souviens que j'avais été assez surpris de constater le soin apporté à la production (tournée à Cinecitta justement, il me semble), au niveau de certains décors et costumes, avec un cinémascope et une photo technicolor qui mettait le tout assez bien en valeur. Donc, en plus de sauver exactement les mêmes éléments que l'ami DarkCat (je trouve aussi que Rochefort est le meilleur personnage de la saga , et la musique de Magne, partition romantico-impressionniste pour choeur, piano et orchestre, fait vraiment partie de ce qu'il a délivré de mieux, aux côtés des Misérables, sorte de beau requiem, ainsi que du nostalgique Un Singe en Hiver... surtout qu'au regard du reste de sa production musicale souvent assez ringarde et désuète, je dois dire que la qualité et l'ampleur de son travail sur Angélique m'avait franchement épaté !), j'y rajoute ces derniers...
Après c'est sur que les intrigues, séquences et autres rebondissements abracadabrantesques du scénario, c'est une autre histoire... quoiqu'il s'en dégage un certain charme très kitch et assez amusant au final (en plus de l'empilement, aussi maladroit qu'enthousiasmant, de toutes les imageries possibles et inimaginables, propres aux histoires d'aventure). En conclusion, je me range plutôt du côté de Marek et DarkCat donc .

Je me suis bien fichu dedans, on dirait. Angélique n'a rien d'un repoussoir, mais agit au contraire comme un irrésistible aimant. La preuve, même notre très respectable Taboulez vient de se jeter dans la mêlée ! Encore aujourd'hui, l'affolante rondeur des courbes de Michèle Mercier et ses lèvres boudeuses et délicieusement charnues continuent d'inspirer les pensées les moins avouables.


" Mais vous savez, moi, j'ai toujours soutenu que si ces films ont eu du succès, c'était d'abord grâce à
leur dramaturgie shakespearienne.
- Et comment pourrait-on vous donner tort, chère Michèle ? Mais j'ai peur qu'au fond de la salle, on ne vous
entende pas très bien, alors si vous pouviez vous redresser sur un coude, vous voyez, histoire que votre voix
porte un p'tit peu mieux, merci, merci... "

Pour faire plaisir à Lee, quittons Angélique.
Les esthètes se réjouiront de revoir Et maintenant, on l'appelle El Magnifico portée par la musique du tandem Guido et Maurizio De Angelis.
Les plus passionnés pourront d'ailleurs se jeter sur le CD édité, fin juin, par l'excellent label Digitmovies.

A part cela, pas grand chose à se mettre sous les yeux et dans les oreilles (hormis des séries). Un mercredi comme les autres en fait.

Bin y'a quand même Interville sur la 3.
Quand même.

Grand Chef, retourne à tes fourneaux, au lieu de raconter des carabistouilles !

Histoire de revenir sur Angélique, je me souviens que...
Non, je rigole

Interville? Fut un temps,c'était encore du luxe avec le truculent Zitrone...quant à l'autre animateur,son nom m'échappe
au moment où j'écris ces lignes...Aujourd'hui,on a Candéloro et on aimerait bien qu'après ses vannes à trois balles,la vachette
l'envoie valdinguer. Le mercredi soir,vaut mieux mettre un casque sur ses oreilles pour écouter une belle musique! En fait,c'est
quelque chose que je fais souvent car la télé et moi sommes rarement sur la même longueur d'onde.

METAMORPHOSIS,jazz meets the symphony N°4 de Lalo Schifrin.

pour l'instant, il n'y a que le dimanche soir que je regarde la télé : Urgences. et c'est bientôt la fin.

Je crois déjà avoir évoqué le problème, mais la médiocrité de ce que nous passent nos chaînes de TV est impressionnante. Entre les jeux à la con, les multi-rediffusions, et les séries-à-la-française-qui-coûtent-pas-chères, il n'y a pas grand chose à voir.

Heureusement, j'arrive à me rabattre sur les séries TV. Et en ce moment, je suis (ou du moins, j'essaye de suivre, les blaireaux de la TV ne connaissant pas le concept "d'ordre chronologique" ): Fringe, Eleventh Hour, Kojak, Urgences, City Homicide, Invasion, Moonlight (que je regarde d'un oeil distrait), The Evidence et De la Terre à la Lune. Dragnet aussi est sympa, mais j'ai déjà fait le tour de tous les épisodes.

Quant à Merlin, cela rentre dans la catégorie des grosses bouses, à l'instar du Robin des Bois moderne.

Bah, cela me laisse le temps de voir les animes qui s'empilent. Je finis le très fun Trigun, et j'enchaine sur Yu Yu Hakusho.

On ne peut pas dire non plus qu'il y ait grand-chose de bien excitant dans ton énumération.

Ce soir,il y a bien Les mondes d'USHUAÏA et là je dois dire que je suis client!!! Et sur la 2 Le sacre de l'homme de
Malaterre qui m'attire aussi...mais bon...

Les deux Kevin, Reynolds et Costner, nous proposent avec le balourd Waterworld une petite baignade qui, par ces temps de chaleurs suffocantes, ne saurait être refusée. D'autant que la musique en est signée James Newton Howard (même si, assez bizarrement, je n'ai jamais eu beaucoup d'atomes crochus avec ce pourtant grand classique du compositeur).

Vois le director's cut (enfin, la version télé US), elle améliore nettement le film.

Wyatt Earp a écrit :Vois le director's cut (enfin, la version télé US), elle améliore nettement le film.

Ca peut être la première étape bien qu' avec Waterworld ...la seconde étant assurément d'arrêter de regarder les films en vf et dans un format "télé" allant du "peu flatteur" au massacre visuel ... Oui je sais ça peut paraitre cruel de ne plus regarder l'endive ou Keanu Reeves doublés mais j'imagine bien la tête de la quasi totalité d'entre-vous, très exigeants et engagés quand il s'agit de BO, si les hautes instances du paf décidaient d'en faire de même avec la BO !...Et hop pour les oreilles de notre ménagère un p'tit coup de baguette d'un Sera histoire de traduire au plus juste la musique d'un Williams...Une chanson de U2 passant par là ? pas de soucis Obispo s'en chargera !...
Sans compter l'intérêt certain de mettre dans le "jus" de l'anglais, de l'espagnol et autre, nos jeunes et moins jeunes qui pourraient tout en se divertissant se familiariser avec d'autres langues. Ce qui ne serait pas du luxe quand on connait la réputation qu'on se traine en matière d'apprentissage des langues.

C'est qui, l'endive ?