Starfe, connais-tu l'échelle des fdp si l'on commande chez l'éditeur. Et qu'en est-il au niveau des frais de douane. Payés à la source ou pas ?

Avec le port cela fait moins de 30 euros et il est indiqué chez moi que "Les prix comprennent la TVA"
Par contre pas de Paypal, il faut mettre le numéro de carte. Je crois que je vais attendre un peu, la plupart des autres titres sont dispo sur Amazon et pour moins cher.

Darkcat, je n'ai jamais commandé chez eux. Mais je pense que Morty dit juste (comme souvent), l'option Amazon est a privilégié. Certes, le CD de Sinners a été rapidement épuisé mais le tirage du Jurassic Wolrd doit être plus important.

Oui Amazon devrait le distribuer comme les autres et bien moins cher que directement sur le site .

Tandis que Dadid, en politicien madré qu'on peut parier qu'il fut dans une existence antérieure, s'échine à ménager les petites susceptibilités de la chèvre et du chou, ses compagnons d'infortune ne subissant nullement l'asphyxiant garrot des mêmes scrupules tirent, eux, à boulets rouges sur l'Estafette au volant de laquelle le sinistre Zimmer bringuebale ; de féroces diatribes dont le vieux van Cleef aime à savourer le goût musqué sur le bout de sa langue quadrillée de lézardes noires... Bien entendu, il n'eût guère été réaliste d'attendre un peu plus relevé de la part de ce F1 officiellement sponsorisé par le fabricant de prothèses auditives Jean Tankedal, les aciéries Duplomb et par nul autre que... Jean Alesi himself !


"Hans, c'est mon idole, on est pareils tous les deux ! Il compose de la musique exactement
comme moi je pilotais ma Formule 1 : ligne droite à fond-à fond-à fond, premier virage,
et hop ! En plein dans le gravier."

Merci pour les infos sur le Desplat. On peut quand même supposer que MBR l’aura.

J'ai été tellement anesthésié par l'écoute de F1 que ma femme a remarqué mon air hébété (c'est limite si un filet de bave ne coulait pas de ma bouche entrouverte) et ma demandé si ça allait. Émotionnellement, j'ai eu l'impression (inconséquente, heureusement ?) d'écouter la bande musicale d'une pub d'une heure... Remarque, c'était peut-être l'idée.
Le fait est que le caractère très "balisé" de l'écriture font que la musique semble sonne creux et ne semble pas chercher à raconter quelque chose.
Quand j'ai enchaîné avec The Last Sunset, woaaaa! le contraste m'a fait apprécier chaque minute de ce score pourtant longuet et lui aussi remplis de convenances musicales mais qui me procurent plein d'émotions.

Plus tard, j'ai réécouté Chappie et je l'ai trouvé toujours aussi bon, comme quoi, c'était vraiment F1 qui ne passait pas pour moi.

Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 7 août 2025 13:55 Tandis que Dadid, en politicien madré qu'on peut parier qu'il fut dans une existence antérieure, s'échine à ménager les petites susceptibilités de la chèvre et du chou

Meunon, ça doit être un passé de mécano ! OK, passé le thème principal accrocheur mais musicalement déjà pas folichon, le score de F1 est assez vite chiant mais il répond à la demande (doublure de bruit de moteur) sans développer une quelconque illustration dramatique, de psychologie ou une musicalité que certains semblent avoir recherché. Et bien moi non. C’est précisément sa force. Je m'attendais à ça, du gros son simplet et vintage pour illustration TV, et je l'ai eu. Bon, J'ai un poil forcé sur la note, mais le machin m'a paru adéquat et carré (dans son genre, certes).

Adéquat et carré... C'est pas très sexy
Comme une tranche de pain de mie industriel ?

En fait, même le thème principal dont beaucoup ont vanté l'efficacité m'a paru très simplet et vite lassant. Il n'y a aucune aspérité, aucun son un peu intriguant, aucune rupture/relance, aucun élément surprenant... C'était la disette musicale pour mes oreilles.
Plusieurs fois pendant l'écoute j'ai eu l'impression que Zimmer faisait du Brian Tyler qui fait du Zimmer qui fait du Tyler qui fait du Zimmer...
Quelques mois avant, Etienne Forget avait composé quelque de bien plus intéressant pour Rapide.

Bref, je sais que c'est une musique qui plaît à énormément de monde et que je fais désormais partie des vieux cons aigris mais je n'avais aucune attente particulière et j'ai quand même été surpris par l'effet de vacuité que l'écoute m'a fait ressentir.

Bien sûr que c'est mauvais. Bien sûr que c'est primaire. Et je fais partie des vieux cons. Je ne cherche pas à convaincre du contraire puisque je pense la même chose que vous, mais pour moi cette médiocrité fait partie du concept... Vous manquez d'esprit kitch et de mauvais goût, voilà !

Brian Tyler a-t-il déjà fait une bonne musique ? Je viens de voir 1923 composée en duo dont le thème n'est pas désagréable, mais 1883 où il est seul, bof...

Brian Tyler a déjà fait de bonnes musiques (les deux Now You see Mee par exemple) mais il me fait souvent cet effet : c'est agréable et bien fichu de prime abord, ça s'écoute facilement et c'est très accessible, thématique le plus souvent, ça fait illusion un temps et puis pffffuit, je n'y reviens plus.

Dadid a écrit : ↑jeu. 7 août 2025 23:26Vous manquez d'esprit kitch et de mauvais goût, voilà !

J'écoute avec plaisir du Chuck Cirino, je sais pas si ça compte

Oui, c'est un bon début !

Comme DarkCat se traine, je m'en occupe moi même !



"DarkKat et son gang de malfaiteurs sont fiers de présenter, sous vos yeux ébahis, le résultat de leur dernier méfait !!
Une collection des plus grandes BO sorties récemment, volées et chroniquées par leur soin avec tout le bagout nécéssaire dans l'Underscorama d'Aout 2025 !"

"Mais ils ne savent pas encore que les Bad Guys de Cinezik ont glissé dans leurs butin des faux, des BO honteusement mauvaises. A vous cher public de vous y aventurer pour discerner le vrai du faux chef-d'oeuvre !"

Cinezik et UnderScores : le Landerneau de la musique de film est trop petit pour eux deux. Un jour, l'un des irréconciliables frères ennemis se dissoudra dans le néant. Oui, une ère prochaine, il n'en demeurera plus qu'un... Mais d'ici à ce dénouement gonflé de pyrotechnie tranche-montagne, l'usage impose de continuer à respecter les formes ; et donc, mon cher Rico, à remanier ton texte d'urgence afin d'y inclure le lien dont je le découvre fâcheusement dépourvu.

Il est vrai, je mets ça

Alalah, ces jeunes veulent prendre la place de leurs aînés... et ils font le travail à moitié.
Heureusement qu'un sage senior est là pour veiller au grain.

"Hop, ce mois-ci, ce fourbe de Hari n'aura pas eu le temps de me coiffer au poteau !
On arrête donc de se tripoter la citrouille et on se jette toutes canines dehors sur le dernier UnderScorama. Si sa réalisation a demandé beaucoup de sang froid aux modestes rédacteurs, il va peut-être faire bouillir les lecteurs au sang chaud."

"Entrez mes amis dans ma galerie des frissons, qu'ils soient de plaisir ou d'horreur ! Mais faites attention, c'est à vos risques et périls, car vous risquez de ne pas en revenir. Mouaaaaah !"

Impossible de passer à côté. Dans cette orgiaque cohue d'étoiles ventrues, alignées toutes au grand complet, comme autant de louanges cédées en offrande à l'excellence en rien diminuée de Thunderball, la maigre aumône de monsieur Lowry fait rudement contrepoids. Fustigeant "l'économie de moyens" qu'il prétend être rituelle dans les 007 de Barry, notre pélican tout de papier alu enrobé m'étourdit ce coup-ci encore d'équivoque — au point de m'encourager à risquer une énième écoute de la bête, des fois que mon cerveau parfois oscillant sur son axe eût rêvé pareille luxuriance de mélodies et d'ambiances tantôt capitonnées de taffetas, tantôt aussi électriques qu'une anguille au sein des profondeurs.

Un trio de cases plus avant, Sam ouvrait déjà les hostilités en résurrectant une antienne fort populaire, en tout cas alentour, mais peu usitée ces derniers temps. Affairé à vêtir One Battle After Another pour l'hiver préludant, ce dont je ne lui ferais en aucun cas le reproche, tant la zique finalement très mode de Greenwood m'a engourdi, notre gai camarade déclamait sans pudeur ceci : "Le genre de score-concept [...] qui fait sans doute le job dans le film". Aaahh, c'te bonne vieille blague ! Peux pas dire qu'elle m'avait manqué, cette bougresse-là ! Eh bien, le minimalisme têtu convoqué par le père Jonny, loin de m'avoir saisi dans ses rêts, m'a surtout laissé l'impression qu'il frisotait à tire-larigot afin de démantibuler par pure scélératesse la belle machinerie aérodynamique qu'est le film, soit son exact contraire. Si c'est ça qu'on appelle faire le taf, de nos jours...

Pour Downton Abbey il y a deux éditions cd's sur Amazon. Je suppose que l'une, c'est l'édition européenne et l'autre US. Quelqu'un sait si la pochette des deux, c'est juste un bout de carton ?

Lee Van Cleef a écrit : ↑lun. 10 nov. 2025 22:07 notre gai camarade déclamait sans pudeur ceci : "Le genre de score-concept [...] qui fait sans doute le job dans le film". Aaahh, c'te bonne vieille blague ! Peux pas dire qu'elle m'avait manqué, cette bougresse-là !

Et bien, mon vieux compagnon de route cabossée (la route, pas le compagnon), je te dois des excuses. Parce qu'après avoir vu la tarte à la crème tiède de Paul Thomas Anderson, je dois bien avouer que je me suis trompé. La musique de notre gugusse ne fait pas le job dans le film. Pire encore, elle en accentue le côté chaotique et appuie de manière malhabile là où elle est censée nous amener un peu d'immersion.
Mea culpa, mea maxima culpa.

Faute avouée intégralement pardonnée, vieux camarade ! Après tout, ça n'est pas comme si mes yeux ne s'étaient jamais posés sur assertion plus désinvolte, ou comme si mes oreilles se recroquevillaient pour la première fois sous les frustes bégaiements de musiques qui se rêvent pétries d'originalité mais n'arrivent qu'à être palimpsestes.