Peut-être, le plus intéressant se situe-t-il sur Arte, avec la diffusion de Touching the Void dont la bande originale est signée Alex Heffes.



Extraits

DarkCat a écrit :Tandis que l'ami Lee jettera son dévolu sur le chef-d'oeuvre méconnu qu'est Mon curé chez les nudistes.

Un chef-d'oeuvre ? Seuls de misérables béotiens se permettraient encore d'en douter. Mais méconnu, en es-tu certain, le chat du Cheshire ? Moi, je pense que ta langue râpeuse a fourché au moment de prononcer le mot "cultissime ".

007, l'agent le moins secret de ce côté-ci de la Voie Lactée, s'invite une fois encore sur le petit écran (encore quelques-unes, et les Bond finiront bien par écraser La Grande Vadrouille, Le Corniaud et autres franchouillardises célèbres sur le plan des multi-rediffusions TV). On lui pardonnera cependant sa goujaterie coutumière puisqu'il s'agit ce soir de Goldfinger, l'un des Sean Connery les plus aboutis (même si ma préférence personnelle va à From Russia with Love) et l'une des meilleures musiques de John Barry pour la franchise.

Disons d'emblée que, de ma modeste opinion, John Carpenter le cinéaste et John Carpenter le compositeur ont déjà fait montre d'une plus belle efficacité que dans Fog. N'empêche, le minimalisme inquiétant de la musique et la beauté spectrale de ces images noyées de brume font du film une petite perle du fantastique, qui évoque aussi bien les landes inhospitalières des fleurons de la Hammer que les mémorables nouvelles " portuaires " de Lovecraft (The Horror at Red Hook, The Shadow over Innsmouth) ou Robert E. Howard (Sea Curse et Out of the Deep, parues dans le recueil Le Tertre Maudit pour les braves désireux de tenter l'aventure).

J'adore Fog, c'est l'un de mes Carpenter préférés avec Prince des ténèbres, Christine, The Thing et Jack Burton. Reste à savoir s'il sera en scope...

Comme souvent, la programmation du Cinéma de Minuit relève de l'évidence cinématographique aussi bien que de l'évidence musicale:

Effectivement, Emissary, nous parlons bien d'un imposant morceau. Mais le reste n'est pas mauvais non plus, qui voit s'aligner John Williams avec le premier Harry Potter (d'un point de vue cinématographique, en revanche, le bilan n'a plus autant fière allure) et George et Ira Gershwin avec Funny Face, très agréable musical d'un Stanley Donen qu'on a tout de même connu plus inspiré. M'enfin, cette légère réserve n'empêchera sans doute pas le chat du Cheshire de passer sa soirée avec le virevoltant Fred Astaire.

Lee Van Cleef a écrit :M'enfin, cette légère réserve n'empêchera sans doute pas le chat du Cheshire de passer sa soirée avec le virevoltant Fred Astaire.

Hélas, ce ne sera pas pour ce soir (le film repassant fin juillet), car j'enregistre déjà C+ et F2. Je t'en reparle d'ici une quinzaine de jours.

Ce n'est pas ce soir, mais je tiens à porter à l'attention de l'aimable assistance, que RTL9 diffuse à partir du 20 juillet, la série Kojak. De lundi à mercredi, on a le "pilote", la série ne débutant réellement que jeudi.
Et dés ce premier épisode, on trouve déjà de fort bonnes choses musicales, cette première partie étant mise en musique par Billy Goldenberg.

Emissary étant apparemment partit en vacance, je prends la relève.

Ce soir au Cinéma de Minuit, un vieux film de science-fiction écrit par H. G. Wells : Things to Come

Je ne sais pas si le film relève de l'évidence Cinématographique (je l'ai pas vu, je crois qu'il a dû pas mal vieillir) mais la partition musicale d'Arthur Bliss (Sir ?) a quand même de la gueule. (Et encore je ne connais que la suite dirigée par Herrmann).

Fort heureusement, le meilleur enregistrement - moins complet que celui édité par Chandos -, dirigé par Sir Charles Groves à partir du travail de Christopher Palmer, est disponible chez EMI.

Ce soir, il y a, musicalement du moins, du choix (même si ce n'est pas toujours celui du roi ).
On commence avec Trinita va tout casser (La collina degli stivali) de Carlo Rustichelli, puis on enchaîne sur un autre chef-d'œuvre du célèbre duo, à savoir Les super-flics de Miami de Carmelo et Michelangelo LaBionda . On peut aussi citer Millions de John Murphy, et la série De la Terre à la Lune, mise en musique par une sacrée bande de cadors.

...Il y avait surtout Garde à vue ce formidable huit clos de Claude Miller qui peint toute la pauvreté et la médiocrité d'une classe bourgeoise suant la misère sentimentale. La caméra s'attarde judicieusement sur les silences de Serrault et les regards de Ventura sous les néons blafards du commisariat, la "lumière" de Romy schneider qui d'ailleur préfère rester dans l'hombre pour se cacher de cette honte et de cette crasse conjugale que le couple traine depuis des années, apporte une touche troublante à cette histoire. Le thème de Delerue comme une complainte enfantine rappelle l'innocence de cet enfant qu'ils n'ont pas eu, une douce mélancolie sinistre mais attachante.
Et puis ce final douloureux, fort, où Serrault hurle son désarrois face à l'inspecteur, le dernier regard de Ventura laisse un grand frisson.
Emotionnellement fort et troublant. Une belle leçon de cinéma où une fois de plus Audiard nous sert en dialogue un duo exceptionnel.

Après Garde à Vue, il y avait un documentaire sur le compositeur Ukrainien Valentin Silvestrov, qui en plus d'une production musicale abondante pour le concert a notamment composé quelques musiques pour le cinéma. Malheureusement le réalisateur n'en a pas parlé !(Il faut dire aussi qu'il s'agit de films relativement peu connus).

DarkCat a écrit :Ce n'est pas ce soir, mais je tiens à porter à l'attention de l'aimable assistance, que RTL9 diffuse à partir du 20 juillet, la série Kojak.

Générique de Billy Goldenberg à n'écouter que dans son arrangement original, et non pas dans celui sans saveur que concocta John Cacavas à partir de la deuxième saison.

ce soir le formidable Abyss de l'ami Silvestri : je ne m'en lasse pas (la musique et le film ! )

Julien a écrit :Après Garde à Vue, il y avait un documentaire sur le compositeur Ukrainien Valentin Silvestrov, qui en plus d'une production musicale abondante pour le concert a notamment composé quelques musiques pour le cinéma.

Valentin Silvestrov est,peut-être,après les défunts Schnittke et Denisov,puis aussi après Kancheli,le compositeur de ces
pays de l'est qui m'intéresse le plus actuellement. Petit à petit,je m'applique à écouter,dès que j'en ai l'occasion,certaines de ses
oeuvres. Pour l'instant,les pièces qui ont le mieux retenu mon attention,sont: La Symphonie N°2; Méditation pour violoncelle
et orchestre de chambre; "Dedication",Symphony for violin and orchestra et Post scriptum,sonata for violin and orchestra,avec
Gidon Kremer. En revanche,j'ignorais qu'il avait composé pour le cinéma à l'instar des trois cités,ci-dessus.

Gizmo a écrit :ce soir le formidable Abyss de l'ami Silvestri : je ne m'en lasse pas (la musique et le film ! )

On lui préfèrera bien sûr la version longue... Quel film superbe !

Gizmo a écrit :ce soir le formidable Abyss de l'ami Silvestri : je ne m'en lasse pas (la musique et le film ! )

haaaa les intraterrestres tout lumineux sur une musique pleine d'eau bénite de l'ami Alan !
qu'est ce que j'ai pu l'écouter ce cd à sa sortie.....20 ans déjà...

Janus a écrit :

Julien a écrit :Après Garde à Vue, il y avait un documentaire sur le compositeur Ukrainien Valentin Silvestrov, qui en plus d'une production musicale abondante pour le concert a notamment composé quelques musiques pour le cinéma.

Valentin Silvestrov est,peut-être,après les défunts Schnittke et Denisov,puis aussi après Kancheli,le compositeur de ces
pays de l'est qui m'intéresse le plus actuellement. Petit à petit,je m'applique à écouter,dès que j'en ai l'occasion,certaines de ses
oeuvres. Pour l'instant,les pièces qui ont le mieux retenu mon attention,sont: La Symphonie N°2; Méditation pour violoncelle
et orchestre de chambre; "Dedication",Symphony for violin and orchestra et Post scriptum,sonata for violin and orchestra,avec
Gidon Kremer. En revanche,j'ignorais qu'il avait composé pour le cinéma à l'instar des trois cités,ci-dessus.

Moi en fait je le connaissait pas du tout mais après avoir vu le reportage certaines pièces m'ont parut intéressantes notamment sa première symphonie qui a l'air assez moderniste. Dans ses dernières pièces,il m'a semblé que son style musical était assez proche de Kancheli ou d'Arvo Pärt que l'on peut voir d'ailleurs dans le reportage. C'est assez méditatif. J'avoue que je suis un peu moins fan de ce type de musique mais à l'occasion j'essaierai quand même de trouver l'un de ses disque pour m'en faire une idée plus précise. Par contre j'ai l'impression qu'il y a peu d'œuvres qui sont édités. Ses musiques de films par contre, il faut vraiment aller les chercher au couteau. Rien n'est édité. C'est un peu comme pour Sofia Goubaïdoulina.

Julien a écrit :Par contre j'ai l'impression qu'il y a peu d'œuvres qui sont édités. Ses musiques de films par contre, il faut vraiment aller les chercher au couteau. Rien n'est édité. C'est un peu comme pour Sofia Goubaïdoulina.

Pour que ses musiques de films apparaissent,un jour,en CD,au moins sous formes de suites,il faudra attendre qu'un
FRANK STROBEL ou un YOURI KASPAROV s'y intéresse,sinon j'ai bien peur que ça reste dans les tiroirs.
Je n'ai jamais trop accroché à ce que l'on appelle le dernier "Arvo PÄRT" qui m'endort aussi bien que ce que peut faire souvent
John TAVENER dans le domaine religieux. En revanche,ce que je connais de GIYA KANCHELI,c'est-à-dire,pas énormément de choses par rapport à tout ce qu'il a composé et compose encore,contient des passages très intenses et poignants. Je pense à des oeuvres telles que: MIDDAY PRAYERS for solo clarinet,soprano and 19 players;NIGHT PRAYERS for soprano saxophone
and string orchestra;MOURNED BY THE WIND,a liturgy for orchestra and solo cello;LIGHT SORROW,music for orchestra,boy's choir and two boy sopranos. Cette dernière est peut-être mon oeuvre préférée de ce compositeur. Je trouve qu'il y a aussi des choses très attachantes dans sa musique de film parue chez Olympia.
Concernant Valentin SILVESTROV,je dirais,toujours en fonction par rapport à ce que je connais,à l'instar de KANCHELI, que sa musique va souvent au-delà de la simple méditation...Ce n'est pas,selon moi,du méditatif pour du méditatif comme ça me semble être le cas avec le soporifique TAVENER,la plupart du temps. Puis,dans DEDICATION et POST SCRIPTUM,j'en adore le caractère concertant et le violon de GIDON KREMER m'y semble assez divin...mais,tu peux toujours retrouver une certaine forme de modernisme dans sa SYMPHONIE N°2,pour flûte,percussion,piano et orchestre à cordes...peut-être dans la continuité de la N°1 que je ne connais pas encore. Et si tu aimes ce type de "modernisme",tu aimerais peut-être les oeuvres,notamment les symphonies du compositeur roumain ANATOL VIERU,la N°3 et 5,par exemple ou encore des pièces
comme TARAGOT for two soloists,string orchestra and percussion.

Désolé d'avoir un chouillat dénaturé le topic mais c'est la faute à Julien...chuttt!!! faut pas lui dire!

CORPS PERDUS,une B.O. de GUSTAVO BEYTELMANN (Argentine).

J'ai bien peur d'avoir négligé The Seven Year Itch, hier, mais comme je tiens à faire pénitence, je citerai malgré tout le réjouissant vaudeville de Billy Wilder, mis en musique avec énergie et fantaisie par le grand Alfred Newman.

Misquamacus a écrit :

Gizmo a écrit :ce soir le formidable Abyss de l'ami Silvestri : je ne m'en lasse pas (la musique et le film ! )

On lui préfèrera bien sûr la version longue... Quel film superbe !

Vrai chef-d'oeuvre...Mais j'ai enchaîné tous les Angélique sur TMC, dans des copies splendides ! Par contre, la musique de Magne, j'ai du mal.

André Marek a écrit :Mais j'ai enchaîné tous les Angélique sur TMC, dans des copies splendides !

Ah oui d'accord. Pour le coup, y a peut-être rien de moins Mad que la série des Angélique !

Comment ne pas recommander un film dans lequel Hedy Lamarr est confiée à l'inspiration d'Edgar George Ulmer? En revanche, l'inspiration n'est pas à attendre de la part du compositeur Carmen Dragon, grand spécialiste de la variété classique, dont la postérité retiendra essentiellement qu'il fut associé à la première version d'Invasion of the Body Snatchers.



Cinéma de Minuit, of course*!



By courtesy of Nelson "Walden" Monfort