Re: John Carter (of Mars) - Michael Giacchino
Publié : lun. 2 avr. 2012 15:13
Pour l'instant je ne vois que Gladiator (et Kingdom of Heaven, mais plus béophile, celui-là).
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Pierrebrrr a écrit :Tu dis ça à cause de la rythmique jouée par les cordes ?Scorebob a écrit :Je modèrerais ton enthousiasme pourtant parce que trouver des élans dignes de la MALEDICTION FINALE!!! dans JOHN CARTER , Pierrot il a fumé la moquette!
par contre une forte impression de DUEL OF THE FATES :
Si on se limite à parler de ce que la communauté béophile considère comme des classiques, il faut voir une chose, c'est qu'elle se sépare aujourd'hui entre ceux qui aiment Zimmer et RCP, ceux qui préfèrent le symphonique old school, et ceux qui aiment les deux (je schématise mais c'est un peu ça). Donc, ce qui est un classique pour certains ne le sera pas pour d'autres, la preuve avec nos avis divergents sur Gladiator. Si on prend Matrix, par exemple, malgré la notoriété du film, je n'ai pas l'impression que le score déchaîne tant que ça l'enthousiasme chez les béophiles, même s'il est assez remarquable, mais je suis sûr qu'aux oreilles de certains c'est un classique.Pierrebrrr a écrit :
Wyatt, ta proposition m'interpelle grandement. Je ne trouve aucune qualité au score de Zimmer pour Gladiator, qui dans ses moments de bravoure peine à proposer mieux qu'un décalque de Holst, et le film n'a rien, mais rien d'un classique à mes yeux. Maintenant, incontestablement, le film est une date à Hollywood- il relance le péplum, et le score a une énorme influence: il se vend beaucoup, impose la voix "orientale" (la "mourning voice") qu'on va nous tartiner dans presque toutes les prods historiques qui froncent les sourcils. Du coup force est de reconnaitre l'impact de ce score. Est-il un classique pour autant auprès de la communauté ? Est-ce qu'un "classique" de la BO c'est un disque qui a touché le grand public, amené de nouveaux amateurs à s'interesser à la musique de film ? Un disque ayant influencé les autres artistes ? un disque admiré par les critiques, journalistes, professeurs, étudiants, metteurs en scène, directeurs de labels ? un disque réédité et dispo 15 ans après sa sortie ?
J'ai bien noté ! Et c'est bien ce qui me dérange !P.S: méfie toi de mes enthousiasme, double face, c'est un singe qui se régale de The Girl with the Dragon Tatoo qui écrit !
Certes, mais ça n'en fait pas forcément un classique pour autant...Austin Powers a écrit :Le score de Matrix est tout de même plus exigeant que celui de Gladiator. Et même sans être musicien, pas difficile de dire que c'est une musique plus complexe que celle de Zimmer.
Ne vas pas non plus farcir tes deux boîtes crâniennes de douces chimères. La comparaison avec un Danny Elfman à l'acmé de son exubérante inspiration, en plus de ne jamais tourner à l'avantage de John Carter, s'avère au final plutôt dénuée de fondement (on pourrait à la rigueur évoquer les éclairs de violence de Nightbreed, mais c'est bien le diable). Quant à The Final Conflict, disons-le sans plus tergiverser, le monolithe biblique de maître Jerry peut dormir sur ses deux oreilles... Bon, qu'on n'aille surtout pas me prêter de bien malveillantes pensées : Giacchino a sans l'ombre d'un doute signé une réussite d'importance. L'ennui, mon cher Sam, est qu'il n'a pas changé grand-chose à l'approche formelle et thématique qui t'a souvent laissé de glace par le passé. Pour tout t'avouer, j'en resterai véritablement comme deux ronds de flan si John Carter devait te projeter aux côtés de Pierrot dans les plus hautes sphères du nirvana musical. Te voilà prévenu !Sam Lowry a écrit :Diable, les références qui te servent à l'illustrer tes sentiments à l'égard de cette musique me parlent beaucoup ! Rien de moins que quelques allusions à trois chefs d'oeuvres Elfmaniens, une sensation plus ressentie depuis le chef d'oeuvre de la trilogie maléfique Goldsmithienne
Si c'était le cas, le CD VCL serait épuisé depuis longtemps...Scorebob a écrit :QUAND même!:
si ça c'est pas un classique.
Tout à fait d'accord ! J'ai trouvé que les chœurs lorgnent plutôt vers un mélange de Williams -forcément- (A.I.), Horner (Avatar) et quelques secondes de Zimmer (POTC4) que de la Malédiction FinalePierrebrrr a écrit :après maintes merveilles à un vrai chef d'oeuvre de musique de film avec ce John Carter, un disque qui m'a rappelé plus que d'autres, les somme lyriques de la première carrière d'Elfman. J'ai souvent pensé, en écoutant John Carter, à Nightbreed, Batman, et Edward Scissorhands.
Ah non alors ! Voilà que cette vieille fripouille de Lee vient de me projeter d'un bond rétro-pulsé vers le fond de la pièce. Mes deux têtes ne savent plus où donner...... Oui bon, alors quoi ? Que dois-je penser ? Va-t-il vraiment falloir que je donne mon opinion, ce qui, par la même, m'obligera à vaporiser plusieurs heures de mon précieux temps !?! Plusieurs heures car hélas, je n'ai jamais été vraiment capable de me prononcer sur la qualité d'une musique après une seule écoute (à moins que ladite écoute m'ait été particulièrement pénible !).L'ennui, mon cher Sam, est qu'il n'a pas changé grand-chose à l'approche formelle et thématique qui t'a souvent laissé de glace par le passé. Pour tout t'avouer, j'en resterai véritablement comme deux ronds de flan si John Carter devait te projeter aux côtés de Pierrot dans les plus hautes sphères du nirvana musical. Te voilà prévenu !
Palsambleu ! C'est donc une conspiration pour que mes deux têtes finissent par perdre la raison en même temps ! Je constate avec amusement mais aussi beaucoup de circonspection que ce JOHN CARTER semble accoucher de références fort divergentes chez les uns et les autres !Tout à fait d'accord ! J'ai trouvé que les chœurs lorgnent plutôt vers un mélange de Williams -forcément- (A.I.), Horner (Avatar) et quelques secondes de Zimmer (POTC4) que de la Malédiction Finale
Tout à fait, mais ce n'est pas parce qu'ils le ont à mes oreilles qu'ils le sont pour toute la communauté béophile. Qui plus est, comme je le disais plus haut, les années qui passent n'en ont pas fait le "classique" que je croyais. Mais ce ne sera pas la première fois que je me plante : j'avais prédit une grande carrière à Cliff Eidelman et Robert Folk. On a vu le résultat...Lee Van Cleef a écrit :Mais dis donc, marshal, tu n'aurais pas retourné ta veste (ou plutôt ton cache-poussière) ? J'ai le souvenir limpide qu'une plume acérée de la Mad Team avait, à l'époque pas si lointaine de Matrix Revolutions, intronisé les scores de Don Davis en tant que grands classiques de la musique de film moderne, oui mon bon. Dommage que tu paraisses avoir légèrement tempéré ton enthousiasme depuis lors, car j'étais en tous points d'accord avec toi. Et le suis d'ailleurs resté.
On verra bien. Moi les choeurs me font penser presque à chaque apparition à ceux de Elfman- Dans le morceau "Temple of Issus", ça me parait évident.Lee Van Cleef a écrit :Ne vas pas non plus farcir tes deux boîtes crâniennes de douces chimères. La comparaison avec un Danny Elfman à l'acmé de son exubérante inspiration, en plus de ne jamais tourner à l'avantage de John Carter, s'avère au final plutôt dénuée de fondement (on pourrait à la rigueur évoquer les éclairs de violence de Nightbreed, mais c'est bien le diable). Quant à The Final Conflict, disons-le sans plus tergiverser, le monolithe biblique de maître Jerry peut dormir sur ses deux oreilles... Bon, qu'on n'aille surtout pas me prêter de bien malveillantes pensées : Giacchino a sans l'ombre d'un doute signé une réussite d'importance. L'ennui, mon cher Sam, est qu'il n'a pas changé grand-chose à l'approche formelle et thématique qui t'a souvent laissé de glace par le passé. Pour tout t'avouer, j'en resterai véritablement comme deux ronds de flan si John Carter devait te projeter aux côtés de Pierrot dans les plus hautes sphères du nirvana musical. Te voilà prévenu !Sam Lowry a écrit :Diable, les références qui te servent à l'illustrer tes sentiments à l'égard de cette musique me parlent beaucoup ! Rien de moins que quelques allusions à trois chefs d'oeuvres Elfmaniens, une sensation plus ressentie depuis le chef d'oeuvre de la trilogie maléfique Goldsmithienne
Hum, tout s'explique. J'avais mépris ton fatalisme désabusé pour le dénigrement pur et simple de scores qui t'avaient jadis emballé, ce qui me surprenait quand même pas mal. Tout comme toi, j'ai toujours trouvé impressionnante la modernité pleine de style et de panache de l'écriture de Davis, dont j'avais espéré au plus fort de la hype Matrix qu'elle représenterait une alternative salvatrice aux coups de bourre déjà envahissants de la maison Zimmer. L'offensive a fait long feu, on le sait, et le très talentueux Don s'est entretemps volatilisé de la scène hollywoodienne. L'un des plus déplorables gâchis des années 2000, à mon sens.Wyatt Earp a écrit :Tout à fait, mais ce n'est pas parce qu'ils le ont à mes oreilles qu'ils le sont pour toute la communauté béophile.Lee Van Cleef a écrit :Mais dis donc, marshal, tu n'aurais pas retourné ta veste (ou plutôt ton cache-poussière) ? J'ai le souvenir limpide qu'une plume acérée de la Mad Team avait, à l'époque pas si lointaine de Matrix Revolutions, intronisé les scores de Don Davis en tant que grands classiques de la musique de film moderne, oui mon bon. Dommage que tu paraisses avoir légèrement tempéré ton enthousiasme depuis lors, car j'étais en tous points d'accord avec toi. Et le suis d'ailleurs resté.
Je rajouterais des petits clins d’œil furtifs de Giacchino :Pierrebrrr a écrit :les choeurs me font penser presque à chaque apparition à ceux de Elfman- Dans le morceau "Temple of Issus", ça me parait évident.