Total Trax

[Bmcready]

Bravo aux 3 mousquetaires de la BO pour cette belle émission hommage au Maestro.

[Sam Lowry]

Merci pour ce beau panorama, forcément incomplet, comment peut-il en être autrement ?, sur l'immense Morricone.
Et puis aussi, je ne crois qu'on en ait fait la pub ici, merci pour le Podcast sur Le Polar à la française. Stéphanie y a pris toute sa place, avec une conviction et un amour du genre indéniable et des remarques très pertinentes. Finalement, le trio infernal s'est peut-être mué en Fantastic Four ?

[Lee Van Cleef]

Et puis aussi, je ne crois qu'on en ait fait la pub ici, merci pour le Podcast sur Le Polar à la française. Stéphanie y a pris toute sa place, avec une conviction et un amour du genre indéniable et des remarques très pertinentes.

Hein ? Quoi ? Comment ? Qu'est-ce ? Où donc, diantre ?

[Dadid]

L'épisode 10, qui - surprise ! - s'intercale entre le 9 et le 11, avancé car d'une actualité prioritaire. Un chouette épisode polar français en effet, pas encore en ligne mais j'imagine que c'est pour bientôt.

[Sam Lowry]

Ah ooops...... peut-être était-ce un épisode réservé aux teeepeurs ?.... (mais je ne pense pas)....

[Dadid]

meu non, c'est juste qu'ils ont mis le 11 (Ennio) en ligne d'abord pour l'actu, je suppose...

[Hellboy]

meu non, c'est juste qu'ils ont mis le 11 (Ennio) en ligne d'abord pour l'actu, je suppose...

C’est exactement ça ! L’épisode polar sera dispo sous peu pour tout le monde.

[Hellboy]

Dernier épisode de la trilogie Total Trax consacrée aux musiques de la saga Star Trek avec la fin d'une époque, l'intervention divine de Q.Q. Abrams et le renouveau télévisuel sous l'égide de Netflix et Amazon Prime. Maintenant accessible à tous, après avoir été envoyé aux tipeurs il y a deux semaines (n'hésitez donc plus et venez donc nous soutenir via Tipeee en suivant le lien ci-après).



Total Trax 9.3 sur SoundCloud
Le Tipeee de Total Trax

[Bmcready]

Merci Hellboy !

Une remarque cependant concernant ce dernier épisode : dans la partie consacrée à Star Trek Nemesis, qui est le dernier Star Trek qui sera mis en musique par Jerry, tu as préféré illustrer musicalement ce film avec 2 extraits d'action (forcément bien troussés : The Scorpion & Final Flight) plutôt que le générique de fin (A New Ending) qui représente pour moi l'adieu à Star Trek par le Maestro. Ce générique de fin est superbe, surement le plus émouvant de tous ceux composés par Jerry pour les Star Trek. As-tu une explication quant à ce choix éditorial ?

[Hellboy]

Merci Hellboy !

Une remarque cependant concernant ce dernier épisode : dans la partie consacrée à Star Trek Nemesis, qui est le dernier Star Trek qui sera mis en musique par Jerry, tu as préféré illustrer musicalement ce film avec 2 extraits d'action (forcément bien troussés : The Scorpion & Final Flight) plutôt que le générique de fin (A New Ending) qui représente pour moi l'adieu à Star Trek par le Maestro. Ce générique de fin est superbe, surement le plus émouvant de tous ceux composés par Jerry pour les Star Trek. As-tu une explication quant à ce choix éditorial ?

Je suis d'accord sur le fait que ce générique de fin est un adieu très conscient de Jerry à Star Trek. Mais le morceau est très long, et surtout, c'est d'abord une nouvelle version de thèmes qu'on a déjà entendus plusieurs fois avant dans l'émission, alors que les pièces d'action choisies synthétisent plus le Goldsmith de cette dernière époque de sa carrière.

[Bmcready]

Merci de m'avoir éclairé sur ce choix

[Lee Van Cleef]

Me voici venu à bout de l'élégie post-mortem offerte au regretté Ennio. Deux grosses heures et demi que je n'ai pas vraiment vu passer, car très bien huilées. Mais peut-être aussi leur ronronnante familiarité a-t-elle joué un rôle... Hormis le grotesquissime et génial Trio Infernal, qu'on flanquera à la rigueur d'Allonsanfan et de Città Violenta, le programme s'est révélé plus qu'attendu, parsemé des vieilles scies et des hits usés jusqu'à la trame et même au-delà qui furent d'ailleurs l'ordinaire des flopées de concerts consanguins donnés aux quatre coins du monde par le Maestro. Bien sûr, c'eût été utopie opiacée de s'attendre à ce que le diablotin écarlate et le Raf' jouent les aventuriers du solfège, pas alors que le premier confesse (avec ce qui apparut à mon oreille comme l'esquisse d'un sourire) ne pas être un "morriconien" mais un "béophile classique" et que le second, décochant la flèche du Parthe, reproche carrément au Maestro de ne pas avoir fait de la "vraie" musique de film. Nos deux larrons (ah, ils sont trois, en fait ?) auraient-ils un jour abordé spontanément la pantagruélique carrière du grand homme, si l'hommage obligé ne les y avait pas un peu contraints ? Hé-hé-hé...

[Lee Van Cleef]

A la réflexion, j'aurais pu (et même dû) inclure au nombre des invités surprise le truculent Uccellacci e Uccellini, qui, au passage, s'offre de la part du sieur Rafik quelques mots gentils (et mérités) à l'égard d'Antonio Griffo Focas Flavio Dicas Commeno Porfirogenito Gagliardi De Curtis de Byzance, altesse impériale, comte palatin, chevalier du Saint-Empire romain, exarque de Ravenne, duc de Macédoine et d'Illyrie, prince de Constantinople, de Sicile, de Thessalie, du Pont, de Moldavie, de Dardanie, du Péloponnèse, comte de Chypre et d'Épire, comte et duc de Drivasto et de Durazzo — autrement dit, cette vieille ganache aux mâchoires prognathes de Toto.

[Rik Spoutnik]

Je voulais signaler pour ceux qui utilisent spotify et parlent l'espagnol la présence du podcast el acomodador, consacré à la musique de film. Il est composé d'actualité et de passages d'extraits de bandes originales.

[Hellboy]

Le polar français est de sortie (estivale) dans un premier épisode de Total Trax consacré aux partitions, des plus célèbres aux plus confidentielles, de ce genre très codifié qui fut à une époque le fleuron du cinéma hexagonal. Avec Rafik Djoumi, David Oghia, votre serviteur... et une invitée surprise dont le charme fera chavirer le coeur des truands les plus endurcis.

Total Trax 10.1 Soundcloud: https://bit.ly/TTraxFP10-1
Total trax 10.1 en MP3: https://bit.ly/TTrax10-1MP3

[Sam Lowry]

Je m'insurge !!!!
Vous auriez pas oublié quelque chose ?..
Où est le nom de la charmante et pertinente S. sur cette image ? Hein ?

(sinon, le Podcast est très bien )

[Dadid]

Il est vrai que la devanture est sévèrement burnée...

[Lee Van Cleef]

Pour dissoudre et renvoyer au néant les interrogations qui semblaient turlupiner vaguement notre diablotin écarlate, l'improvisation musicale à l'oeuvre dans Ascenseur pour l'Echafaud a bel et bien connu des émules, et sans traîner, encore : avec Des Femmes Disparaissent et Un Témoin dans la Ville, fabuleux doublé noir de noir signé par l'Edouard Molinaro d'avant les comédies championnes du box-office et des multi-diffusions cathodiques, les jazzmen Art Blakey et Barney Wilen enfumèrent l'écran "en direct" dans un flot de spontanéité fiévreuse. Voilà qui aurait pu constituer une habile transition au sein de ce Total Trax où, comme à l'accoutumée, l'exhaustivité impossible laisse sur le carreau nombre de prétendants passionnants. Qui ? et Un Homme est Mort sont de ceux-là, étonnants contre-emplois où Claude Bolling troque son smoking et son noeud pap' de jazzman tiré à quatre épingles contre le cuir semé de clous d'un rocker pas commode, tandis que Michel Legrand se métamorphose à la stupeur générale en ayatollah du funk qui déménage. Iconoclasme de nouveau, avec le grand vizir du bricolage génial François de Roubaix, dont j'aurais aimé voir distingué l'excellent Ho ! Plus consensuel, le jazz-blues loin d'être vilain d'André Hossein fait très présentable figure dans les séries noires du rejeton Robert — avec pour exception Point de Chute et son romantisme aussi tourmenté que délicat.

De romantisme, il est question également, et pas qu'à moitié, dans Le Mataf, qu'un Stelvio Cipriani fleur bleue paraît avoir imaginé comme parfait antonyme des plis et creux sillonnant la trogne de Michel Constantin. En revanche, on ne dénichera que fort peu de cette joliesse dans Classe tous Risques, orgueil d'un genre qu'il est coutume solidement enracinée de ne citer qu'en dernière position, ou presque, au sein des filmographies respectives de Georges Delerue et Claude Sautet. Celui-ci y faisait pourtant merveille, comme l'atteste aussi Max et les Ferrailleurs, qui galvanisa chemin faisant l'inspiration du fidèle Philippe Sarde. Sarde, justement, totem d'importance de nos chers voyous et de nos flics bien-aimés : Georges Lautner peut en témoigner par le truchement des excellents (film et musique confondus) Les Seins de Glace et Mort d'un Pourri, qui lui au moins conserve encore quelque espoir d'être traité avec tous les honneurs dans la seconde partie "totaltraxienne" vouée aux flingues bien de chez nous.

[Sam Lowry]

En te lisant, camarade katanesque, je me suis dit que tu n'aurais pas dépareillé du tout au sein de l'équipe de choc à quatre voix de ce podcast en deux parties, car tu sembles avoir une sacré connaissance en film noir bien franchouillard ! Vindioussss.... peut-être une autre fois ?

[Homer]

Moi je veux bien intégrer la team quand ils aborderont l'oeuvre d'un certain rouquin (parce que ça arrivera forcément un jour).

[DarkCat]

Très sympa cette émission. J'en suis à 1 heure et pour l'instant, c'est passionnant.
Pour Misraki, c'est bien de citer Henri Salvador, mais il aurait sûrement été préférable de citer son travail avec Ray Ventura. Cette collaboration me paraît tout de même vraiment essentiel dans la carrière du compositeur.

Et c'est bien de parler de "Symphonie pour un massacre". Je disais d'ailleurs le plus grand bien de la musique de Magne en mai dernier. A quand un CD !

[Lee Van Cleef]

L'écoute viendra plus tard, mais à en juger par le bandeau qui depuis aujourd'hui décore la devanture d'UnderScores, le second chapitre portant fièrement les couleurs du polar français m'a tout l'air de flinguer à hue et à dia : j'ai beau aimer Nid de Guêpes, le film tout autant que la musique ténébreuse de Desplat, je serais bien en peine de lui trouver un lien quelconque avec le cinéma policier ou le thriller. C'est "juste" un gros morceau de suspense et d'action qui n'a pas grand-chose à fiche au sein d'un sommaire tel que celui-ci.

[Hellboy]

L'écoute viendra plus tard, mais à en juger par le bandeau qui depuis aujourd'hui décore la devanture d'UnderScores, le second chapitre portant fièrement les couleurs du polar français m'a tout l'air de flinguer à hue et à dia : j'ai beau aimer Nid de Guêpes, le film tout autant que la musique ténébreuse de Desplat, je serais bien en peine de lui trouver un lien quelconque avec le cinéma policier ou le thriller. C'est "juste" un gros morceau de suspense et d'action qui n'a pas grand-chose à fiche au sein d'un sommaire tel que celui-ci.

Le polar, c'est quand il y a des flics et des truands. Nid de Guêpes est plus que largement fourni en la matière, qu'il s'agisse des policiers français et allemands harnachés de kevlar chargés de convoyer un caïd de la pègre, des hommes de mains ultra-vindicatifs de ce dernier et des petits voyous pris au piège au milieu des échanges d'amabilités entre les deux. Bref, je ne trouve pas que le film détonne avec les autres film de l'époque que nous avons sélectionnés (Olivier Marchal, entre autres), et qu'il y a dans les deux parties du podcast quelque titres qui rentrent plus difficilement dans le moule que le film de Siri...

[Lee Van Cleef]

C'est un point de vue, ô ! geôlier rubescent de la méphitique Géhenne. Et il en vaut d'autres, après tout. N'empêche que de mon côté, l'habit noir de nuit ne fait pas seul le ninja. Voilà bien pourquoi, malgré ses flics en uniforme et son commissariat pour décor principal, je n'ai jamais envisagé une seule seconde d'archiver un film tel qu'Assault on Precinct 13 dans la catégorie du polar.

Bon, eh bien, en fin de compte, pas trace de Mort d'un Pourri au menu du second chapitre. D'ailleurs, plus généralement, si Delon et Belmondo sont traités sur un pied d'égalité jusqu'à leur baroud commun, à savoir Borsalino, ce n'est ensuite plus la même limonade : Bébel se taille la part du lion auprès du diablotin écarlate et de son gang de gais lurons, tandis que le ténébreux Alain tombe mystérieusement en disgrâce. Il y avait pourtant encore de quoi faire, comme en témoignent Mort d'un Pourri, donc, ou les excellents Flic Story et 3 Hommes à Abattre de Claude Bolling. Evidemment, une fois rentré de plain-pied dans les merveilleuses eighties, mieux vaut fermer les yeux dans un geste de pudeur — et cadenasser à triple tour les esgourdes, par la même occasion. Non que cette décennie n'ait rien produit de très intéressant sur un plan musical ! Rue Barbare, La Crime sont des scores fermement enracinés dans leur époque, ce qui ne relève pas tout à fait du compliment gorgé de trémolos, mais avec un petit quelque chose (le rock cheveux en bataille du premier, l'aréopage d'atmosphères du second) qui leur octroie un charme certain. Et en parlant de charme, Tir Groupé, damasquiné de tendresse et de mélancolie, n'en manque clairement pas.

[Scorebob]

geôlier rubescent de la méphitique Géhenne

Mais ou vas tu les chercher ?