L'hommage à Kamen est l'occasion pour Milio de (re)devenir Renegades

Sam Lowry a écrit :En revanche, à l'inverse de Lee, je ne goute que peu certains mots choisis par l'ami Pierrot ("mélodie facile", "kitch"...) pour son texte sur SHINING THROUGH (un de mes Kamen préférés, et empreint d'un lyrisme qui n'a rien de facile ni de kitch et qui joue avec habileté sur la mémoire collective des musiques de films d'espionnage "noirs" des années 40-50 le tout à la sauce Kamen.

Je dois admettre avoir tiqué moi aussi sur certains épithètes pas très engageants. Mais à la réflexion, le terme "kitsch", pour ne citer que l'un d'entre eux, ne m'a pas paru charrier les connotations méprisantes pour lesquelles il est généralement employé, comme par exemple lorsqu'un affreux philistin tente de descendre en flammes un bon vieux film de monstre japonais. Et puis, il y a dans ce papier suffisamment d'enthousiastes dithyrambes pour que l'on ne s'attarde pas outre mesure sur ces petits à-côtés. Pierrot a raison : Kamen a souvent donné l'impression de se soucier comme d'une guigne des contraintes de la musique de film pour ne composer que ce que lui intimaient son coeur et son instinct. Illusion, sans doute, et idéalisation par trop romantique d'une industrie mercantile, mais... Que serait-il advenu de Kamen s'il avait vécu ? On peut le parier, la même chose qu'à d'autres géants ayant tiré plus ou moins récemment leur révérence. Et quand nous envahissent les visions d'horreur du roi Basil contraint et forcé pour le remake de Conan de patauger dans la même tourbe que Tyler Bates, de maître Jerry abâtardissant son style sur un John Rambo rongé d'ostinati, ou (puisque c'est de lui dont on parlait) de Kamen acculé par des producteurs criminels à l'électro bas de gamme pour les derniers Die Hard, on en viendrait presque à se réjouir que plus rien ni personne ne puisse les obliger à brader leur immense talent.

Milio et Michael Kamen bastonnent grave dans Road House

Malgré la sortie du coffret Lethal Weapon, Benjamin dénonce le désert éditorial qu'a traversé Michael Kamen après son décès

Je trouve cet article bien écrit mais très incomplet. C'est facile de tirer à boulets rouges sur les labels, mais pour proposer quoi ? Il manque des suggestions de partitions à redécouvrir en intégral. Depuis la réédition des DIE HARD et maintenant LETHAL WHEAPON, et la redécouverte de BACK TO GAYA, je n'attends rien spécialement des éditeurs, à part quelques éventuelles perles inconnues... dont il n'est pas question ici... Dommage.

Le sujet du papier en fait c'était plutôt les 8 années sans presqu'aucune édition notable de Kamen, et l'effet que ça a pu avoir sur la perception de l'oeuvre du compo chez le béophiles. Et c'est plutôt ces derniers qui sont mis en cause à la fin de la lecture.
Perso, de la part des éditeurs, j'attends une réédtion de Münchhausen (le prix d'un CD d'occase est juste astronomique), des éditions de Highlander, Venom, Action Jackson, From The Earth To The Moon, The Next Man, Frequency... Et pourquoi pas revisiter certains titres comme Robin Hood, X-Men, Hudson Hawk, The Three Musketeers...

Merci d'avoir pris la peine de griffonner quelques lignes, les enfants ! Je l'ai toujours su, rien de tel qu'un petit papier même vaguement polémique pour drainer quelques réactions passionnées. Je compte d'ailleurs bien récolter le même "succès" avec mon prochain effort à venir : Paul Haslinger, seule et unique planche de salut contre la sinistrose musicale !

Efficace et carré : tels sont les mots qui me viennent à l'esprit pour décrire ton texte sur Road House, Trooper. Dommage que les affreux loustics qui négligent la lecture de nos papiers pour ne se fier qu'à la note globale risquent de se faire de bien fausses idées. Car tu as beau avoir aimé le très divertissant score de Kamen, ces deux étoiles et demi "seulement" sur cinq tendraient plutôt à faire croire le contraire.

Merci mec! j'ai hésité beaucoup pour la notation. Les 2,5 étoiles sur 5 me font penser que c'est la moyenne. Et... à vrai dire je pense sincèrement que Road House est un score "moyen" de Kamen. Cela ne veut pas dire qu'on ne puisse l'apprécier pour ce qu'il est : un brin relâché mais fort divertissant.

Dernière semaine consacrée à Michael Kamen
Franchement, à part le Vieux Benjamin "Lee Van Cleef" Josse, qui peut vivre aussi longtemps que Connor MacLeod

Au menu du chef Kamen aujourd'hui : vaisseau hanté et visions prémonitoires macabres

Michael Kamen raconte l'aventure humaine de Crusoe

Un très beau score avec un thème principal effectivement sublime et bouleversant. Un de ceux que je réécoute souvent.

Pierre Braillon parmi les Frère d'Armes de Michael Kamen

A ce que je constate, mes compagnons d'armes ne se sont pas octroyé le moindre instant de répit. Congratulons-les donc tous très chaleureusement, et en particulier Edern, qui a su puiser dans une noble cause (la mémoire louangée de Michael Kamen) la force de terrasser ces fameuses éruptions de flemmingite aigüe dont lui-même a toujours avoué souffrir de façon chronique. Et quand on voit qu'il est résulté de cette opération commando un aussi beau texte que celui dédié à Crusoe, on se surprend à désirer de la part de notre valeureux Trooper de plus fréquentes contributions.

Lee Van Cleef a écrit :A ce que je constate, mes compagnons d'armes ne se sont pas octroyé le moindre instant de répit. Congratulons-les donc tous très chaleureusement, et en particulier Edern, qui a su puiser dans une noble cause (la mémoire louangée de Michael Kamen) la force de terrasser ces fameuses éruptions de flemmingite aigüe dont lui-même a toujours avoué souffrir de façon chronique. Et quand on voit qu'il est résulté de cette opération commando un aussi beau texte que celui dédié à Crusoe, on se surprend à désirer de la part de notre valeureux Trooper de plus fréquentes contributions.

Oui, toutes mes félicitations à Edern pour ce beau papier et qui m'a (de nouveau) donner envie de passer à la caisse pour ce score (mais malheureusement ça ne sera pas encore pour tout de suite mon compte en banque ayant un encéphalogramme plus que plat ces derniers temps, mais ça sera pour bientôt, promis ).

Et bien, merci beaucoup les amis pour ces encouragements
Mais il ne faut pas oublier que sans les coups de fouet de Krull, je n'aurais pas rédigé un seul de ces textes

Sacré Krull...
J'ai bien aimé l'article sur Crusoé. D'ailleurs je l'ai partagé sur ma page Facebook depuis qu'il est en ligne.

A chaque début de mois vous en rêvez la nuit, à chaque début de mois UnderScores vous le livre sur un plateau pour le p'tit déj' : c'est le nouvel UnderScorama

Arf, je regrette bien d'avoir commandé Mirror of Fate maintenant...

Effectivement, je l'ai reçu et c'est décevant, la faute aux samples et à un côté plus répétitif de la musique. Espéons que le score de la suite sera meilleur.
Bon, sinon, il faut que j'écoute ce Little Wizard, moi...

Pour ce qui concerne Mirror of Fate, l'orchestre de Bratislava est crédité dans le livret et on l'entend clairement, ainsi dans la seconde piste, mais c'est vrai que la musique est plus répétitive et utilise plus de samples.

En même temps, c'est un jeu 3DS (updaté pour la X360 et PS3, 6 mois plus tard). La vraie suite sera forcément d'un autre calibre, le format n'étant pas aussi limité.

Mais tout de même, en y réfléchissant, je me demande pourquoi il y a des morceaux à l'orchestre, et pourquoi pas tous. C'est étonnant, non?

Le mois de janvier est là, et avec lui, le nouvel UnderScorama!