Le film est descendu partout ! Alors que je l'attendais avec impatience... Je trouve ça triste ce ratage présumé.
Je vais quand même aller me faire une idée.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
SUICIDE SQUAD reste quand même un très bon divertissement estival qui en met plein la vue. Le problème effectivement c'est que ce n'est pas assez méchant !
Certes violence il y a, mais elle n'est pas assez graphique à mon goût. On est loin de Deadpool ou de Kickass ! Quant au scénar, c'est repiqué sur New York 97.
Et puis je sais pas vous ... mais en ce qui me concerne, j'en ai eu ras la casquette de l'insistance porté sur le personnage de Margot Robbie ( la scène de l'ascenseur, par exemple, ne me semble pas faire avancer l'histoire ni mieux définir le personnage .. ).
Prince Caspian a écrit :SUICIDE SQUAD reste quand même un très bon divertissement estival qui en met plein la vue. Le problème effectivement c'est que ce n'est pas assez méchant !
Certes violence il y a, mais elle n'est pas assez graphique à mon goût. On est loin de Deadpool ou de Kickass ! Quant au scénar, c'est repiqué sur New York 97.
Et les 12 salopards.
Pour ce qui est du divertissement il est purement pyrotechnique, je me suis ennuyé tant les personnages étaient fadasses.
Enfin vu, en version longue, Batou vs Jesus Christ et... j'ai bien aimé. C'est boursouflé, prétentieux, obscur... mais pour chaque mauvaise idée y'a un truc génial. C'est aussi la première fois que je vois Batman réellement se battre. Le gros combat est plutôt cool, WW est excellente, Affleck est absolument parfait en Bruce Wayne.
BREF, malgré tout ce qu'il y a à redire sur le film, j'ai aimé.
EL OLIVO: je dois dire que ce film est agréablement surprenant tant par sa réalisation, son scénario et ses acteurs (mention spécial à la jeune Anna Castillo qui éclabousse le film de tout son talent et qui je l'espère sera une actrice recherchée). Tout y est parfait on ne s'ennuie pas une seule seconde on passe par tous les sentiments possible avec aussi un humour bien dosé qui ne fait jamais défaut, une histoire assez simple mais très bien racontée, des images somptueuses, une musique de Pascal Gaigne très intéressante mais pas omniprésente qui joue elle aussi son rôle d'acteur invisible et visible à la fois et j'aime ça. Film magique et à la porté de tous avec un message universel.
Maintenant, j’espère avoir l'ocasion de voir : "KATMANDÚ Un Espejo En El Cielo" de cette même réalisatrice de talant mais le film est pas trouvable en France...
Prince Caspian a écrit :Et puis je sais pas vous ... mais en ce qui me concerne, j'en ai eu ras la casquette de l'insistance porté sur le personnage de Margot Robbie ( la scène de l'ascenseur, par exemple, ne me semble pas faire avancer l'histoire ni mieux définir le personnage .. ).
Idem , elle est censée être complètement azimutée et hors de contrôle et madame Joker fait du sentiment .
"Silent Running" : Enfin vu après des décennies (vraiment !) d'attente. Alors ce film de SF de 1972 peut paraître extrêmement kitsch mais son discours étrangement actuel, la performance hallucinante (et halluciné !) de Bruce Dern et les chansons de Joan Beaz lui apporte une poésie totalement intemporelle. Pas déçu du voyage.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
J'avais trouvé que ça avait assez mal vieilli alors que son concurrent/ami Dark Star lui avait plutôt bien survécu aux années. Silent Running est halluciné et hallucinant par moment, mais ça n'échappe à pas un poncif de la SF ciné que je trouve toujours un peu agaçant : le type déboussolé qui agît un peu n'importe comment sans vraie raison à part juste sa propre solitude (oui, c'est un poncif très long).
Ah oui un sacré coup de vieux pour le coup mais ce n'était rien comparé au BARBARELLA de Roger Vadim diffusé avant, dire que j'avais trouvé ça génial étant minot, gros écrin prétexte psychédélique pour Jane Fonda sa femme à l'époque. On retiendra l'inénarrable et majestueux vol de l'ange aveugle et le nom du méchant de l'histoire :
DURAND DURAND qui donna son nom au groupe.
Ouaip. Et si la délicieuse partition de Michel Magne n'avait pas été flanquée au rebut par les grosses huiles de la Paramount (dont on aurait pu croire, au vu du projet peu ordinaire chapeauté ici, qu'elles n'étaient pas à une kitscherie près), le trip psychédélico-hippie dans lequel Barbarella se proposait de plonger les spectateurs candides serait devenu pur et absolu.
Vu hier soir : Venus Wars (1989), un film d'animation japonais avec des motos à une roue, de la fumée, des gros tanks, beaucoup de fumée, et un sosie de David Bowie qui s'appelle Kurtz, et encore de la fumée. Top. La musique de Joe Hisaishi —délicieusement kitsch — et les quelques chansons sont délicieuses.
Il y avait de la chair à canon pour ce topic qui se morfond un peu... Mais l'essentiel reste dans le plaisir que notre cher Yéti velu, en homme de goût qu'il est, a pris sans réserve devant le fichtrement jouissif Venus Wars. La carrière du mangaka Yoshikazu Yasuhiko dans le petit monde de l'animation fut certes d'une brièveté météorique, mais les quelques films qu'il a eu le temps de mettre sur pied restent encore et toujours parmi les plus outrageusement divertissants de l'Archipel.
Mais quelle déception ! Le film le plus attendu de l'été est un pétard mouillé aux bandes-annonces mensongères. Rien n'est déviant dans ce blockbuster mou du genou. C'est juste un film standard sans âme avec des couleurs fluos. La faute à une histoire centrée sur le personnage de Will Smith alors qu'on nous avait promis une bande de hors la loi. Mais ils sont tous plus gentils et altruistes les uns que les autres. L'histoire ? Mais quelle histoire ? Le Joker ? Il est mort avec Heath Ledger hélas et Letto fait ce qu'il peut. Harley Quinn ? Sexy et sympa mais c'est une potiche. Mais comment DC a-t-il pu se planter de la sorte avec un bon réalisateur et un pitch aussi barré ? Rare sont les ratés d'une telle ampleur. RIP Suicide Squad.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
C'est devenu un pur problème de rapport dépenses/bénéfice, ces méga blockbusters américains. Si tu as le méga succès espéré, tu peux être sûr qu'en gros, tu vas ensuite avoir une déclinaison de la formule sur tous les produits suivants- c'est ce qui va sans doute arriver à Rogue One.
Sinon... Ce qui semble être le cas de l'univers DC chapeauté par Snyder, tu paniques à chaque film, en rebidouillant jusqu'à la veille au grès des sondages/sneek preview etc... Et c'est rarement la solution la plus radicale qui va sortir d'une telle centrifugeuse. Le problème c'est aussi qu'un film comme BvS qui rapporte plus de 800 millions de dollars dans le monde n'est plus considéré comme un vrai succès, alors que la concurrence des médias est plus forte que jamais, que le prix des places de ciné augmente. Si on veut des bon films, il faut que ce système se crashe. Mais pas sûr que le public qui fait les succès massifs de Marvel ait envie d'autre chose... Suicide Squad aurait dû être un film à 40 millions de dollars, direct, méchant... un truc comme Fury. Un vrai outsider. En l'état, le film n'est pas pire qu'un autre, plutôt marrant, j'ai eu l'impression d'être devant un actionner des eighties, rigolo. Et je préfère quand même ça à n'importe quel Marvel (sauf Captain America First Avenger, ça c'était nickel.)
Ah ouais, et Misqua, t'as raison sur toute la ligne.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Misqua et Pierre, vous m'avez bien douché les mecs ! Moi qui pensais voir un film barré, je vais plutôt devoir me barrer de la salle de ciné avant d'y avoir posé le pied !!
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Désolé, j'aurais préféré le contraire, je t'assure !
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Je reviens de Star Trek Beyond.
Bon bah la musique est le meilleur aspect du film, et encore ce n'est pas la meilleure des 3 B.O. ...
On dirait une fanfic portée sur grand écran. le scénario est bateau, l'humour tombe souvent à plat à l'exception de 3-4 répliques bien senties (celles de Bones surtout) et la réalisation est bas de plafond.
On sent qu'on a changé de réal' et de scénariste !!!
Incompreso (L'Incompris) le bien nommé. En 1967, la noble élite cannoise, grande habituée des lynchages sanglants, réserva au film de Comencini un accueil pas piqué des hannetons, le foulant aux pieds avec un entrain apocalyptique. Tant et si bien que tous ces bougres avaient presque réussi à me farcir le crâne d'a priori décourageants. Finalement, il y a quelques soirs sur Arte, j'ai pu découvrir la cible de cette volée de tartes à la crème lestées de briques. Et je vous le demande avec la dernière gravité, gentlemen : comment est-il possible de se fourvoyer à ce point ? Cette méditation sublime sur le deuil et l'incompréhension lourde de silence entre les enfants et les adultes, vient de s'imposer comme un des plus beaux films que je connaisse sur l'âge tendre. Constamment juste et subtil, y compris lors d'un dernier acte qui multiplie pourtant les appels du pied au mélo dégouttant de chantilly, porté par deux gamins dont le naturel et la sensibilité d'interprétation touchent au surnaturel, Incompreso m'a porté un coup au coeur proprement imparable.
Donc le tout nouveau « The darkness » de Greg McLean dont le « Wolf Creek » et surtout le « Rogue » (ou « Solitaire », avec une Radha Mitchell offensive à la Ripley en combat direct avec un croco hargneux en attente dans sa caverne infernale tel le dragon de « Dragonslayer » ; film réellement émérite qui, secondé par le score ingénieux de Tétaz, contournait habilement les poncifs du genre « film de monstres du lagon » -style « Lake placid »- en rivalisant même royalement avec le « Crocodile de la mort » de Hooper) valaient largement le coup d'œil !
Soit ! Pourquoi ne pas se frotter au genre « film de maison hantée » après tout ? Genre très casse-gueule en soi, avec tous les ersatz que sont « Paranormal activity » (et la ribambelle qui suit), « The conjuring » (et la suite), « Sinister » (et encore la suite), « Insiduous » (qui est bien meilleur que ce « The darkness »), « Mister Babadook » (regardable, sans plus), « Darkness falls" (dont le score oubliable de Tyler me revient brièvement en mémoire), « Oculus » (pas mal, sans plus), etc. Mais on pouvait quand même s'attendre à mieux de la part de McLean ou en tout cas espérer mieux ! Même Mike Figgis s'y était collé avec l'affligeant « Cold Creek Manor » !
N'est donc pas Wise pour la « Maison du diable » (et « Hantise » de Jan de Bont est là pour le prouver !) ou Clayton pour « Les innocents » qui veut !
Un coup pour rien donc ! Le film « The darkness » est un navet monumental avec un trailer attrape-nigaud !
Ce n'est pas en singeant le « Sixième sens » de Shyamalan (enfant autiste en communication avec les forces de l'au-delà et qui voit plus loin que notre vision étriquée du monde ? Mon œil !), en faisant grincer miraculeusement les portes fermées ou en ouvrant les robinets ou en allumant la TV (c'est vrai que de nos jours, on ne peut même pas se fier au matériel technologique !), en parlant d'odeurs pestilentielles (pas possible ? « Cela doit être la poubelle ! » ose la mère de famille inquiète !), en rendant hommage au « Poltergeist » de Hooper et Spielberg avec un mur ciblé (et cramé pour la bonne cause) concentrant certaines âmes défuntes, en réinvestissant les légendes indiennes des démons perdus du déjà pas très bon « Poltergeist 2 », en parlant de totems d'animaux vénérés mais négligés dans un univers aussi consumériste que le nôtre (allez dans l'ordre ! Car cela relève du sens occulte réservé à ceux qui connaissent les arcanes du pouvoir des runes des indiens anasazis ! Corbeau, loup, serpent, buffle et coyote ! Attention, faut avoir peur car le buffle et le coyote ne se sont pas encore manifestés à ce stade du film, et vont bientôt sortir du placard !), en pillant le « Jusqu'en enfer » de Raimi (ah, ces femmes qui dispensent la bonne parole et qui sont versées dans l'art tzigane et mystérieux d'exorciser les esprits égarés ! Comme nous en avons tous besoin dans ces moments d'égarement où la raison chancelle !), etc. que l'on parvient à faire un film !
Viennent se surajouter à ce galimatias ésotérique les habituels problèmes de couple et d'éducation (répartition des tâches ménagères entre l'homme et la femme, infidélité de l'homme qui s'ennuie au bedroom -normal, après 5 ans de vie commune, il est temps de passer à autre chose !-, alcoolisme notoire de l'épouse délaissée, anorexie de la fille avec des poignées d'amour disgracieuses, incompréhension de l'autisme du fils qui exige une attention particulière à la Dolto, etc.) ! Et quelle fin stupide ! Même pas besoin même de faire un spoiler par pure gratuité sadique !
Allez hop ! Vu, oublié et jeté aussitôt ! Bref, moi, pas content !
Alien7 a écrit :Dis donc partition Bob, t'es en forme dis moi, ça fait déjà 2 topics où tu sors une blague à la Thierry Moreau ! T'as pas envie de sortir ?