Propos de David Arnold tels que cités dans Sountrack! et traduits en français par Google... ahem... a écrit :C’était très inhabituel, car vu la façon dont le film se développait, Dean m’a téléphoné quand ils ont reçu le script, il y a longtemps, et il hurlait au téléphone, disant « Ça y est ! C’est celui-là ! C’est celui qu’on attendait ! C’est parti ! » Le tournage était déjà bien avancé et je pense qu’ils arrivaient au point où ils avaient des difficultés à dépasser le budget, et j’ai commencé à recevoir des appels téléphoniques de Dean et Roland qui me disaient « Est-ce que tu veux toujours faire ce film ? » Et je répondais, oui, bien sûr que je le veux ! Puis un autre appel téléphonique quelques semaines plus tard, « Bon, nous allons devoir écouter des démos d’abord… »
J’avais fait trois films avec eux et je n’avais jamais fait ça avant ! Alors j’ai dit, ok… J’avais aussi entendu, avant même d’avoir écrit quoi que ce soit, que le studio avait lancé des demandes à John Williams et James Horner, indépendamment de Dean et Roland. L’un des producteurs avait travaillé avec John sur IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, alors il m’a dit : « Écoute, on peut avoir John Williams. Pourquoi veux-tu rester avec Arnold alors que tu peux avoir John Williams ? » Je pense qu’ils étaient sous une forte pression budgétaire. Je pense que le studio tenait beaucoup à avoir quelqu’un avec une valeur aussi énorme que John, qui a tendance à ne pas mettre son nom sur des choses qui ne sont pas de première qualité, et en ce qui me concerne, il a très rarement du mal à livrer quelque chose d’assez étonnant. Donc je me suis dit que je n’avais rien à perdre, alors autant leur envoyer sa démo que j’ai faite. Je pense que c’était l’une des meilleures choses que j’aie jamais écrites. Et presque immédiatement, j’ai reçu un appel téléphonique de Dean, disant : « Écoute, nous n’avons pas vraiment accroché avec ça, alors nous allons faire appel à John Williams. » Je veux dire, vous ne recevez pas une démo et le même jour, vous appelez John Williams et lui demandez d’accepter de faire le film sur le champ. Évidemment, il s’était passé autre chose et je n’étais pas particulièrement surpris. J’étais peut-être un peu déçu de la façon dont l’affaire a été gérée, mais être laissé de côté à sa place n’est certainement pas une insulte !