Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
- Pierrebrrr
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Peut-être que le film achevé sera une fois encore la director's cut qui sortira (?) en vidéo. Tous les derniers films de Scott avaient vraiment besoin de ces 10/15 minutes pour faire exister tous les aspects de leur intrigue et tout leurs personnages.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Octobre 2014: 31 jours, 31 films :http://trainfantome.blogspot.com/
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Apparemment, déjà, il y a une séquence post-générique, et beaucoup parle de DC. Je vu des très bonnes critiques, mais même ceux qui ont adorés reproches un scénario trop simple par moment.
Sinon pour répondre à Wyapp, Gladiator je l'aime bien, mais quand je dit "la gueule des derniers films de Scott" je penser surtout à Hannibal, Une Grande Année, American Gangster
Scott je trouve qu'il est bon pour faire des épiques mais le reste j'accroche pas trop. Après je pense pas qu'il soit mort, la preuve j'ai apprécier Robin Hood, mais il est baisser de niveau.
Par contre, il produit des grands films : Tristan et Iseult, L'Assassinat de Jesses James par le lâche Robert Ford et Le Territoire des Loups.
Sinon pour répondre à Wyapp, Gladiator je l'aime bien, mais quand je dit "la gueule des derniers films de Scott" je penser surtout à Hannibal, Une Grande Année, American Gangster

Par contre, il produit des grands films : Tristan et Iseult, L'Assassinat de Jesses James par le lâche Robert Ford et Le Territoire des Loups.
- Pierrebrrr
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Non, il n'y a pas de séquence post-générique.
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
On ma dit des conneries donc.Pierrebrrr a écrit :Non, il n'y a pas de séquence post-générique.
- Pierrebrrr
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Suivant le succès du film, on nous expliquera à quel point Prometheus fut bien, ou mal vendu par son département publicitaire.
Pour ma part- et j'ai cessé de regarder les bande-annonces passée la première- il me semble, hormis les deux videos situées dans son univers- que dévoiler autant d'images du métrage à un effet désastreux sur le rapport que l'on a à la narration du film, ce qui n'est pas rien, tout de même.
ATTENTION A PARTIR DE LA, JE VAIS PARLER DU FILM COMME SI VOUS L'AVIEZ VU, OK ?
Bien des images du film tomberont à plat dès lors qu'on les attend, mais qu'y peut-donc Ridley Scott ? Les reproches porteront certainement sur la qualité du scénario- comme si Blade Runner et Alien étaient des films aux récits complexes et almabiqués ? Il fut même reproché, à l'époque, à Blade Runner, d’appauvrir jusqu'à la bêtise le roman originel de Dick. Méfions nous des films qui essaient de "penser"- ce n'est pas l'objet du cinéma. Le cinéma, ce sont des formes en mouvements, et des acteurs dont on enregistre les gestes. Ce n'est pas que le scénario de Prometheus est "insuffisant" en regard de ces ambitions, c'est que rien, dans le film, ne créé vraiment de surprise par rapport à ce qu'on pouvait voir dès la première bande-annonce. Prometheus n'est PAS un grand film philosophique, théologique, existentiel etc... Dieu merci, ai-je envie de dire. Le propos et les interrogations sont simples, ce qui n'en fait pas pour autant un film bête.
Par contre, et on se demande vraiment pourquoi Scott a tellement voulu nous faire croire le contraire (parce que commercialement, c'est payant, à moins que la FOX considère la franchise comme disposant d'une image de marque catastrophique ?) Prometheus est sans aucune ambigüité une préquelle d'Alien, et c'est même plutôt l'inverse de ce que Scott annonçait: tout le film, sauf la toute fin, est un prologue direct à l'Alien de 1979. Une prologue bien souvent à la lisière du remake: les lettres du générique apparaissant progressivement, le voyage en hyper-sommeil, le huis-clos, la scène à table, la répartition des fonctions au sein d'un équipage hierarchisé, la discussion sur l'opportunité d'accueillir un corps étranger à bord, puis les stratégies mise en place pour contenir la menace qu'il représente etc... Les similitudes sont innombrables, et le canevas narratif strictement identique. C'est peut-être ce qui m'a le plus surpris, paradoxalement: à quel point les films se ressemblent. Mais il est évident que Scott a fait le film qu'il voulait. Et il faut pas mal de courage pour imposer ce vrai mélange d'horreur et de science-fiction, qui n'est sûrement pas le mélange le plus commercial qui soit, et à deux ou trois reprises, le film est un vrai film d'horreur spatial, à 150 millions de dollars, oui.
Paradoxalement encore, ça ne m'a pas empêché de suivre le récit avec grand plaisir, parce que tout en sachant en substance ce qui va se produire, le récit tient en haleine.
Et parvient à ce tour de force- étant donné les promesses des concepteurs: Rien, rien de rien n'est expliqué que nous ne sachions déjà de la myhtologie des Xenomorphes (c'est comme que les geeks trop cools les appellent, non ?), même si on n'en voit aucun sous une des apparences qu'on leur connait.
Et là encore, pour moi: tant mieux ! Est-ce qu'on a vraiment envie de voir traiter la mythologie Alien à la manière dont Georges Lucas s'évertua à éclairer les moindres recoins de Star Wars ? Au mystère de l'origine des Aliens et de l'humanité (probablement créés par les mêmes extra-terrestres), il est répondu- logiquement par l'Androïde David- qu'ils ont été créés par leur créateurs parce que ceux-ci le pouvaient, tout simplement. Et Scott, de nous renvoyer avec une pirouette: Mais qui a créer les créateurs ? Qui peut sérieusement reprocher au film de ne pas résoudre la question de l'existence de Dieu ?
Peut-être que vendre (et construire) le film sur l'idée d'une exploration des mystères si fascinants de Alien a mis sur une fausse piste: il n'y a rien à expliquer, quand on y songe.
Que reste-t-il à Prometheus, après toutes ces contradictions de son programme initial ? Ce qui a toujours fait la force de Scott- et qui lui vaudra toujours les même reproches: son sens de l'image. Photographié par Darius Wolski, les images sont d'une beauté à couper le souffle. Rarement (désolé James C. !) on aura eu un tel sentiment de dépaysement, de réalité légèrement décalée. Et ce, dès les premiers plans, survolant les paysages d'une planete, ni tout à fait la terre, ni tout à fait différente. L'utilisation du relief est amplement justifiée dès le départ. Ce prégénérique fascinant place la barre très haut, et la mise en scène de Scott est à la hauteur: même dans Robin des Bois, il ne m'avait pas paru aussi sûr de lui, de sa narration, ici irréprochable: aucune concession n'est faite au filmage agité, épiléptique, à l'aveuglette de trois quart des chef de chantier des hideux blockbusters contemporains. La caméra de Prometheus est l'outil d'un film solennel, et comme chez les grands maitres du récit (je pense par exemple au Millenium de Fincher) Ridley Scott construit sa narration sur les deux heures du film, pas en une succession de séquences plus ou moins bien reliées. l'amplitude palpable de ce grand mouvement narratif est une des forces du film. A l'instar d'Alien, le film est très factuel et heureusement très peu psychologique- ce qui fera dire à certains que les personnages ne sont pas "profonds". A ceux là, je répondrai qu'ils regardent trop la télé. Peut-être qu'on pourra faire dans 10 ans le bilan de l'influence de la narration de la série télé sur le cinéma commercial contemporain. Scott fait exister ses personnages par des gestes, par des postures, des regards, des costumes, pardonnez-lui, c'est un cinéaste. Il suffit d'une scène, d'une phrase et d'un échange de regards entre Vikers (Theron) et le Capitaine (Elba) pour donner toute la "profondeur" qu'on peut attendre à leur personnages. Idem pour Noomi Rapace, qui en quelques scènes économes trouve une valeur inédite dans la galerie des personnages féminins condamnés à porter l'Alien.
Fassbender- décidément, quel acteur- composer l'androïde le plus inoubliable de la saga, et relie le film directement à Blade Runner, à tel point qu'on pourrait presque imaginer Prometheus comme aussi, une préquelle au film de 82.
Sans "morceaux de bravoure" inutiles, Scott, contre vent et marées, réussit un film d'invasion extra-terreste intimiste (parler en à Peter Berg ou Michael Bay), dont le souci n'est jamais d'en mettre plein la vue. Ceux qui ont toujours chéri les chef d'oeuvres trentenaire de Scott s'y retrouveront: le cinéaste demeurent un incroyable directeur artistique, faisant des accessoires, des décors, de la lumière des éléments du récit, jamais des objets décoratifs. Peut-être que Prometheus n'apporte rien au Alien de 1979, qu'il n'en est qu'un reprise, plus de 30 ans plus tard, par un artiste ayant envie de se retourner sur son parcours. Une variation traversée de fulgurances: l'incroyable nihillisme de l'échange final entre Weyland et David, la pirouette finale (moi je crois que c'est de l'humour: Scott n'envisage quand même pas sérieusement de poursuivre le récit... ? ou alors, il ouvre la porte à une film dans la lignée de Aliens, c'est à dire complètement différents de son modèle.) qui n'ouvre sur rien d'autre que la promesse de ce que devait être Prometheus: d'où viennent-ils ? a ce jeu-là, Scott pourraient empiler 5 films cherchant à savoir de la poule ou de l'oeuf qui a précédé l'autre. Celui-là, pour l'heure, est fort de tout ce que le cinéma de Scott a de fascinant, et pour les amoureux de vraie SF, est un rêve d'un peu plus de deux heures.
P.S: le placement du thème de Goldsmith est effectivement étrange à tel point qu'on se demande s'il faut y chercher un sens caché ?
P.P.S: d'un point de vue strictement logique (au fond ça n'a guère d'importance), le face hugger géant, à la fin, il prend le pilote, le ramène à son poste de pilotage, et lui remet son casque ?
Pour ma part- et j'ai cessé de regarder les bande-annonces passée la première- il me semble, hormis les deux videos situées dans son univers- que dévoiler autant d'images du métrage à un effet désastreux sur le rapport que l'on a à la narration du film, ce qui n'est pas rien, tout de même.
ATTENTION A PARTIR DE LA, JE VAIS PARLER DU FILM COMME SI VOUS L'AVIEZ VU, OK ?
Bien des images du film tomberont à plat dès lors qu'on les attend, mais qu'y peut-donc Ridley Scott ? Les reproches porteront certainement sur la qualité du scénario- comme si Blade Runner et Alien étaient des films aux récits complexes et almabiqués ? Il fut même reproché, à l'époque, à Blade Runner, d’appauvrir jusqu'à la bêtise le roman originel de Dick. Méfions nous des films qui essaient de "penser"- ce n'est pas l'objet du cinéma. Le cinéma, ce sont des formes en mouvements, et des acteurs dont on enregistre les gestes. Ce n'est pas que le scénario de Prometheus est "insuffisant" en regard de ces ambitions, c'est que rien, dans le film, ne créé vraiment de surprise par rapport à ce qu'on pouvait voir dès la première bande-annonce. Prometheus n'est PAS un grand film philosophique, théologique, existentiel etc... Dieu merci, ai-je envie de dire. Le propos et les interrogations sont simples, ce qui n'en fait pas pour autant un film bête.
Par contre, et on se demande vraiment pourquoi Scott a tellement voulu nous faire croire le contraire (parce que commercialement, c'est payant, à moins que la FOX considère la franchise comme disposant d'une image de marque catastrophique ?) Prometheus est sans aucune ambigüité une préquelle d'Alien, et c'est même plutôt l'inverse de ce que Scott annonçait: tout le film, sauf la toute fin, est un prologue direct à l'Alien de 1979. Une prologue bien souvent à la lisière du remake: les lettres du générique apparaissant progressivement, le voyage en hyper-sommeil, le huis-clos, la scène à table, la répartition des fonctions au sein d'un équipage hierarchisé, la discussion sur l'opportunité d'accueillir un corps étranger à bord, puis les stratégies mise en place pour contenir la menace qu'il représente etc... Les similitudes sont innombrables, et le canevas narratif strictement identique. C'est peut-être ce qui m'a le plus surpris, paradoxalement: à quel point les films se ressemblent. Mais il est évident que Scott a fait le film qu'il voulait. Et il faut pas mal de courage pour imposer ce vrai mélange d'horreur et de science-fiction, qui n'est sûrement pas le mélange le plus commercial qui soit, et à deux ou trois reprises, le film est un vrai film d'horreur spatial, à 150 millions de dollars, oui.
Paradoxalement encore, ça ne m'a pas empêché de suivre le récit avec grand plaisir, parce que tout en sachant en substance ce qui va se produire, le récit tient en haleine.
Et parvient à ce tour de force- étant donné les promesses des concepteurs: Rien, rien de rien n'est expliqué que nous ne sachions déjà de la myhtologie des Xenomorphes (c'est comme que les geeks trop cools les appellent, non ?), même si on n'en voit aucun sous une des apparences qu'on leur connait.
Et là encore, pour moi: tant mieux ! Est-ce qu'on a vraiment envie de voir traiter la mythologie Alien à la manière dont Georges Lucas s'évertua à éclairer les moindres recoins de Star Wars ? Au mystère de l'origine des Aliens et de l'humanité (probablement créés par les mêmes extra-terrestres), il est répondu- logiquement par l'Androïde David- qu'ils ont été créés par leur créateurs parce que ceux-ci le pouvaient, tout simplement. Et Scott, de nous renvoyer avec une pirouette: Mais qui a créer les créateurs ? Qui peut sérieusement reprocher au film de ne pas résoudre la question de l'existence de Dieu ?
Peut-être que vendre (et construire) le film sur l'idée d'une exploration des mystères si fascinants de Alien a mis sur une fausse piste: il n'y a rien à expliquer, quand on y songe.
Que reste-t-il à Prometheus, après toutes ces contradictions de son programme initial ? Ce qui a toujours fait la force de Scott- et qui lui vaudra toujours les même reproches: son sens de l'image. Photographié par Darius Wolski, les images sont d'une beauté à couper le souffle. Rarement (désolé James C. !) on aura eu un tel sentiment de dépaysement, de réalité légèrement décalée. Et ce, dès les premiers plans, survolant les paysages d'une planete, ni tout à fait la terre, ni tout à fait différente. L'utilisation du relief est amplement justifiée dès le départ. Ce prégénérique fascinant place la barre très haut, et la mise en scène de Scott est à la hauteur: même dans Robin des Bois, il ne m'avait pas paru aussi sûr de lui, de sa narration, ici irréprochable: aucune concession n'est faite au filmage agité, épiléptique, à l'aveuglette de trois quart des chef de chantier des hideux blockbusters contemporains. La caméra de Prometheus est l'outil d'un film solennel, et comme chez les grands maitres du récit (je pense par exemple au Millenium de Fincher) Ridley Scott construit sa narration sur les deux heures du film, pas en une succession de séquences plus ou moins bien reliées. l'amplitude palpable de ce grand mouvement narratif est une des forces du film. A l'instar d'Alien, le film est très factuel et heureusement très peu psychologique- ce qui fera dire à certains que les personnages ne sont pas "profonds". A ceux là, je répondrai qu'ils regardent trop la télé. Peut-être qu'on pourra faire dans 10 ans le bilan de l'influence de la narration de la série télé sur le cinéma commercial contemporain. Scott fait exister ses personnages par des gestes, par des postures, des regards, des costumes, pardonnez-lui, c'est un cinéaste. Il suffit d'une scène, d'une phrase et d'un échange de regards entre Vikers (Theron) et le Capitaine (Elba) pour donner toute la "profondeur" qu'on peut attendre à leur personnages. Idem pour Noomi Rapace, qui en quelques scènes économes trouve une valeur inédite dans la galerie des personnages féminins condamnés à porter l'Alien.
Fassbender- décidément, quel acteur- composer l'androïde le plus inoubliable de la saga, et relie le film directement à Blade Runner, à tel point qu'on pourrait presque imaginer Prometheus comme aussi, une préquelle au film de 82.
Sans "morceaux de bravoure" inutiles, Scott, contre vent et marées, réussit un film d'invasion extra-terreste intimiste (parler en à Peter Berg ou Michael Bay), dont le souci n'est jamais d'en mettre plein la vue. Ceux qui ont toujours chéri les chef d'oeuvres trentenaire de Scott s'y retrouveront: le cinéaste demeurent un incroyable directeur artistique, faisant des accessoires, des décors, de la lumière des éléments du récit, jamais des objets décoratifs. Peut-être que Prometheus n'apporte rien au Alien de 1979, qu'il n'en est qu'un reprise, plus de 30 ans plus tard, par un artiste ayant envie de se retourner sur son parcours. Une variation traversée de fulgurances: l'incroyable nihillisme de l'échange final entre Weyland et David, la pirouette finale (moi je crois que c'est de l'humour: Scott n'envisage quand même pas sérieusement de poursuivre le récit... ? ou alors, il ouvre la porte à une film dans la lignée de Aliens, c'est à dire complètement différents de son modèle.) qui n'ouvre sur rien d'autre que la promesse de ce que devait être Prometheus: d'où viennent-ils ? a ce jeu-là, Scott pourraient empiler 5 films cherchant à savoir de la poule ou de l'oeuf qui a précédé l'autre. Celui-là, pour l'heure, est fort de tout ce que le cinéma de Scott a de fascinant, et pour les amoureux de vraie SF, est un rêve d'un peu plus de deux heures.
P.S: le placement du thème de Goldsmith est effectivement étrange à tel point qu'on se demande s'il faut y chercher un sens caché ?
P.P.S: d'un point de vue strictement logique (au fond ça n'a guère d'importance), le face hugger géant, à la fin, il prend le pilote, le ramène à son poste de pilotage, et lui remet son casque ?
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Octobre 2014: 31 jours, 31 films :http://trainfantome.blogspot.com/
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Ça y est, j'ai été témoin du grand retour de Ridley Scott à la science fiction (un retour tant attendu...) et je ne suis pas déçu.
ATTENTION SPOILER !!!
Je tiens, tout d'abord, à lancer un immense merci à Ridley Scott, pour ne pas avoir cherché à tout prix à expliquer le pourquoi du comment du premier Alien. Je craignais le syndrome Star Wars nouvelle trilogie qui, s'évertuant à tout vouloir justifier pour préparer la suite par une préquelle sans surprise, finissait par tuer le mythe et réduire à néant tous les efforts fournis 22 ans plus tôt. Prometheus garde une aura de mystère et préserve celle du film de 1979. Déjà, il ne s'agit pas d'un film d'épouvante en huit clos, mais d'avantage d'un film d'aventure ésotérique (peu de scènes réellement choquantes).
Evidemment c'est le même univers, la même technologie extraterrestre, le même type de vaisseau, la même famille de "Space Jockey", cet être mystérieux retrouvé mort dans son siège qui avait lancé ce message de détresse (qui s'est avéré être un avertissement), capté par l'équipage du Nostromo... Mais il ne s'agit pas du même géant extraterrestre, du même vaisseau, ni de la même planète (certes, cette planète n'est pas très loin de celle où se passe l'action). Ce film est "génétiquement" légèrement différent du chef d'œuvre de 1979...
Ah, "génétique", voilà le mot à retenir. Il ouvre de telles possibilités à explorer, il déploie un tel mystère : fascinant.
En fait, à partir de cette idée maitresse, tout est possible. Des milliers de films, de scénarii peuvent être développés. Alien en est un parmi tant d'autres. Et des tonnes de nouvelles questions apparaissent. D'où viennent réellement ces colosses extraterrestres ? Qu'elle était le point de départ de leurs expériences génétiques ? Pourquoi en veulent-ils autant à leurs "enfants" ? Qu'est ce qui a mal tourné ? Pourquoi ce "pouvoir" leur a échappé ?
On ne joue pas avec l'ADN de cellules vivantes sans conséquences, parfois gravissimes. On ne fait pas de croisements génétiques en toute impunité (n'est-ce pas David ?). Car par accident, on peut faire naître de terribles choses...
En tout cas, cette substance visqueuse, ce liquide vivant, cette matrice, cette machine à modifier l'ADN, cette source de vie (et de mort), littéralement la source du mal, inquiète et fascine à la fois.
Donc merci, Ridley Scott, pour ce magnifique film (quelle "claque" visuelle !), pour avoir fait naître d'innombrables questions dans nos têtes (en tout cas dans la mienne), pour avoir conservé une aura de mystère et pour avoir posé cette nouvelle pièce d'un gigantesque puzzle.
Et tant pis si les personnages ne sont pas tous bien développés (mais je trouve qu'ils sont finalement tous attachants). Le film aurait pu durer une heure supplémentaire, je serais resté en leur compagnie.
ATTENTION SPOILER !!!
Je tiens, tout d'abord, à lancer un immense merci à Ridley Scott, pour ne pas avoir cherché à tout prix à expliquer le pourquoi du comment du premier Alien. Je craignais le syndrome Star Wars nouvelle trilogie qui, s'évertuant à tout vouloir justifier pour préparer la suite par une préquelle sans surprise, finissait par tuer le mythe et réduire à néant tous les efforts fournis 22 ans plus tôt. Prometheus garde une aura de mystère et préserve celle du film de 1979. Déjà, il ne s'agit pas d'un film d'épouvante en huit clos, mais d'avantage d'un film d'aventure ésotérique (peu de scènes réellement choquantes).
Evidemment c'est le même univers, la même technologie extraterrestre, le même type de vaisseau, la même famille de "Space Jockey", cet être mystérieux retrouvé mort dans son siège qui avait lancé ce message de détresse (qui s'est avéré être un avertissement), capté par l'équipage du Nostromo... Mais il ne s'agit pas du même géant extraterrestre, du même vaisseau, ni de la même planète (certes, cette planète n'est pas très loin de celle où se passe l'action). Ce film est "génétiquement" légèrement différent du chef d'œuvre de 1979...
Ah, "génétique", voilà le mot à retenir. Il ouvre de telles possibilités à explorer, il déploie un tel mystère : fascinant.
En fait, à partir de cette idée maitresse, tout est possible. Des milliers de films, de scénarii peuvent être développés. Alien en est un parmi tant d'autres. Et des tonnes de nouvelles questions apparaissent. D'où viennent réellement ces colosses extraterrestres ? Qu'elle était le point de départ de leurs expériences génétiques ? Pourquoi en veulent-ils autant à leurs "enfants" ? Qu'est ce qui a mal tourné ? Pourquoi ce "pouvoir" leur a échappé ?
On ne joue pas avec l'ADN de cellules vivantes sans conséquences, parfois gravissimes. On ne fait pas de croisements génétiques en toute impunité (n'est-ce pas David ?). Car par accident, on peut faire naître de terribles choses...
En tout cas, cette substance visqueuse, ce liquide vivant, cette matrice, cette machine à modifier l'ADN, cette source de vie (et de mort), littéralement la source du mal, inquiète et fascine à la fois.
Donc merci, Ridley Scott, pour ce magnifique film (quelle "claque" visuelle !), pour avoir fait naître d'innombrables questions dans nos têtes (en tout cas dans la mienne), pour avoir conservé une aura de mystère et pour avoir posé cette nouvelle pièce d'un gigantesque puzzle.
Et tant pis si les personnages ne sont pas tous bien développés (mais je trouve qu'ils sont finalement tous attachants). Le film aurait pu durer une heure supplémentaire, je serais resté en leur compagnie.
"Hé bien c'est une extraordinaire combinaison d'éléments qui font de lui une belle petite saloperie."
- Wyatt Earp
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- Inscription : sam. 13 sept. 2008 12:24
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
ATTENTION SPOILERSPierrebrrr a écrit :
P.S: le placement du thème de Goldsmith est effectivement étrange à tel point qu'on se demande s'il faut y chercher un sens caché ?
P.P.S: d'un point de vue strictement logique (au fond ça n'a guère d'importance), le face hugger géant, à la fin, il prend le pilote, le ramène à son poste de pilotage, et lui remet son casque ?
Comme le dit David, il y a un autre vaisseau. Donc, d'autres sites. Et d'autres pilotes.
Question : David est censé traduire ce que lui dit Weyland. Qu'est-ce qui nous dit qu'il ne préfère pas traduire ce que dit Shaw puisqu'il cherche la même chose qu'elle ?
Quant au placement du thème, ben, peut-être est-ce tout simplement parce que c'est le thème de Weyland, finalement, et... elle est pas un peu jeunette pour être la fille de Weyland, Vickers ? A moins d'être née comme David...
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
LA CLAQUE !!!!!!!!!!!!!!!!! Prometheus est le meilleur Scott depuis Legend ! Mais le truc, ce qu'en entrant dans la salle, j'avais plein de question que je voulais savoir, comme la plupart vous me dirais, sur les origines des aliens, du vaisseau etc...Et en sortant de la salle, j'en ais encore plus maintenant. La suite risque d'être épique et guerrière comme "Aliens" là...
- Malastrana
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Tu m'étonnes: un droide décapité et une naine fraîchement avortée façon césarienne à l'assaut de la planète mère des ingénieurs, ça va saigner pour sur... Madness ? THIS IS RIDLEY SCOTT !!!Apocaly a écrit :La suite risque d'être épique et guerrière comme "Aliens" là...
Mauvais film, malheureusement j'aurais voulu être agréablement surpris mais à moins d'être un fan hardcore du cinéma de Ridley Scott (je pense aux esthètes qui doivent même posséder Lame de fond et GI Jane dans leur collection dvd) ça me parait difficile d'excuser les errements de ce projet casse-gueule: ça n'a jamais aucun sens (la faute à un scénariste manchot), et la réalisation de Scott est tout simplement à côté de la plaque: décors immaculés et bien éclairés, pour créer une ambiance ou tenter de faire peur c'était pas gagné sauf à s’appeler Kubrick, or le génie derrière des trucs comme Robin Hood begins n'en est plus capable, ne lui reste alors plus qu'à jouer la carte Hannibal en filmant mollement des choses dégueulasses dans l'espoir de créer l'effroi (tout comme il pensait faire du majestueux et de l'épique en filmant au ralenti saccadé dans ses plus ou moins nuls Gladiator, Kingdom of heaven et autres Men in tights).
La musique est bien, la 3D est magnifique, les effets spéciaux valent bien les millions déboursés (sauf pour les maquillages de vieillissement, toujours aussi peu convaincant), c'est toujours ça. Mais à l'image de la disparition enflammée de l'un des protagonistes principaux on ne comprend pas pourquoi ça arrive, et on s'en fout autant que les autres personnages du film. Et je préfère ne pas évoquer les tentatives de faire recoller des morceaux à la saga Alien, c'est du même niveau que les AVP (en plus sentencieux pour faire intelligent, bien entendu).
Bon, il sort quand le nouveau film du frangin Tony, histoire de voir du bon cinéma pour changer ?
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Vu ce soir.
Un excellent film, pour ma part, malgré un sentiment de frustration lorsque les projecteurs se sont rallumés.
La réalisation: Magnifique. Scott nous livre des images splendides. Les paysages, les décors. Tout est splendide. La 3D, (certes pas indispensable, comme pour n'importe quel film, même Avatar) magnifie l'ensemble et donne une profondeur terrible.
La musique de Streitenfeld est très bonne.
Le hic, c'est qu'on a l'impression qu'il manque des scènes et que certaines choses s'enchainent très (trop) vite. M'est avis qu'une director's cut déboulera en Blu ray. Ce ne serait pas la première fois avec Ridley Scott.
La frustration provient du fait que Prometheus soit bel et bien le premier volet du prequel d'Alien.
Il nous donne certains éléments de réponse, mais ne nous mène pas au point de départ du 8ème passager.
Probablement que cela sera abordé dans une suite, si suite il y a.
Il s'agit en quelque sorte d'une nouvelle franchise, dont l'origine des aliens est un élément.
Bref, EXCELLENT FILM, qui en l'état fait office de prolgue. Alien, le 8ème passager faisant office d'épilogue.
J'espère que nous n'en resteront pas là!
Un excellent film, pour ma part, malgré un sentiment de frustration lorsque les projecteurs se sont rallumés.
La réalisation: Magnifique. Scott nous livre des images splendides. Les paysages, les décors. Tout est splendide. La 3D, (certes pas indispensable, comme pour n'importe quel film, même Avatar) magnifie l'ensemble et donne une profondeur terrible.
La musique de Streitenfeld est très bonne.
Le hic, c'est qu'on a l'impression qu'il manque des scènes et que certaines choses s'enchainent très (trop) vite. M'est avis qu'une director's cut déboulera en Blu ray. Ce ne serait pas la première fois avec Ridley Scott.
La frustration provient du fait que Prometheus soit bel et bien le premier volet du prequel d'Alien.
Il nous donne certains éléments de réponse, mais ne nous mène pas au point de départ du 8ème passager.
Probablement que cela sera abordé dans une suite, si suite il y a.
Il s'agit en quelque sorte d'une nouvelle franchise, dont l'origine des aliens est un élément.
Bref, EXCELLENT FILM, qui en l'état fait office de prolgue. Alien, le 8ème passager faisant office d'épilogue.
J'espère que nous n'en resteront pas là!
- Wyatt Earp
- Demolition Man
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- Inscription : sam. 13 sept. 2008 12:24
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Malastrana a écrit :Tu m'étonnes: un droide décapité et une naine fraîchement avortée façon césarienne à l'assaut de la planète mère des ingénieurs, ça va saigner pour sur... Madness ? THIS IS RIDLEY SCOTT !!!Apocaly a écrit :La suite risque d'être épique et guerrière comme "Aliens" là...
Mauvais film, malheureusement j'aurais voulu être agréablement surpris mais à moins d'être un fan hardcore du cinéma de Ridley Scott (je pense aux esthètes qui doivent même posséder Lame de fond et GI Jane dans leur collection dvd) ça me parait difficile d'excuser les errements de ce projet casse-gueule: ça n'a jamais aucun sens (la faute à un scénariste manchot), et la réalisation de Scott est tout simplement à côté de la plaque: décors immaculés et bien éclairés, pour créer une ambiance ou tenter de faire peur c'était pas gagné sauf à s’appeler Kubrick, or le génie derrière des trucs comme Robin Hood begins n'en est plus capable, ne lui reste alors plus qu'à jouer la carte Hannibal en filmant mollement des choses dégueulasses dans l'espoir de créer l'effroi (tout comme il pensait faire du majestueux et de l'épique en filmant au ralenti saccadé dans ses plus ou moins nuls Gladiator, Kingdom of heaven et autres Men in tights).
La musique est bien, la 3D est magnifique, les effets spéciaux valent bien les millions déboursés (sauf pour les maquillages de vieillissement, toujours aussi peu convaincant), c'est toujours ça. Mais à l'image de la disparition enflammée de l'un des protagonistes principaux on ne comprend pas pourquoi ça arrive, et on s'en fout autant que les autres personnages du film. Et je préfère ne pas évoquer les tentatives de faire recoller des morceaux à la saga Alien, c'est du même niveau que les AVP (en plus sentencieux pour faire intelligent, bien entendu).
Bon, il sort quand le nouveau film du frangin Tony, histoire de voir du bon cinéma pour changer ?



Kingdom of Heaven, Gladiator et Robin Hood "plus ou moins nuls" ?
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Malastrana a écrit :c'est du même niveau que les AVP

Aliens vs. Predator - Requiem en plus d'être aussi mal éclairé qu'un Saw, est un Gloubi-Boulga cinématographique tellement c'est écrit avec les pieds, tellement c'est prétentieux (faut écouté les propos des frangins durant la promo), et tellement c'était mauvais : mise en scène illisible, photographie dégueulasse, scènes d'actions hors de propos (



Dans Prometheus, même si le scénario est par moment flou et mal traité, sa reste à des années lumières mieux écrit que ceux d'Alien 3, 4 et des deux AVP. Il y a des défauts mais rien de honteux non plus, faut pas déconner. Puis la mise en scène est très classe, peux être la plus belle mise en scène de Scott depuis Legend. Façon dès l'ouverture, je me suis dit qu'il aller me faire oublier les films de Fincher, Jeunet et les AVP.
Le film à beaucoup déçu hélas, certain commence à gerbé dessus, que les ingénieurs ressembles à des albinos géants...
Franchement, voir un blockbuster comme Prometheus, à une époque ou du Avengers cartonne au box office et ce fait souvent qualifier -à Thor- (jeux de mot inclut

Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
C'est pas le même pilote, ni la même planète (la planète de Alien s'appelle LV-426, la planète de Prometheus LV-223) tous simplement.Pierrebrrr a écrit : P.P.S: d'un point de vue strictement logique (au fond ça n'a guère d'importance), le face hugger géant, à la fin, il prend le pilote, le ramène à son poste de pilotage, et lui remet son casque ?
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
ATTENTION SPOILER !!!Wyatt Earp a écrit :ATTENTION SPOILERSPierrebrrr a écrit :
P.S: le placement du thème de Goldsmith est effectivement étrange à tel point qu'on se demande s'il faut y chercher un sens caché ?
P.P.S: d'un point de vue strictement logique (au fond ça n'a guère d'importance), le face hugger géant, à la fin, il prend le pilote, le ramène à son poste de pilotage, et lui remet son casque ?
Comme le dit David, il y a un autre vaisseau. Donc, d'autres sites. Et d'autres pilotes.
Question : David est censé traduire ce que lui dit Weyland. Qu'est-ce qui nous dit qu'il ne préfère pas traduire ce que dit Shaw puisqu'il cherche la même chose qu'elle ?
Quant au placement du thème, ben, peut-être est-ce tout simplement parce que c'est le thème de Weyland, finalement, et... elle est pas un peu jeunette pour être la fille de Weyland, Vickers ? A moins d'être née comme David...
Oui, j'ai penser à sa tous le film. Pour 3 raisons :
1. Un dialogue entre elle et le pilote du Prometheus, dont ce dernier lui demande si elle ne serais pas également un robot, aucune réponse de sa part hormis une proposition d'aller dans sa chambre.
2. La caractère du personnage. Très froide, des dialogues souvent direct, et on a l'impression quel obéi à quelqu'un pendant tous le film, comme la séquence ou elle sort avec le lance-flamme, on aurait dit quel avais un ordre et quel été obliger de l'accomplir, cars lorsque elle tue le petit ami de l’héroïne, elle n'a quasiment aucune émotion, elle reste froide. Comme si il lui manqué une âme..Même David fait plus "humain" que elle.
3. Le vieux là, son père. Weyland. Qui finance la mission. Franchement, le mec à quoi dans le film ? Plus de 90 ans ? Vous trouver pas le personnage de Theron trop jeune pour être sa fille ? On dirait sa petite fille oui...Ou alors la fille qu'il aurais aimer avoir, et qu'il aurais crée lui même...
Donc pour moi, le personnage de Theron est un robot comme David. Dans la bute de gérer la situation en cas de problème, cars à la différence des humains, elle ne connait pas la peur. Enfin bon, c'est une théorie mais à mon avis, pas pour rien que Scott à mis un dialogue entre elle et le pilote du Prometheus lors du 2e acte...
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
D'accord, mais avoue que c'est un peu tordu, du coup, de rester attaché à ce point à la situation qu'on découvre sur LV 426: un vaisseau écrasé avec un pilote dedans, une planète rocheuse, etc... Si ce n'est, effectivement, pas la planète que découvre l'équipage du Nostromo, je trouve un peu idiot de tout faire pour nous le faire croire.Apocaly a écrit :C'est pas le même pilote, ni la même planète (la planète de Alien s'appelle LV-426, la planète de Prometheus LV-223) tous simplement.Pierrebrrr a écrit : P.P.S: d'un point de vue strictement logique (au fond ça n'a guère d'importance), le face hugger géant, à la fin, il prend le pilote, le ramène à son poste de pilotage, et lui remet son casque ?
Quand à VIkers, oui, elle est peut-être un robot. Dans Blade Runner, Batty parle de son père en évoquant Tyrell, et ici Weyland qualifie David de son fils. Et puis a différence d'âge, effectivement, même si toutes les manipulations génétiques sont possibles et imaginables. Enfin, que Vikers soit un robot, qu'est ce que ça change au Shmilblick ?
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Octobre 2014: 31 jours, 31 films :http://trainfantome.blogspot.com/
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Je ne doit pas avoir la même notion de "l'épique" que toi parce que Kingdom of heaven et Gladiator c'est quand même le haut du panier !Malastrana a écrit :
(tout comme il pensait faire du majestueux et de l'épique en filmant au ralenti saccadé dans ses plus ou moins nuls Gladiator, Kingdom of heaven et autres Men in tights).
Bon, il sort quand le nouveau film du frangin Tony, histoire de voir du bon cinéma pour changer ?

quand au frangin Tony je ne l'ai jamais vu faire un bon film (et j'ai essayé mais ça passe pas

En tous les cas dimanche je verais si c'est moins bien q'AVP

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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Faut tacher de lire les phrases dans leur ensemble avant de les tronquer (ça m'apprendra à retenter de poster sur des forums...): j'ai parlé des connections avec la franchise Alien qui étaient à peu près aussi connes que dans les AVP ( ). Sinon Prometheus est fort heureusement très supérieur aux deux cross-over, ne serait que pour ses quelques qualités plastiques et ses rares belles idées mal traitées (je pense au personnage de Idris Elba, putain d'acteur s'il en est qui sauve les meubles d'une écriture feignasse comme il peut ), mais tout cela est très insuffisant. Trop de scènes sans intérêt, trop d'acteurs médiocres, trop de n'importe quoi pour faire genre "z'avez vu comme c'est compliqué mon flim". Comme Noomi Rapace j'aurais voulu y CROIRE...
(quant à Tony Scott j'ai encore revu Unstoppable récemment: c'est fou ce que ce mec parvient à faire d'un script merdique, injectant plus d'ambiance apocalyptique dans chaque plan du train fou que son frangin dans toute la globalité de Prometheus. Et je ne dis pas ça pour le sens de la formule, je le pense sincèrement).
(quant à Tony Scott j'ai encore revu Unstoppable récemment: c'est fou ce que ce mec parvient à faire d'un script merdique, injectant plus d'ambiance apocalyptique dans chaque plan du train fou que son frangin dans toute la globalité de Prometheus. Et je ne dis pas ça pour le sens de la formule, je le pense sincèrement).
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Malastrana a écrit :
(quant à Tony Scott j'ai encore revu Unstoppable récemment: c'est fou ce que ce mec parvient à faire d'un script merdique, injectant plus d'ambiance apocalyptique dans chaque plan du train fou que son frangin dans toute la globalité de Prometheus. Et je ne dis pas ça pour le sens de la formule, je le pense sincèrement).



J'aime énormément ce que fait Tony Scott, mais là, c'est l'éclat de rire de la matinée !
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Au fond c'est pas difficile de te faire rire: faut juste critiquer Ridley Scott et tes zygomatiques se mettent en branle. Moi j'attends de lire la critique de Mad pour rire de bon coeurWyatt Earp a écrit :Malastrana a écrit :
(quant à Tony Scott j'ai encore revu Unstoppable récemment: c'est fou ce que ce mec parvient à faire d'un script merdique, injectant plus d'ambiance apocalyptique dans chaque plan du train fou que son frangin dans toute la globalité de Prometheus. Et je ne dis pas ça pour le sens de la formule, je le pense sincèrement).![]()
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Moi j'aime bien l'ambiance, là.
Personne ne dis que Tony Scott est le nouveau Kubrik. Simplement que ça ne fait pas très sérieux d'écrire: Tony Scott n'a jamais fait un bon film. C'est tellement général.... D'un point de vue technique, qu'est ce qu'on peut reprocher aux films de Tony ? Ne serait-ce que d'un point de vue de savoir-faire technique, on ne peut que reconnaitre sa compétence. Ne serait-ce que de ce point de vue, il fait de "bons" films. Maintenant, à quoi bon essayer de comparer Prometheus et Unstoppable, ça n'a pas de sens...
Je ne sais pas comment tu regardes les films Malastrana, mais tu me donnerais un exemple de film avec des personnages "bien developpés ?" C'est quoi ton palmarès de films de SF ?
![Love [love]](./images/smilies/icon_heart.gif)
Personne ne dis que Tony Scott est le nouveau Kubrik. Simplement que ça ne fait pas très sérieux d'écrire: Tony Scott n'a jamais fait un bon film. C'est tellement général.... D'un point de vue technique, qu'est ce qu'on peut reprocher aux films de Tony ? Ne serait-ce que d'un point de vue de savoir-faire technique, on ne peut que reconnaitre sa compétence. Ne serait-ce que de ce point de vue, il fait de "bons" films. Maintenant, à quoi bon essayer de comparer Prometheus et Unstoppable, ça n'a pas de sens...
Je ne sais pas comment tu regardes les films Malastrana, mais tu me donnerais un exemple de film avec des personnages "bien developpés ?" C'est quoi ton palmarès de films de SF ?
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Raté, c'est pas moi qui l'ai écrite.Malastrana a écrit :Au fond c'est pas difficile de te faire rire: faut juste critiquer Ridley Scott et tes zygomatiques se mettent en branle. Moi j'attends de lire la critique de Mad pour rire de bon coeurWyatt Earp a écrit :Malastrana a écrit :
(quant à Tony Scott j'ai encore revu Unstoppable récemment: c'est fou ce que ce mec parvient à faire d'un script merdique, injectant plus d'ambiance apocalyptique dans chaque plan du train fou que son frangin dans toute la globalité de Prometheus. Et je ne dis pas ça pour le sens de la formule, je le pense sincèrement).![]()
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Je ne fais pas de palmarès, mais sur ces 5/6 dernières années Sunshine et District 9 (auxquels Prometheus reprend quelques idées) sont ce que je retiens de mieux en matière de SF. Si on cherche à étendre le domaine, j'ajouterais également le sublime Paprika et l'adorable Summer wars. Quant à savoir ce qu'est un "personnage bien développé", je ne peux que répondre par un exemple: c'est un personnage qui, lorsqu'il décide de se sacrifier pour une cause plus grande que lui, d'une part émeut le spectateur, et d'autre part est cohérent avec tout ce qui précède. Y a tellement de trous à combler que l'on parle déjà d'une director's cut comprenant 20 minutes de plus, donc à la limite on peut laisser le sujet de côté et attendre que Scott veuille bien terminer son film pour qu'on puisse en discuter...Pierrebrrr a écrit :C'est quoi ton palmarès de films de SF ?
D'ailleurs mes principaux reprochent envers Prometheus ne sont même pas adressés à Ridley Scott, qui se contente de faire la course contre son fantôme du passé (la défaite est massive), mais à son histoire qui ne fait jamais sens (et qui est, je persiste, aussi feignant que les AVP dans sa narration construite à base de cartographie holographique filmée à chaque début de bobine et de journal de bord interactif qui s'active en pianotant au hasard sur un clavier). Que Scott manque de gout en filmant, par exemple, David graisser les rouages du déambulateur mécanique de Weyland, ça ne me choque pas plus que ça quand on garde en mémoire ses absurdités visuelles de Kingdom of heaven. Mais comme le travail infographique est fort bien fait, on garde en mémoire un visuel certes splendide, mais désincarné.
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Les meilleurs films de SF des années 2000 perso sont : A.I, Minority Report, La Guerre des Mondes, District 9 et Avatar. Prometheus est aussi une grosse réussite.Malastrana a écrit :Je ne fais pas de palmarès, mais sur ces 5/6 dernières années Sunshine et District 9 (auxquels Prometheus reprend quelques idées) sont ce que je retiens de mieux en matière de SF. Si on cherche à étendre le domaine, j'ajouterais également le sublime Paprika et l'adorable Summer wars. Quant à savoir ce qu'est un "personnage bien développé", je ne peux que répondre par un exemple: c'est un personnage qui, lorsqu'il décide de se sacrifier pour une cause plus grande que lui, d'une part émeut le spectateur, et d'autre part est cohérent avec tout ce qui précède. Y a tellement de trous à combler que l'on parle déjà d'une director's cut comprenant 20 minutes de plus, donc à la limite on peut laisser le sujet de côté et attendre que Scott veuille bien terminer son film pour qu'on puisse en discuter...Pierrebrrr a écrit :C'est quoi ton palmarès de films de SF ?
D'ailleurs mes principaux reprochent envers Prometheus ne sont même pas adressés à Ridley Scott, qui se contente de faire la course contre son fantôme du passé (la défaite est massive), mais à son histoire qui ne fait jamais sens (et qui est, je persiste, aussi feignant que les AVP dans sa narration construite à base de cartographie holographique filmée à chaque début de bobine et de journal de bord interactif qui s'active en pianotant au hasard sur un clavier). Que Scott manque de gout en filmant, par exemple, David graisser les rouages du déambulateur mécanique de Weyland, ça ne me choque pas plus que ça quand on garde en mémoire ses absurdités visuelles de Kingdom of heaven. Mais comme le travail infographique est fort bien fait, on garde en mémoire un visuel certes splendide, mais désincarné.
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Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
Ma déception est au dela des mots... Pour faire court, à partir du moment ou les personnages commencent à parler je me suis dis "Putain, c'est les bronzés dans l'espace"... Je ne sais même par ou commencer pour le démolir tellement le film tend des batons pour se faire battre... On verra ça plus tard...
Re: Prometheus : un futur grand Ridley Scott ?
J'espère pas que c'est Poncet, j'ai déjà vu sa critique sur Frenetic Arts...Wyatt Earp a écrit :Raté, c'est pas moi qui l'ai écrite.Malastrana a écrit :Au fond c'est pas difficile de te faire rire: faut juste critiquer Ridley Scott et tes zygomatiques se mettent en branle. Moi j'attends de lire la critique de Mad pour rire de bon coeurWyatt Earp a écrit :Malastrana a écrit :
(quant à Tony Scott j'ai encore revu Unstoppable récemment: c'est fou ce que ce mec parvient à faire d'un script merdique, injectant plus d'ambiance apocalyptique dans chaque plan du train fou que son frangin dans toute la globalité de Prometheus. Et je ne dis pas ça pour le sens de la formule, je le pense sincèrement).![]()
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