Wyatt Earp a écrit :Et non, THE WALK, ce n'est pas bien du tout.

Surtout quand on sait qu'à l'arrivée, le type Dès lors difficile d'arriver à captiver le spectateur. Sauf peut-être pour ceux qui ne connaissent pas l'exploit de Philippe Petit. En tout cas de ce point de vu là, l'échec commercial du film me semble compréhensible.

Donc de ton point de vue, raconter (habilement ou non) une histoire dont on connaît déjà la conclusion n'a aucun intérêt?

Bin oui. Regarde "Titanic"

Ou Jeanne d'Arc... ou n'importe quel film américain en fait :/

C'est peut être que Zemeckis n'était pas l'homme de la situation... Bon en même temps je n'aime pas son cinéma...

Si on suit le raisonnement de Julien, que le film soit bon ou non n'a pas d'importance: personne n'a envie de voir un film dont un connaît la fin de l'histoire, apparemment

Zemeckis étant le pionnier du renouveau du film 3D (pensé intelligemment), on peut au contraire supposer qu'il était parfaitement l'homme de la situation pour adapter une telle histoire, jouant sur les échelles et la profondeur des plans. Les 20 dernières minutes de funambulisme sont fantastiques, mises en scène avec classe (bon sang, ces nuages qui s’évanouissent à l'aube pour dévoiler les 43 mètres de périple, c'est magnifique).

Cela dit cela me rassure de constater que ceux qui aiment une idiotie comme Seul sur Mars (sorte de version disco de Prometheus) conchient The walk, ainsi tout reste bien dans l'ordre naturel des choses!

Je suis d'accord, même si on peut regretter sa première moitié un peu poussive, The Walk parvient dans sa dernière heure à créer un magie par ses fulgurances de mise en scène, installer de la tension par une utilisation intelligente de la 3D.

Beaucoup moins convaincu par Seul sur Mars, très linéaire et très en surface.

Le Yéti a écrit :Ou Jeanne d'Arc... ou n'importe quel film américain en fait :/

Malastrana a écrit :Zemeckis étant le pionnier du renouveau du film 3D (pensé intelligemment), on peut au contraire supposer qu'il était parfaitement l'homme de la situation pour adapter une telle histoire, jouant sur les échelles et la profondeur des plans. Les 20 dernières minutes de funambulisme sont fantastiques, mises en scène avec classe (bon sang, ces nuages qui s’évanouissent à l'aube pour dévoiler les 43 mètres de périple, c'est magnifique).

Le seul que j'ai vu en 3D c'était BEOWULF et on ne peut pas dire que ça m'avait transcendé... Le POLE EXPRESS et SCROOGE je l'es ai vu mais qu'en 2D (d'ailleurs j'ai dû voir le POLE EXPRESS 4278 fois grâce à mes neveux !!! Au bout d'un moment on perd tout sens critique !!! )
Le sujet de THE WALK m'intéresse bien mais la paternité va me bloquer quelques temps à la maison !!!

POLE EXPRESS et surtout SCROODGE sont vraiment bluffant en ce qui concerne la 3D.

De mon côté c'est surtout l'histoire de Beowulf qui m'a plu

Soundtrackman a écrit : Le sujet de THE WALK m'intéresse bien mais la paternité va me bloquer quelques temps à la maison !!!

Et rien ne vaut ça. Pas même un film de Zemeckis ou le dernier Star-Wars. Profite !

Même si je ne m'attendais guère à voir ressuscitée la joyeuse gaudriole des opus les plus déconnants de la période Roger Moore, j'avoue avoir été alléché par les nombreux échos faisant de Spectre une bouffée d'oxygène parfaitement futile, mais salvatrice aussi dans la sinistrose qui colle comme un paquet de glu à l'ère Craig. D'emblée, j'ai cru percevoir motif à se réjouir dans un générique merveilleusement kitschouille, rempli de tentacules caoutchouteux et de houris caressant le torse huilé de 007. Un peu plus loin, c'est carrément le Bond hédoniste et nonchalant qui réapparait soudain, le temps d'abattre tranquillement deux soudards dans le dos, puis de redonner le sourire à la veuve éplorée Monica Bellucci. Le vieux Van Cleef, à qui on ne la fait pas, restait néanmoins sur ses gardes, alerté par la prédominance de hideux éclairages marronnasses aux tendances dépressives. C'est peu dire que la suite a légitimé sa méfiance. A peine remis sur le devant de la scène, l'espion jouisseur se volatilise pour céder la place, encore, à ce fichu Bond "humain" et "fragile", qui s'empêtre dans une love story de quat'sous avec Léa Seydoux et doit se coltiner, une nouvelle fois après Skyfall, le frère maléfique (Christopher Waltz, aussi ridicule, à sa manière, que l'était Javier Bardem) excédé de croupir dans l'ombre. Petit détail marrant, pour conclure : nonobstant le prêchi-prêcha que son job lui met un peu trop facilement à la bouche, je me suis souvent dit lors de cette séance que Ralph Fiennes, délesté de quinze ou vingt ans, aurait pu incarner un James Bond de fort belle allure.

Lee Van Cleef a écrit :je me suis souvent dit lors de cette séance que Ralph Fiennes, délesté de quinze ou vingt ans, aurait pu incarner un James Bond de fort belle allure.

Ralph Fiennes n'est pas de ton avis apparemment

Vu cette semaine Le Pont des Espions...plus d'un réalisateur aurait fait de cette histoire d'espionnage, un vague film d'action sans âme et dénoué de toute sensibilité...passé au décryptage de papy Spielberg les personnages gagnent en intensité, Une fois de plus Tom Hawks s'efforce d'apporter un brun d'humanité dans une histoire complexe où les intérêts idéologiques priment plus que le sort des humains. Le rythme est parfois lent, quelques scènes un peu trop longues mais Spielberg nous rattrape dans la derniere séquence toujours aussi émouvante. Travail toujours aussi remarquable dans la lumiere...pour la musique, elle reste discrête tout le long du film sauf...au final.

"Invincible" : Une histoire vraie où l'on assiste (impuissant) à la descente aux enfers d'un type qui en prend plein la gu... Tant et si bien que ça fini par devenir lassant. Le film aurait pu être titré "VDM".
"Mr Holmes" : Un film calme et apaisé. Comme la vieillesse. Comme son sujet. Sherlock Holmes (campé par un extraordinaire Ian McKellen) ne pouvait rêver plus belle épitaphe. Et perso ça me venge des horribles version hollywoodienne, totale trahison du mythe.

BarryTheBest a écrit :Vu cette semaine Le Pont des Espions...plus d'un réalisateur aurait fait de cette histoire d'espionnage, un vague film d'action sans âme et dénoué de toute sensibilité...passé au décryptage de papy Spielberg les personnages gagnent en intensité, Une fois de plus Tom Hawks s'efforce d'apporter un brun d'humanité dans une histoire complexe où les intérêts idéologiques priment plus que le sort des humains. Le rythme est parfois lent, quelques scènes un peu trop longues mais Spielberg nous rattrape dans la derniere séquence toujours aussi émouvante. Travail toujours aussi remarquable dans la lumiere...pour la musique, elle reste discrête tout le long du film sauf...au final.

Comme dans le cochon, tout est bon dans "Le pont des espions". Cinéma d'un autre temps peut être, académique peut être, mais que c'est bon de passer 2h20 en compagnie d'un film sans jamais regarder sa montre.

Ah bah c'est un chef d'oeuvre, l'un des plus beaux de son réalisateur. Avec Fury Road et Tomorrowland c'est l'un des 3 films de l'année à voir absolument.

Tomorrowland était sympathique mais de là à le mettre dans le Top 3 des films de l'année 2015, n'est-ce pas pousser le bouchon malgré ses qualités indiscutables et en dépit d'une seconde partie plus faible que la première ?

Non. Il est aussi dans mon top 3.

"Des agents très spéciaux" : Guy Ritchie oubli tous ses gimmicks de poseur qui se la pète et accouche d'un divertissement ultra-classique dans le sens noble du terme. Étonnant et très agréable. La bande originale (musique + chansons) est à tomber !

"Seul sur Mars" : Un divertissement très agréable, très bien mené et captivant jusqu'au bout.

Chapichapo a écrit : Comme dans le cochon, tout est bon dans "Le pont des espions". Cinéma d'un autre temps peut être, académique peut être, mais que c'est bon de passer 2h20 en compagnie d'un film sans jamais regarder sa montre.

Absolument. Superbe film.

Aujourd'hui j'ai vu deux films absolument magnifiques chacun dans son style : "Le Pont des Espions" et "Sicario". Et franchement, y'a pire pour démarrer l'année.