Scorebob a écrit :Moi c'était rue de L'Arbre Sec et je me souviens que l'accueil fut particulièrement glacial sans parler des prix qui me refroidirent encore d'avantage.

J'ai eu la même expérience, qui ne m'avait pas donné envie d'y retourner un jour.
Je n'ai finalement qu'un seul bon souvenir de ma visite: c'est là que j'ai découvert "Dreams to Dream...s". Je m'étais abonné dans la foulée.

ILS avaient trois client dans le pays et se payaient le luxe de leur faire la gueule quand ils venaient au magasin
Ces Parisiens vraiment impayables.

DarkCat a écrit :

Scorebob a écrit :Moi c'était rue de L'Arbre Sec et je me souviens que l'accueil fut particulièrement glacial sans parler des prix qui me refroidirent encore d'avantage.

Tout le monde s'en plaignait. Beaucoup de passionnés ont fuis à cause de ça.
En même temps cela doit être difficile de ne pas être glacial tant le milieu regorge de cas particulièrement "atteint".

Scorebob a écrit :ILS avaient trois client dans le pays et se payaient le luxe de leur faire la gueule quand ils venaient au magasin
Ces Parisiens vraiment impayables.

Non, ce n'était pas "ils", juste l'un d'eux. Et "il" ne ressemblait pas aux parisiens que je croise tous les jours, heureusement ! Mais c'était déjà trop.

Euh… c'était le fan de Carl Davis?
De toute façon, à l'époque, tout le monde était louche, dans le milieu… Heureusement que de nos jours on n'est plus obligé de voir des gens pour acheter des scores!

Denshaotoko a écrit :De toute façon, à l'époque, tout le monde était louche, dans le milieu…

Ouais, surtout le type louche, là, Djoumi, qui rôdait à la Fnac Italiens, et même plus récemment, cet autre dont le nom m'échappe à la Fnac des Champs !

Des types louches j'en ai connu aussi à Strasbourg . Mais je préfère ne pas trop en parler au cas ou ils se reconnaitraient. Je reconnais que même moi j’étais pas tout à fait normal. Tout le monde sait, enfin la plupart que je suis un ancien routier. Et c’était assez habituel chez moi d'aller avec mon 38 tonnes le plus près des FNAC des grandes villes en pleine journée alors que la circulation y était interdite juste pour voir si j'y trouvait quelques trucs intéressants. Et les risques que je prenais étaient souvent payant . Mais bon c’était dans les années 80,90. Aujourd'hui ce serait pratiquement impossible à faire.

Dadid a écrit :

Denshaotoko a écrit :De toute façon, à l'époque, tout le monde était louche, dans le milieu…

Ouais, surtout le type louche, là, Djoumi, qui rôdait à la Fnac Italiens, et même plus récemment, cet autre dont le nom m'échappe à la Fnac des Champs !

Voilà, ceux là

J'avais trouvé Supergirl (Goldsmith) dans la boutique de Jean vers 2000, ma plus belle trouvaille à l'époque ! Jean m'avait ouvert quelques tiroirs avec des bootlegs cachés, notamment un "vol. 2" de Horizons Lointains, mais c'était hors de portée de ma bourse.

Je lui dois aussi beaucoup sur ce plan, car il m'a fourni nombre de Rozsa qui alors ne bénéficiaient d'aucune édition officielle. Afin que la morale soit sauve, et par principe, je les ai tous (quand ils existent) rachetés par la suite chez FSM, mais j'ai usé les anciens pendant quelques années.

Et puis c'est aussi chez eux que j'ai acheté mon lecteur de laserdiscs, convaincu par la galette géante de Totoro qui trônait en vitrine, et que je cherchais à voir depuis un moment.

Mortimer a écrit :Tout le monde sait, enfin la plupart que je suis un ancien routier. Et c’était assez habituel chez moi d'aller avec mon 38 tonnes le plus près des FNAC des grandes villes en pleine journée alors que la circulation y était interdite juste pour voir si j'y trouvait quelque intéressant.

Je l'ignorais ! J'imagine la scène. L'avantage, j'imagine, est que la route te laissait du temps pour écouter ta musique ! Encore que ça dépende des qualités d’isolement de ta cabine...

Dadid a écrit : Je l'ignorais ! J'imagine la scène. L'avantage, j'imagine, est que la route te laissait du temps pour écouter ta musique ! Encore que ça dépende des qualités d’isolement de ta cabine...

Je me faisais des K7 audio à l'époque. Le lecteur CD autoradio n'existait pratiquement pas à l'époque. D'ailleurs je n'aurai jamais mis un CD original de béos dans ce genre de lecteur. Même aujourd'hui dans ma voiture je ne le fais pas.
Quant au bruit dans la cabine il y avait quand même une nette amélioration par rapport au camion que conduit Gabin dans "Gas-oil"

Je vois bien Morty écouter Max Meynier, mais aussi, bien sûr, le premier mouvement du quatuor n°6 en si bémol majeur opus 18 de Ludwig Van Beethoven, qu'écoutaient tous les routiers.

Tu vas rigoler mais j'écoutais son émission "Les routiers sont sympas" quand j’étais plus jeune. C'est certainement elle qui a éveillé en moi cette vocation
Quant à Beethoven c'est lui qui m'a ouvert à la musique classique. Mais plus avec ses symphonies que ses quatuors

Bigre ! Imagine quelle aurait été ta vocation, si tu avais écouté l'émission radio de Brigitte Lahaie.

Ouais, je serais surement devenu jockey !

A propos de Djoumi, je vous conseille cette excellente interview carrière de 50 min où il nous parle de ses années Fnac Italien (notamment une anecdote savoureuse avec le Frances de Barry) et surtout son avis sur la musique de film d'aujourd'hui qui rejoint assez le mien. Le tout est très pertinent et très interessant comme souvent lorsqu'il prend la plume.

P..... merci, ça en dit long sur ce qui a permis à certains d'entre-nous de découvrir autant de choses. Je me disais bien aussi, à ce niveau de qualité il ne pouvait s'agir que d'un malentendu !

Mortimer a écrit :Tout le monde sait, enfin la plupart que je suis un ancien routier. Et c’était assez habituel chez moi d'aller avec mon 38 tonnes le plus près des FNAC des grandes villes en pleine journée alors que la circulation y était interdite juste pour voir si j'y trouvait quelques trucs intéressants.

Dans les premières images d'Il Bestione de Sergio Corbucci, Michel Constantin, à peine descendu de son bahut, livre passage avec une délectation pas du tout factice à une flatulence gluante, puis s'en dédouane auprès d'un patibulaire gabelou : "Ca fait dix heures que j'étais assis dessus." Oui, mon brave Morty, je t'imagine plutôt bien dans les lourdes grolles d'un de ces vaillants chevaliers du bitume — mais peut-être pas autant qu'en Travolta crypto-gay dans Staying Alive.

Le LP a 400 francs qui part comme des petits pains tu m'étonnes que le directeur en reste baba, bravo monsieur Djoumi.

On parle du premier CD de Label X qui venait d'Australie (je l'ai vu plus tard chez Cinémusique, j'ai l'édition suivante), le LP c'était Milan et heureusement il ne coutait pas 400 francs.

Je ne me souviens pas que Frances était aussi cher. Dans la même collection il y avait Dragonslayer. Ce dernier était à 250 francs chez Cinémusique (J'ai encore le catalogue) A l'époque le CD le plus cher que j'ai acheté c’était Somewhere in Time toujours de Barry c’était 230 francs. Ce qui dans les années 80 représentait une petite fortune. En comparaison les premiers CD Varèse importé par EMI coutaient 168 francs à la FNAC de Strasbourg et Metz. J'imagine que c’était le même prix dans toutes les FNAC.

Il me semble bien avoir payé mon import japonais de King Kong Lives 300 Frs à Champs Disques... mon record. Mais jamais je n'aurais payé 400 pour un Frances, j'apprécie Barry mais bon, pas spécialement celui-ci...

Pour les fétichistes de l'étiquette, de quoi vous faire plaisir ici.

Moi, je me souviens encore de mon 33 tours de Jan Eyre, en import japonais à la Fnac Montparnasse !

Quand il dit 400 c’est très possible qu’il exagère, on parle d'une anecdote d’il y a 25 ans.

Le boot cd OD WORD D'Excalibur était a 350 Francs a la Fnac centre bourse de Marseille à l'époque, vendu chez eux je n'aurais pas pensé que c'était une édition non officielle mais je n'avais pas les moyens , même expérience dans les années 90 à la Fnac des Champs ou Opéra (je ne sais plus) ou j'ai acheté The Keep (encore un boot) pour 350 francs aussi mais rendu aussitôt après écoute car c'était encore possible à l'époque , le contenu ne correspondait pratiquement pas à la musique figurant dans le film et le son était horrible.