Le Grand Sachem et le chat du Cheshire se lardent mutuellement de contrepèteries, comme deux galapiats bourrant chacun sa fronde du produit pâteux de leurs narines en manière de projectile, notre ami Sam paraît avoir contracté à son tour le virus, au moins aussi ravageur que celui avec lequel nous avons tous maille à partir, et ce brave Pierrot, dans le rôle du rabat-joie guère avare de formules corrosives, m'a donné la féroce envie d'écouter toutes oreilles frémissantes Fukushima 50. Comment, c'était pas l'objectif ?

Lee Van Cleef a écrit :et ce brave Pierrot m'a donné la féroce envie d'écouter toutes oreilles frémissantes Fukushima 50.

C'était pas l'objectif !

Sur ce coup il y a clairement deux écoles, une sensible à la guimauve, et l'autre prompte à l’écœurement. L'extrait en ligne ne m'a pas paru aussi dégoulinant que ça, par rapport à ce qu'un compositeur japonais atteint de passionite aigüe est susceptible de fournir par grand vent, mais à chacun sa pâtisserie !

Hop hop hop ! Oyez oyez, l'UnderScorama des partitions parues en mai est maintenant en ligne !

Merci pour ce petit tour d'horizon.
Et quid du palmarès 2019?

Il n'y a pas grand chose et seulement 4 CD ? C'est la dèche (Je ne parle pas de Giorgino qui était déjà épuisé lors des précommandes et dont j'ai de toute façon l'ancienne édition). Mais bon vos avis m'ont quand même décidé à commander The Big Fix.

C'est déjà ça.
Morty, le manque de CD à acheter va te permettre de faire des économies, t'offrant ainsi l'opportunité de te prendre un abonnement à Teléfoot.

Pourquoi Téléfoot ? C'est payant ça aussi maintenant ? Et si c'est pour voir trois pelés et un tondu raconter le match que je viens de voir je n'en vois pas l’intérêt ?

Une vraie sélection de confinement... Les films ont été repoussés, les BOs aussi hélas. Gageons que ça va reprendre en juin !
(Et sinon c'est la nouvelle chaîne de foot de TF1 et un autre diffuseur qui va s'appeler "Téléfoot". Ils vont diffuser les matchs de L1 et L2. Mais évidemment pas à l’œil ! )

Bin tu me l'apprends ! Je n’étais absolument pas au courant pour ces nouvelles chaines Foot. Et avec tous ces diffuseurs de foot il y a de quoi perdre son latin. Bientôt il faudra s'abonner à toutes ces chaines payantes juste pour voir un match car il n'y aura qu'une chaine qui va le diffuser.
Encore heureux que l’équipe de France est gratuite.

DarkCat a écrit :C'est déjà ça.
Morty, le manque de CD à acheter va te permettre de faire des économies

En fait pas vraiment ! J'en profite pour acheter des vieux titres que j'avais délaissé à l'époque de la sortie pour une raison ou une autre et que je peux trouver à bon prix aujourd'hui. Mais c'est vrai aussi que je passe pas mal de temps sur les sites pour dénicher des titres pouvant m'intéresser et qui ne me coute pas la peau des fesses.

Mortimer a écrit :Il n'y a pas grand chose et seulement 4 CD ? C'est la dèche

En effet, y a pas grand-chose... et ça risque de ne pas s'arranger avec le temps, pour de nombreuses raisons. Il y a de plus en plus de sorties, mais de moins en moins de partitions intéressantes à être éditées (même dans les rééditions, on commence à vraiment recycler toujours les mêmes scores), que ce soit en digital ou en CD (qui est, clairement, en fin de vie). Les causes sont multiples, mais pour faire court : il y a de moins en moins de films intéressants (citez moi une grosse prod US qui ne soit pas un remake, reboot, etc - ah si, y en a un : le prochain Nolan), et encore moins de films qui laissent une vraie place à la musique ; de plus en plus de réalisateurs et producteurs incultes qui ne comprennent rien à l'usage de la musique, et s'en méfient comme de la peste (et en particulier des approches thématiques) ; de moins en moins de temps pour les compositeurs pour faire leur boulot ; de moins en moins de budget (pourquoi louer un studio et faire venir des musiciens quand on peut tout faire faire par le compo dans son studio, de toute façon ça sonne pareil - c'est un réal qui m'a dit ça) ; de plus en plus d'ingérence des financiers et autres parasites non créatifs - à ce titre, les maquettes de plus en plus détaillées (et les stems livrés à la prod) ont fait beaucoup de mal au métier, puisqu'elles permettent aux susdits parasites de faire modifier la composition jusqu'à ce qu'il n'en reste rien... Bref, on accable volontiers les compositeurs, mais d'une manière générale le niveau actuel est un produit du système, pas des artistes, qui souvent font ce qu'ils peuvent et sont capables de bien mieux si on les laissait travailler.

Pour revenir à l'UnderScorama, au-delà de la baisse de qualité globale des scores et des films, ça devient aussi de plus en plus difficile de pouvoir récupérer les albums (certains éditeurs m'ont carrément dit : "c'est pas comme si on avait besoin de vous pour vendre des disques") pour pouvoir les chroniquer. Cumulé à la disparition annoncée du CD, au manque de travail éditorial de nombreux albums digitaux (on a enregistré 2h20 de musique, je vous met tout ça en bloc, pas grave si vous n'allez pas jusqu'au bout, c'est tout le temps pareil de toute façon...), on est effectivement en bonne voie pour faire des économies importantes sur nos budgets musique respectifs...

Je me demande depuis une bonne dizaine d'années si je ne tourne pas vieux con (le premier qui la ramène, gare ta g... à la récré!). Parce que je ne me reconnais plus dans les films, tout se ressemble, ou vraiment peu m’intéressent. Et quand c'est le cas, on a le droit à une musique fonctionnelle la plupart du temps (le fameux "c'est bien dans le film"). Je reste bon public devant les derniers Star Wars mais je crois que c'est parce qu'ils signifient pour moi la survivance de l'art d'un Williams, d'un Giacchino et d'un Powell avant tout. Les Marvels, bof, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre comme disait Chirac. J'ai vu ceux mis en musique par Giacchino pour qui je vibre encore. Mais le reste... euh, comment dire. Alors oui, tu as raison Olivier, je me jette sur les rééditions pas forcément utiles, pas forcément mieux que certains albums remarquablement conçus en terme de confort d'écoute mais je crois que je le fais autant pour certaines pistes inédites que je pouvais attendre que par nostalgie d'un âge pourtant pas si lointain qui me semble révolu. L'actualité me déçoit tellement. C'est en grande partie pour ça que j'ai arrêté l'Underscorama d'ailleurs.

Quand j'ai commencé à m’intéresser intensément à l'actualité de la musique de films, au début des années 90, les "anciens" comme Michel Ferrero (Michel, si tu nous lis!) ne juraient que par Miklos Roza et autres compo de l'âge d'or pour lesquels je n'avais aucun intérêt. Je n'aimais pas le son, l’esthétique de ces musiques que je trouvais désuètes (sauf Herrmann !). Aujourd'hui, je suis Michel Ferrero! Je ne jure que par Goldsmith, Horner et Williams. Des dizaines de compositeurs qui exercent aujourd'hui ne me disent rien (c'est moi ou le nombre de compositeurs officiant à Hollywood a explosé, et en plus, on n'en retrouve parfois jamais trace au-delà de 2 ou 3 scores? Ce qui indique aussi à quel point la machine bousille ces musiciens?).

Je n'ai aucun goût pour le tout digital. Je me réécoute le vinyle d'époque de The Fury de JW sur platine 33 tours, je me délecte de mes chers CDs mais écouter les sessions complètes sur un ordi, bof. Pas mon truc. J'aime m'assoir confortablement, manipuler le livret et lire en écoutant telle ou telle béo. Alors vieux con? Probablement (là, tu vois, j'y viens, pas la peine de répondre à ma place!) et tant que les éditeurs seront là pour nous proposer des rééditions ou premières éditions CDs, ils pourront compter sur moi.

Connaîtrons-nous un regain? Les studios vont-ils réaliser leur erreur et revenir en arrière ? J'aimerais y croire mais ne le crois plus. Ce qui est perdu est perdu. Le monde des décideurs économiques fait de moins en moins dans la dentelle, je ne vois pas pourquoi la musique de films serait épargnée. Le monde d'après? J'ai vu trop de films de SF des années 70 pour y croire. On court plus vers Soleil Vert que vers La mélodie du bonheur. Noir, c'est noir... (vous connaissez la suite).

C'est sûr que pour avoir du CD, il ne va bientôt plus rester que le Japon, la Corée et aussi la Chine. Par contre, pour que les éditeurs fournissent les albums, ça va être compliqué.

Shardar a écrit :Je reste bon public devant les derniers Star War

Même devant la sombre bouse qu'est la dernière trilogie ? Si oui, tu n'es pas "bon public", tu es juste mal-comprenant.

Le constat est juste, malheureusement... Moi qui pensait seulement devenir un vieux con (je vous rassure, je le deviens quand même, hein !) mais bon, il faut continuer à chercher... Je suis pour ma part assez épaté par les travaux pour des documentaires que je découvre grâce à l'Underscorama. Je dois avouer sans honte que je n'aurai pas eu l'idée de m'y intéresser sinon. J'ai beaucoup plus de mal avec la musique de Jeux. Et puis de temps en temps, boum ! Une pépite arrive. Finalement c'est peut être la profusion qui nous a fait cette effet là. Quand j'étais plus jeune, c'était beaucoup moins facile de dénicher une belle BO. Fallait chiner, participer à des conventions de vinyles, commander chez "Cinémusique", aller au ciné, s'informer... Comme Shardar, je sors ma platine et mes vieux 33 et je me refais un p'tit voyage en nostalgie. Et ma foi, c'est pas mal aussi !

quasi rien ne m'intéresse dans l'actualité de ces 10 dernières années.

Du coup, je me plonge dans les oeuvres des années 30 à 60.
Y'a de quoi faire...avec deux gros coups de coeur : F. Waxman et surtout l'immense Bernard Herrmann.

Rassurez-vous, mes compères ! Un No Time to Die fatalement glorieux, sculpté et vernissé avec une immense dévotion par le Zimmeroïde en personne, ne se tient plus d'allégresse au creux des starting-blocks où certain virus abhorré ne le retiendra pas éternellement. "Can't wait !" comme on a coutume de le dire en piaffant sur le Tube.

Franchement je ne sais pas si on est vieux (de corps peut-être et alors ?), mais le monde est rétrograde et si la modernité c'est la stupidité de la préhistoire alors dans ce cas c'est un bain de jouvence que de montrer réserve face à des films ineptes et des scores inécoutables. En attendant, je viens de mettre la main sur le "The man in half moon street" de Rózsa (que je ne connaissais pas, honte à moi !) et cette valse lente et éternelle interprétée par Wilson ( me réconcilierait même avec ces dernières parutions, et le "Gears tactics" me tenterait considérablement, rien que pour l'aspect "gamer" crépusculaire à la "Pitch Black" de Revell. Bien entendu, je ne compte pas aligner 1 euro pour ça

Hellboy a écrit :

Mortimer a écrit :Il n'y a pas grand chose et seulement 4 CD ? C'est la dèche

En effet, y a pas grand-chose... et ça risque de ne pas s'arranger avec le temps, pour de nombreuses raisons. Il y a de plus en plus de sorties, mais de moins en moins de partitions intéressantes à être éditées (même dans les rééditions, on commence à vraiment recycler toujours les mêmes scores), que ce soit en digital ou en CD (qui est, clairement, en fin de vie). Les causes sont multiples, mais pour faire court : il y a de moins en moins de films intéressants (citez moi une grosse prod US qui ne soit pas un remake, reboot, etc - ah si, y en a un : le prochain Nolan), et encore moins de films qui laissent une vraie place à la musique ; de plus en plus de réalisateurs et producteurs incultes qui ne comprennent rien à l'usage de la musique, et s'en méfient comme de la peste (et en particulier des approches thématiques) ; de moins en moins de temps pour les compositeurs pour faire leur boulot ; de moins en moins de budget (pourquoi louer un studio et faire venir des musiciens quand on peut tout faire faire par le compo dans son studio, de toute façon ça sonne pareil - c'est un réal qui m'a dit ça) ; de plus en plus d'ingérence des financiers et autres parasites non créatifs - à ce titre, les maquettes de plus en plus détaillées (et les stems livrés à la prod) ont fait beaucoup de mal au métier, puisqu'elles permettent aux susdits parasites de faire modifier la composition jusqu'à ce qu'il n'en reste rien... Bref, on accable volontiers les compositeurs, mais d'une manière générale le niveau actuel est un produit du système, pas des artistes, qui souvent font ce qu'ils peuvent et sont capables de bien mieux si on les laissait travailler.

Pour revenir à l'UnderScorama, au-delà de la baisse de qualité globale des scores et des films, ça devient aussi de plus en plus difficile de pouvoir récupérer les albums (certains éditeurs m'ont carrément dit : "c'est pas comme si on avait besoin de vous pour vendre des disques") pour pouvoir les chroniquer. Cumulé à la disparition annoncée du CD, au manque de travail éditorial de nombreux albums digitaux (on a enregistré 2h20 de musique, je vous met tout ça en bloc, pas grave si vous n'allez pas jusqu'au bout, c'est tout le temps pareil de toute façon...), on est effectivement en bonne voie pour faire des économies importantes sur nos budgets musique respectifs...

Mon dieu quel sale epoque ! Comme je regrette l'epoque virgin et la fnac dans les annees 80/90 avec le vendeur Laurent Schultz (qui au passage apres discussion avec lui,se contrefout maintenant completement de tout ça et de cette bonne epoque,particulier le garçon)

Kirk a écrit :quasi rien ne m'intéresse dans l'actualité de ces 10 dernières années.

Du coup, je me plonge dans les oeuvres des années 30 à 60.
Y'a de quoi faire...avec deux gros coups de coeur : F. Waxman et surtout l'immense Bernard Herrmann.

+1 mais je dirais pour moi les annees 40 a 90

Shardar a écrit :Je me demande depuis une bonne dizaine d'années si je ne tourne pas vieux con (le premier qui la ramène, gare ta g... à la récré!). Parce que je ne me reconnais plus dans les films, tout se ressemble, ou vraiment peu m’intéressent. Et quand c'est le cas, on a le droit à une musique fonctionnelle la plupart du temps (le fameux "c'est bien dans le film"). Je reste bon public devant les derniers Star Wars mais je crois que c'est parce qu'ils signifient pour moi la survivance de l'art d'un Williams, d'un Giacchino et d'un Powell avant tout. Les Marvels, bof, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre comme disait Chirac. J'ai vu ceux mis en musique par Giacchino pour qui je vibre encore. Mais le reste... euh, comment dire. Alors oui, tu as raison Olivier, je me jette sur les rééditions pas forcément utiles, pas forcément mieux que certains albums remarquablement conçus en terme de confort d'écoute mais je crois que je le fais autant pour certaines pistes inédites que je pouvais attendre que par nostalgie d'un âge pourtant pas si lointain qui me semble révolu. L'actualité me déçoit tellement. C'est en grande partie pour ça que j'ai arrêté l'Underscorama d'ailleurs.

Quand j'ai commencé à m’intéresser intensément à l'actualité de la musique de films, au début des années 90, les "anciens" comme Michel Ferrero (Michel, si tu nous lis!) ne juraient que par Miklos Roza et autres compo de l'âge d'or pour lesquels je n'avais aucun intérêt. Je n'aimais pas le son, l’esthétique de ces musiques que je trouvais désuètes (sauf Herrmann !). Aujourd'hui, je suis Michel Ferrero! Je ne jure que par Goldsmith, Horner et Williams. Des dizaines de compositeurs qui exercent aujourd'hui ne me disent rien (c'est moi ou le nombre de compositeurs officiant à Hollywood a explosé, et en plus, on n'en retrouve parfois jamais trace au-delà de 2 ou 3 scores? Ce qui indique aussi à quel point la machine bousille ces musiciens?).

Je n'ai aucun goût pour le tout digital. Je me réécoute le vinyle d'époque de The Fury de JW sur platine 33 tours, je me délecte de mes chers CDs mais écouter les sessions complètes sur un ordi, bof. Pas mon truc. J'aime m'assoir confortablement, manipuler le livret et lire en écoutant telle ou telle béo. Alors vieux con? Probablement (là, tu vois, j'y viens, pas la peine de répondre à ma place!) et tant que les éditeurs seront là pour nous proposer des rééditions ou premières éditions CDs, ils pourront compter sur moi.

Connaîtrons-nous un regain? Les studios vont-ils réaliser leur erreur et revenir en arrière ? J'aimerais y croire mais ne le crois plus. Ce qui est perdu est perdu. Le monde des décideurs économiques fait de moins en moins dans la dentelle, je ne vois pas pourquoi la musique de films serait épargnée. Le monde d'après? J'ai vu trop de films de SF des années 70 pour y croire. On court plus vers Soleil Vert que vers La mélodie du bonheur. Noir, c'est noir... (vous connaissez la suite).

Tu n'est pas tout seul,je ressent egalement la meme chose et je m'y fait pas du tout.

Il arrive parfois qu'un CD inattendu arrive discrètement alors qu'il n’était annoncé qu'en digital
C’était déjà le cas avec Cliffs of Freedom que j'avais acheté directement chez CD Baby.
La mauvaise nouvelle c'est que l'éditeur, CD Baby a fermé son magasin en ligne depuis mars. Fini donc les mails farfelus d'expéditions

M'en parle pas, ça m'a filé un sale coup au moral.
J'y ai trouvé des titres inconnus d'artistes connus. Mais surtout, CD Baby m'a permis de découvrir pas mal d'artistes, dont je n'avais jamais entendu parler.
En plus, ils étaient super corrects. J'ai eu deux cas de CD, étant en fait des CD-R non référencés comme tel sur leur site. Après vérification, ils m'ont vite remboursé et ont mis à jour la page des produits... tout en me disant de garder les CD.
Cela dit, j'attends encore un paquet de leur part. Je l'espère dans les jours à venir.

J'ai aussi quelques titres dont les compositeurs m'étaient totalement inconnus et dont la musique s'est révélée excellente, tout en me basant tout de même sur les avis de l'Underscorama. Je n’achète quand même pas juste à l'aveuglette non plus.

Moi non plus... bon d'accord, ça arrive tout de même un peu, mais c'est rare.
Chez eux, j'ai surtout acheté du rock et du métal... après avoir écouté des extraits sur le net, bien sûr.
J'ai aussi pris quelques BO, mais que je n'ai pas encore écoutées. Elles attendent leur tour avec d'autres galettes dans un carton.
Je pense que cette fermeture est vraiment problématique pour les artistes, car ça leur donnait une certaine visibilité.
Honnêtement, je n'aurai jamais acheté des albums de Grain ou Shelly Knight, pour la bonne raison que, sans CD Baby, je continuerai à en ignorer l'existence.