Reçu hier Collage et The Magnificent Seven ! Pas encore écoutés mais je sens que ça va tourner tout le week-end !
Quel dommage que Collage soit un digipack...

Je ne veux pas relancer l'inutile débat sur les digipacks, mais le carton et les collages me semblent complémentaires !

Première écoute de Collage. First in Flight est assez décevant je trouve, on est trop proche de Deep Impact, rien de nouveau à l'horizon... Les versions réarrangées ne valent pas à mes oreilles les originales. Heureusement le meilleur est à la fin ! Collage est vraiment top ! On sent que James s'est surpassé dès qu'il s'agit de musique de concert. On sent un renouveau, une autre approche de sa musique. Un délice.... Dommage que ça soit si court !
Quant à The Magnificent Seven, pour l'instant ne suis pas trop emballé, j'ai du mal à retrouver sa patte. On sent plus le style de Franglen.

Je plussoie sur Collage, c'est sublime.

Bien plus que les 7 mercenaires...

Il y a de très beaux thèmes dans The Magnificent Seven, je trouve, mais malgré ça je n'ai pas encore réussi à vraiment accrocher à l'ensemble de l'album. Mais je n'ai pas non plus eu le temps de vraiment me poser pour l'écouter attentivement. Peut-être cet aprèm.
Sinon Collage est superbe effectivement, et par contre j'aime bien les réinterprétations qui le précèdent, c'est une compil agréable à écouter je trouve.

Collage toujours en attente de réception, de mon côté... Vos avis me rendent impatients !

Comme beaucoup d'entre vous ces derniers mois, je suis régulièrement revenu sur les titres d'Horner accumulés sur mes étagères durant trois décennies (même si je ne les ai pas tous), depuis ma découverte du compositeur : premier achat en LP à sa sortie, Star Trek II, bien que je l'ai préalablement découvert en salle dans Humanoids from the Deep (vu en lousdé de mes parents ! ), Battle Beyond the Stars et Wolfen. Dans le Star Trek j'avais rapidement reconnu le compositeur de "Battle...", évidemment, impossible de s'y tromper. Et très vite le bonhomme s'est imposé à moi comme aux autres, par son immense talent à mélanger les genres (qualité mélodique et emprunts aux musiques contemporaines), à donner de l'éclat et des couleurs aux films, mais essentiellement à narrer l'émotion. Le grand final de Star Trek II m'avait marqué par sa manière de prendre le temps d'installer cette émotion, de la faire grandir... à l'époque je ne voyais guère que Williams capable de faire ça. L'impressionnant duo Krull / Brainstorm allait rapidement confirmer de manière spectaculaire, comme plus tard - à côté de productions diverses que je ne voyais pas toujours en salles - d'autres gros films très attendus, les Cocoon, An American Tail ou Willow, et ce qui s'ensuivit. Comme d'autres, j'ai fini par me lasser un peu de certains tics de composition et emprunts répétitifs - mais c'est souvent ainsi avec ce que l'on aime - jusqu'au pic Braveheart / Titanic. J'ai acheté ses albums moins régulièrement, revenant parfois tardivement sur des oublis évidents. Il y eut plus tard la salve d'éditions Intrada/Disney, qui a comblé quelques manques. Nous avons plus récemment découvert de très belles choses comme Pas de deux, j'ai acheté quelques anciens albums par curiosité, dont A far-off place qui m'ennuie prodigieusement, mais l’ensemble reste exceptionnel. Horner avait une vraie voix, il est arrivé pile au bon moment (la résurgence du symphonique à Hollywood) pour obtenir les moyens de son expression et de ses ambitions, et eut en même temps l'intelligence de se préserver en diversifiant ses choix. C'est qu'il avait véritablement l’âme d'un musicien, et que cela transpirait, à des lieux de tant de tâcherons qui font de la musique de fond comme d'autres des saucisses.

Bref, il vient ce Collage ?

Bien reçu COLLAGE et MAG7.

Pas encore eu le temps d'écouter le concerto, mais en ce qui concerne MAG7 je l'ai écouté deux fois et je dois dire que j'ai ressenti un sentiment bizarre. On sent la patte de Horner mais il manque quelque chose. Les thèmes (la trompette "alienesque" en écho qui ouvre le cd) sont beaux et amples, on pense à THE MASK OF ZORRO et LEGENDS OF THE FALL, mais les passages d'action ne m'ont pas emballé plus que ça. Je n'ai pas retrouvé la puissance de l'action made in Horner. Il faut peut-être que je le réécoute encore et encore pour m'en imprégner. Sinon c'est quand même bien écrit et on prend un réel plaisir à l'écoute. Même si on se dit que c'est la dernière fois que l'on mettra un cd de James Horner (hors réédition bien sûr) dans la platine.

Enfin reçu ! Je m'y mets ce soir...

Après plusieurs écoutes de COLLAGE (superbe), je me suis replongé dans ma collection de Horner et j'ai trouvé Bobby Jones Stroke of a Genius datant de 2004 et narrant l'histoire d'un champion de golf.
Le côté irlandais et le thème majestueux m'étaient sortis de la tête mais je dois dire que c'est un bon score du maestro même si il y a deux magnifiques redites de Braveheart (dans le deuxième et le quatrième morceau). C'est vraiment flagrant et quelque peu honteux je dois dire. Mais cela ne m'empêche pas de bien aimé ce score. Une bouffée d'air frais !

Je m'en vais me remettre Collage pour la peine !!!

J'ai essayé le Magnificient Seven, mais comme trop de James Horner grand public depuis dix ans, ce sont les mêmes clichés qui remontent à la surface. Le danger motif, le shakuhachi, la trompette en écho. Y'a aussi des percussions assez peu agréables sur les pistes d'action. Le thème principal doublé à la guitare manque carrément d'ampleur. Bref, déception.

Assez d'accord avec Indiana sur The Magnificent 7, à ceci près que j'ai bien aimé les morceaux d'action, en particulier ceux de la dernière partie de l'album, malgré le fait effectivement, qu'ils s'éloignent un peu du style habituel de Horner, encore que, ça peut rappeler Avatar ou The Amazing Spiderman. Mais globalement, je trouve qu'on ressent beaucoup le fait que ce n'est pas réellement un score de James Horner, dans la globalité. On arrive assez facilement à reconnaître ses idées musicales, mais il manque un petit quelque chose. On sent que c'est fait par quelqu'un qui est très familier du style du compositeur cela dit et ça reste très agréable à l'écoute malgré quelques longueurs par moment. Bref, un avis mitigé mais tout de même plus positif que négatif en ce qui me concerne !

Le Yéti a écrit :Le danger motif

Ah ! ce bon vieux Thème de la Mort, qui n'a évidemment pas eu besoin de se faire prier pour adresser aux trognes suantes des nouveaux mercenaires un petit coucou amical... sans se douter, au moment où Horner le flanquait machinalement sur le papier à musique, que cette énième parade sous les spotlights serait aussi la dernière. On a beau s'être payé la fiole de l'illégitime rejeton de Rachmaninov un nombre astronomique de fois, je crois qu'il va quand même nous manquer un peu, tiens.

Je vous le laisse avec plaisir depuis qu'il résonne dans ma tête comme l'antithèse de la splendide partition de Yared pour Troy. Il fonctionne à merveille dans les films des années 80 et je me suis gentiment lassé.

Enfin chacun à ses tics, celui là disparaît avec son compositeur (ce qui me rend triste, même si je ne suis le plus grand Horner fan du monde).

Lee Van Cleef a écrit :

Le Yéti a écrit :Le danger motif

On a beau s'être payé la fiole de l'illégitime rejeton de Rachmaninov un nombre astronomique de fois, je crois qu'il va quand même nous manquer un peu, tiens.

Beaucoup vu le contexte de la musique de films papier peint actuel.

Enfin bon, le Thème de la Mort n'est clairement pas ce que je regretterai le plus dans l'oeuvre de feu Jamie. Pour ma part, il avait déjà fait tout le tour de la question en 1988 avec Willow, le reste n'ayant été, depuis lors, que balbisme musical (ô combien désagréable m'est demeuré le souvenir du boursouflé Enemy at the Gates, pour n'évoquer que ce zèbre-là).

Lee Van Cleef a écrit :il avait déjà fait tout le tour de la question en 1988 avec Willow, le reste n'ayant été, depuis lors, que balbisme musical

Oh, oui, après Willow il n'a produit que des broutilles : Honey, I Shrunk The Kids, Glory, The Rocketeer, Legends of the Fall, Braveheart, Apollo 13, The Spitfire Grill, Titanic, The Mask of Zorro... Si tout ça est l’œuvre d'un bègue, dans ce cas tant mieux. Quelle mauvaise fois ce Lee !

...ou un exemple flagrant de détournement de citation

Euhhh.... tu veux dire que Lee parlait uniquement du fameux motif de la mort !?? Mince, en effet c'est très probable... La plus grande erreur judiciaire depuis la célèbre et incomplète citation "on ne peut pas accueillir toute la misère de monde" !

Je n'ai pas écouté tout l'album de The Magnificent Seven, mais je le trouve agréable à l'écoute. Je ne suis pas un grand spécialiste de Horner et ai parfois du mal à identifier les reprises de compositions précédentes... J'aime bien la piste So Far So Good, on dirait qu'elle illustre (pour une partie) un montage de préparation/entrainement

EDIT: après la première écoute, j'ai noté qu'il y a un élément du thème principal qui me fait beaucoup penser à Independence Day de David Arnold (!), notamment dans la piste finale Seven Riders.

ma prose en VO.....

COLLAGE nous colle à la peau, c'est peu dire....cette partition est une forme d’extase musicale, sans aucun doute...

http://jameshorner-filmmusic.com/fr/col ... er-voyage/

Beau papier ami Walden ! Voilà qui me donne encore plus envie de découvrir ce Collage. J'ai toujours adoré l'écriture de Horner pour le cor, souvent d'une rare élégance. Considérant le don qu'avait Horner pour l'équilibre orchestral, le dialogue des cors avec celui-ci doit surement être d'un raffinement exquis.

Le Yéti a écrit :Le danger motif

Ayé, repéré dans Lighting the Fuse, mais son utilisation reste discrète, je trouve, non? Ce n'est pas Enemy at the Gates, quoi

Sam Lowry a écrit :Beau papier ami Walden ! Voilà qui me donne encore plus envie de découvrir ce Collage. J'ai toujours adoré l'écriture de Horner pour le cor, souvent d'une rare élégance. Considérant le don qu'avait Horner pour l'équilibre orchestral, le dialogue des cors avec celui-ci doit surement être d'un raffinement exquis.

merci, c'est gentil. J'ai écrit ce papier en pleine immersion émotionnelle, le texte brut est sorti tout seul, j'étais totalement en phase avec la musique (il faut toujours attendre le moment parfait)...certes il y a une correction et une mise en forme a minima. Mais Horner est un des rares compositeurs avec lequel je suis totalement, intégralement connecté

Oui, merci ! Rappelons au passage que le cor est probablement l'instrument de l'orchestre le plus difficile à maitriser (même au plus haut niveau les couacs existent), et que les "quatre mousquetaires" dont tu parles sont des cadors dans leur catégorie... On entend souvent James Thatcher dans les BO non seulement d'Horner mais aussi de John Williams, par exemple...

Edern a écrit :

Le Yéti a écrit :Le danger motif

Ayé, repéré dans Lighting the Fuse, mais son utilisation reste discrète, je trouve, non? Ce n'est pas Enemy at the Gates, quoi

Étrangement je l'aime bien dans Enemy at the Gates, mais peut-être parce qu'il rend ce motif lancinant, ce qui colle bien avec le film.
Que j'aime aussi.
Enfin dans mon souvenir.