
Et puis comme il fait un métier artistique, il a bien raison de faire le show et de se vendre de cette manière.

Alors ça c'est d'une élégance!Forrester a écrit :Je préfère voir un mec s’éclater comme ça, plutôt qu'un Morricone avec un balai coincé dans le cul.
Forrester a écrit :Après, si tous les beaux mecs devaient rester cacher, je ne sortirais plus de chez moi!
Alors ça, je le conçois parfaitement (même si le message a été bien étendu depuisJanus a écrit : François de Roubaix était véritablement le seul compositeur de cinéma que je trouvais réellement beau.
Janus a écrit :Alors ça c'est d'une élégance!Forrester a écrit :Je préfère voir un mec s’éclater comme ça, plutôt qu'un Morricone avec un balai coincé dans le cul.Comme si un compositeur devait forcément gigoter et grimacer en transpirant comme un cheval tel un Vincent Spano quand il dirige sa musique ou plutôt celle des autres...
C'est vrai que Brian Tyler sur les vidéos ne semble pas transpirer...beaucoup moins que Spano en tout cas...
On devrait l'employer pour la fameuse pub "anti-transpirant"...Comment s'appelle-t-elle d'ailleurs? Il faudrait surtout écouter le conseil avisé d'André Previn sur la direction mais bon: à chacun son style et celui de Tyler est extrêêêêmement réduit à la pulsation rythmique....à partir de là la tortillade du chef devient le prolongement visuel de celui-ci... C'est vrai que Morricone est un peu statique dans sa façon de diriger, plus proche de Previn que de Spano, Dieu merci!... d'autant plus à 86 ans, mais le geste est précis et sobre. Son fils est tout le contraire sur ce point-là même lorsqu'il dirige une musique assez proche. De toute façon, lorsque je vais à un concert, le chef d'orchestre est de dos et c'est celui, mobile ou statique, qui m'intéresse le moins et ceci-même s"il s'agit du compositeur en personne. Ce sont les musiciens et leur instrument qui vont monopoliser mon attention.
Personnellement, Brian Tyler peut bien tortiller du cul et des épaules en dirigeant, ça ne me gêne absolument pas et ne m'excite pas non plus d'ailleurs.Je ne le trouve pas particulièrement beau mais l'imagine sympathique. Je ne sais pas pourquoi, une idée comme ça. L'est-il vraiment? François de Roubaix était véritablement le seul compositeur de cinéma que je trouvais réellement beau. Et en plus il avait du talent.
ta remarque est intéressante, il me semble qu'Elfman vient combler le manque de temps par des morceaux qui se marient bien avec le style Tyler en plus des commandes d'arrangements du thème de Silvestri (qui est la seule contribution thématique importante du disque - et remarquable de la franchise à ce jour...). Ce que je perçois de la musique de ces deux musiciens issus du rock (qui constitue leur univers mental principal), est qu'ils sont à l'aise en suivant fidèlement l'image sans chercher à fonder leur écriture sur une base structurelle profonde. Je pense que leur manque d’éducation classique (totalement revendiqué par Tyler - on peut trouver la vidéo sur le tube, je ne sais plus de quelle partie il s'agit : - vous remarquerez les mêmes problématiques qu'ont leurs orchestrateurs...soustraction, soustraction...) ne leur permet pas toujours de concevoir une musique qui tiendrait le coup en dehors des images, leur musique manquant de profondeur harmonique. Certes, il y a des exceptions et des partitions qui s’élèvent au dessus du panier, je crois que nous les connaissons toutes plus ou moins.Doryans a écrit :Au secours..
Le problème de Tyler surgit quand il est comparé à ses collègues. Il suffit d'écouter The Avengers: Age of Ultron pour comprendre que les seules plages où il y a un minimum d'inventivité, de mélodie, d'intelligence ce sont les morceaux composés par Elfman..
Si je n'avais pas rencontré le second plusieurs fois, je penserais peut-être comme toi dans la mesure où l'apparence joue plutôt en faveur de l'Américain. Par exemple, si j'avais croisé à Virgin Antoine Duhamel, je pense que j'aurais pu vaincre ma grande timidité et l'aborder facilement. Pourquoi Virgin? Parce que j'y ai croisé, il y a plusieurs années, Ennio Morricone et son épouse. Là, bien que je l'avais déjà rencontré à Maastricht et lors de concerts antérieurs, je n'ai pas osé...Il faut dire que celui-ci ne parle ni français ni anglais et que je ne parlais pas du tout l'italien. Il y avait la barrière de la langue, ce qui est déjà un obstacle majeur. Toutefois, lorsque je l'ai rencontré une première fois au Casino de Paris, j'avais été intimidé par sa froideur apparente, surtout ses yeux qui vous fixent profondément derrière des lunettes qui les grossissent un peu trop. Puis, très vite, on se rend compte qu'il y a un feu sous la glace. Une fois qu'il est en confiance, il devient très convivial et attentif. A Maastricht, il fut même très hospitalier et coopératif, répondant à toutes nos questions. Il a toujours reconnu être un timide maladif et c'est vrai qu'il donne parfois l'impression d'être un peu trop sur la défensive. Mais, comme sa musique la plus personnelle, l'homme est froid à l'extérieur, de la braise volcanique à l'intérieur, un compositeur ambigu pas si simple à définir...Forrester a écrit :Alors, en ecrivant mon precedent post, ma reflexion etait axée sur la façon d'être des personnages: je pense (mais c'est peut-être illusoire) que Tyler est plus abordable de Morricone.
Chez Morricone, comme je l'ai écrit, je trouve sa méthode sobre, voire statique et précise, pas particulièrement élégante, mais pas inélégante non plus...une force tranquille, on va dire... Je ne trouve pas non plus que la méthode Tyler soit élégante...décomplexée, tape-à-l'oeil et narcissique, sans aucun doute...Toutefois, elle m'agace moins que celle de Vincent Spano même si ce dernier dirige généralement une musique qui me parle nettement plus.Forrester a écrit :Mais maintenant que tu en parles, l'elegance de mon message peut aussi s'appliquer à la direction d'orchestre.
Comme je l'ai écrit, je ne m'intéresse guère aux chefs d'orchestre, n'allant que très peu en concert et n'écoutant la plupart du temps qu'en audio. J'ai bien quelques oeuvres dirigées par lui mais n'en ai qu'une connaissance audio. Ce qui est sûr c'est que jamais je ne me déplacerai à un concert pour un chef d'orchestre comme certains le font. Il n'y a guère que par le DVD où je fais davantage attention à la gestuelle du chef d'orchestre. J'y fais plus attention par la force des choses, c'est-à-dire par le fait que la caméra s'arrête plus longtemps sur lui en le filmant de face ou de biais. J'ai en DVD une oeuvre d'Osvaldo Golijov que j'aime beaucoup, autant d'un point-de-vue musical que visuel... à l'exception de Vincent Spano qui en est justement le conducteur. Il est le panneau de signalisation au centre d'un superbe paysage. C'est comme ça que j'ai été agacé par son jeu...euh...son surjeu (ou m'apparaissant comme tel), devrais-je dire...Forrester a écrit :Ceci dit, je serais intéressé de savoir ce que tu penses de Dudamel.
C'est vrai qu'il manque quelque chose pour en faire un premier jet incontournable, cependant, cette première B.O. n'en demeure pas moins colorée et attachante. C'est déjà bien plus proche de mes goûts que ce que propose en général Tyler.Dadid a écrit :Dudamel a composé une BO pas vraiment passionnante. Mais je dirais qu'il l'a fait sans esbroufe et même une certaine modestie, en prenant conseil auprès de John Williams, c'est donc plutôt un bon début.
Je viens de visionner une partie de la vidéo que tu as postée. Je pense que l'on peut trouver des interprétations aussi énergiques de cette symphonie par un chef d'orchestre moins agité et plus mesuré dans sa gestuelle...et qui ne garde pas la bouche ouverte et grimaçante en permanence...Ceci dit, je serais intéressé de savoir ce que tu penses de Dudamel.
Walden a écrit :à chaque fois, je me fais avoir...je n'ai beau jurer que par le classique, les compositeurs deo formation classique, ce type arrive à me faire b...musicalement....avec autre chose...subjectivité totale les gars, je ne cherche même pas à expliquer...le "main title" ou "three hours" totalement orgasmiques...![]()
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bon c'est un film avec Robert Redford...dans ces cas là ma femme et moi ne cherchons même pas à réfléchir : on le veut !![]()