La fin d'une légende

[Mortimer]

L'auteur de science fiction Richard Matheson à qui on doit notamment Je suis une légende ou Le Jeune Homme, la Mort et le Temps (devenu au cinéma Quelque part dans le temps) est mort dimanche 23 juin à l'âge de 87 ans
http://www.evene.fr/livres/actualite/mo ... 128229.php

[Soundtrackman]

Viens également de voir ça...
Il laisse une œuvre superbe derrière lui...
La fin d'une légende mais le début de l'éternité...

[Lee Van Cleef]

A l'instar de Stephen King, dont les jeunes années ont une dette colossale envers la brutale concision stylistique de son aîné et son goût pour l'incongruité pervertissant un cadre familier, Matheson aura vu la quasi-totalité de son oeuvre adaptée pour les petits et grands écrans. On le sait pour ses classiques cités en exergue par Morty, mais déjà beaucoup moins concernant d'autres romans pas autant célébrés : Ride the Nightmare (De la Part des Copains) est tombé dans la musette de Terence Young, l'excellent Someone is Bleeding (Les Seins de Glace) a été adapté par un Georges Lautner en rupture de parodies, What Dreams May Come fut d'abord un bouquin avant de passer à la moulinette hollywoodienne... Une véritable caverne d'Ali Baba dans laquelle les producteurs ne se sont pas privés de puiser. Comme toujours, on n'oubliera pas de lire les textes d'origine, de loin le meilleur moyen de rendre hommage au génie toujours aussi moderne d'un titan de la littérature.

[Patrick59]

Après Ray Bradbury, Matheson. Le lecteur de bonne SF que je suis trouve que les grands partent un peu trop vite.

[Gizmo]

Un grand écrivain à qui l'on doit également Duel et des épisodes de Twilight Zone
Maintenant concernant Je suis une légende, aucune des 3 adaptations cinéma ( et pourtant j'adore Omega man ! ) n'arrivent à restituer la grandeur de son roman (chef d'oeuvre de la litterature, tout genre confondu).
Et pour moi la plus belle adaptation de ces oeuvres est sans doute Somewhere in Time ( oui la musique de Barry aide beaucoup)

[Misquamacus]

Il est une légende, rien à redire. Grosse perte pour la littérature SF et comme le souligne Gizmo, pour la littérature tout court.