X mens first class

[Scorebob]

En un mot: Excellent!
merci Wyatt d'avoir rectifie
Il y a longtemps que je ne m'etais pas autant amuse au cinema, a dire vrai je trouve que c'est le meilleur episode de la franchise.La touche annees 60 donne au film quelque chose de vraiment plaisant et bien moins froid que les opus precedents.

[Wyatt Earp]

Ce serait pas plutôt de X-Men First Class (Le Commencement, en France), dont tu veux parler ? Parce que là c'est le titre original de Wolverine !

[Lee Van Cleef]

La touche annees 60 donne au film quelque chose de vraiment plaisant et bien moins froid que les opus precedents.

En toute honnêteté, si le spectateur ne savait pas déjà que la crise des missiles de Cuba a fait rage en 1962, il n'y aurait guère que les plans furtifs de ce bon vieux John Fitzgerald débitant son speech pour permettre d'ancrer le métrage dans les sixties. A mon sens, le travail de "reconstitution historique" (à supposer qu'il ait seulement eu lieu) est un raté magistral, que la confection précipitée du film ne saurait suffir à entièrement expliquer. Un motif de frustration parmi d'autres, tels ces facilités scénaristiques usées jusqu'à a moelle (une love story embryonnaire et dénuée d'intérêt entre le Fauve et Mystique, le leitmotiv "mutant et fier de l'être" que l'on nous assène une bonne quinzaine de fois avec la subtilité d'un marteau-piqueur) et un trop-plein regrettable de personnages : si les mutants les plus emblématiques (Magneto, Xavier) ont droit à un traitement de faveur, certains sont relégués au rang de simples silhouettes (le Hurleur, Havok), quand ils ne sont pas carrément dépossédés de la plus petite ligne de dialogue (Azazel, Riptide) ! Heureusement, le rythme enlevé et la conviction des acteurs principaux parviennent à emporter le morceau, faisant de X-Men : First Class une réussite modeste mais bien réelle, au même titre que le tout premier épisode signé Bryan Singer.

[Scorebob]

J'ai dis la touche cher vieux Lee pas la couche, vehicules et costumes seulement hélas.

[Misquamacus]

Ce film est certainement la meilleure "Préquelle" depuis l'invention de la préquelle.
Je me suis régalé.
Et mes gosses aussi !

[Pierrebrrr]

J'ai fini par y aller, à coups de j'y vais j'y vais pas je me suis laissé entrainer par un copain et les soirées douces du printemps.
Vaughan est toujours incapable de tenir une caméra, les scènes d'action sont illisibles, sans beauté, sans grâce, et la plupart du temps reprennent des dispositifs vus dans les autres films- il y le père de Diablo, un pseudo cyclope (Havoc ), un pseudo Storm etc...
La direction artisitique est d'une laideur... Mes amis ! Prendre un matériau aussi élégant que le design des années 60 américaines et anglaises, et en tirer cette horreur... Il faut le faire. Mais là encore, tous les films de Vaughan que j'ai vu étaient très laids, ça ne change pas. Question beauté, le grand plaisir de Vaughan, érotomane délicat, semble être de mettre ses actrices en sous vêtements, la classe british, sans doute.
Les scènes d'affrontement physique se regardent en baillant. Je ne sais pas si c'est ce film en particulier, ou le fait que tout semble tellement facile à faire, et que tout est fait d'une manière tellement similaire d'un blockbuster de super héros à l'autre, mais les scènes d'action des fillms de super-héros à venir ont besoin d'un mec bien inspiré qui touvera l'idée pour les renouveler.

MAIS, j'ai trouvé le film très bien écrit, la première partie (jusqu'à la formation de l'école de Xavier ) enlevée, dynamique, à peu près exemplaire de ce qu'on peut espérer d'un bon comic-book. Les clins d'oeil aux autres films de la franchise sont, pour une fois, vraiment amusants, mention à celui de Wolverine, attendu et réussi.

Le côté "James Bond" est effectivement présent, souvent pour le meilleur du film: la partie "Magnéto" , la musique au début du film (à la fin c'est du RC en mode automatique, dommage, le début est bien ). Du coup, ma scène préférée c'est sans hésiter l'exécution des deux anciens nazis.
Là, on entraperçoit le film qui aurait pu être: un pur hommage à James Bond, sec, enlevé, avec Fassbender en chasseur de nazis super héroïque, qui s'abîme dans une vengeance sans fond jusqu'à la perte de son humanité. Mais non ! on reste dans le film de petits mickeys.
Dans le même ordre d'idées, dommage qu'on est droit à l’ellipse traditionnelle pour la nuit que partagent Raven et Erik, il y avait là un belle scène à filmer, Magnéto faisant de Mystique non pas une mutante, mais simplement une femme. Mais on n'est pas chez Zack Snyder ! Et chez Vaughan, l’intérêt pour les personnages féminin s'arrête à l'agrafe du soutien gorge.


Dans la première partie, le film m'a agréablement surpris. Ensuite, tant bien que mal ça suit les rails habituels, avec nettement plus d'émotion, et des acteurs au top.
Mais quitte à avoir un film de Martin Campbell cet été, j'aurai aimé qu'il nous refasse "Magnéto Origins" en mode Casino Royale, David Arnold à la musique et chanson au générique de début inclue.

[Scorebob]

Manifestement le film est orienté tous publics d'ou l'édulcoloration de la violence , point ici de gerbes de sang à la Snyder, point de scène de sexe trop explicite on est pas dans Watchmen tout de même! on ne ressort pas de ce film avec un sentiment de malaise c'est du bon pop corn movie...

[Pierrebrrr]

Bien sûr, tu as raison.
D'ailleurs, les producteurs et le réalisateur ne se posent aucunes questions quand il s'agit de se lancer dans une représentation d'un camp de concentration, par contre, une scène de sexe, ça non, pas possible. Du pop-corn movie avec un héros rescapé des camps donc... On peut d'ailleurs s'interroger sur la valeur de ce contexte vu la manière à la fois clichetonneuse et éliptique avec laquelle le contexte concentrationnaire est traité. Que représente le tatouage de Magnéto pour les adolescents américains qui vont voir ce film et qui leur semble destiné ? C'est un peu facile d'un côté de vouloir prendre au sérieux les histoires de mecs en collants qu'on raconte, mais de l'autre de se défendre de traité à bras le corps ses sujets en arguant qu'on fait du pop-corn movie. Evidemment ce n'est pas à toi que je fais ce reproche, vaillant dinosaure atomique ! Mais vu le script, je pense qu'on est passé à côté d'un grand film, possible avec des exécutifs plus couillus (Warner ?), mais là, on est bien à la Fox, pas de soucis...

[Lee Van Cleef]

J'ai dis la touche cher vieux Lee pas la couche

Qu'il s'agisse d'une touche, d'une couche, d'une louche ou de tout ce que tu voudras d'autre, mon bon Bob, le résultat n'est jamais probant pour deux sous. La reconstitution, encore une fois, avoisine le néant artistique, et la tiédeur de la mise en scène est aux antipodes des excès bigarrés du cinéma de genre tel qu'il se concevait à l'époque. Bon, ceci dit, je ne suis pas vraiment certain que les délires psychédéliques et saturés de couleurs d'un Seijun Suzuki ou du Diabolik de Mario Bava auraient fait bon ménage avec l'univers des X-Men. Quoique, à la réflexion...

[Lee Van Cleef]

point ici de gerbes de sang à la Snyder

Belzébuth et tous les farfadets démoniaques de l'Enfer nous en préservent ! Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, gentlemen, mais de mon côté, j'en ai véritablement ras-le-bandana de toutes ces hideuses gerbes de sang numériques qui ont fini par proliférer aux quatre coins de la planète cinéma.

[Misquamacus]

Ayez... Le "Vieux" devient aigri. Fallait bien que ça arrive...
Sinon analyse intéressante de l'ami Pierrot. Je n'avais pas percuté sur cet aspect des choses. Effectivement, l'épisode des "camp" n'incite pas à la gaudriole et le présenter comme ça peut rendre mal à l'aise. On pourrait presque penser à un "détail" de l'histoire...
Maintenant est-ce vraiment important ? Peut on en faire abstraction ? C'est vrai qu'on peut se poser la question.
Cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu à déguster ce film. Et j'aime bien finalement la faculté de ce réalisateur à pouvoir rapidement passer d'un état à l'autre, voir du rire aux larmes pour schématiser. Ce qui était bien plus évident dans "Kick Ass" et qui rendait le retour à la réalité bien plus choquant.

[Soundtrackman]

Juste une petite remarque en passant, pendant la scene du camp, le jeune Magneto se débarrasse des deux gardes mais pas de Kevin Bacon qui vient d'abattre sa mère sous ses yeux... Comprend pas... Mais pour faire remuer la vaisselle, là y'a du monde...
Et je suis d'accord avec l'ami Pierrebrrr, ce bon vieux Martin Campbell aurait donné une certaine classe au film...
Tant pis...

[Pierrebrrr]

Le problème de Martin Campbell, c'est que tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber. Il a réalisé au moins un film que j'aime par dessus tout, c'est Le Masque de Zorro,qui est peut-être le plus beau film d'aventures classique postérieur aux aventuriers de l'arche perdue, mais il a aussi réalisé son épouvantable suite ! Et son James Bond est aussi une merveille, je veux dire Casino Royale, parce que Goldeneye, c'est aussi mauvais que la legende de Zorro. Mais on s'est compris, Soundtrack, c'est un X-Men à la Casino Royale que j'aurais aimé...

Pour l'histoire de l'ouverture, je n'insiste pas trop, le sujet "camp de concentration et cinéma" prête à la polémique tellement facilement. Disons que personnellement, je me situe plutôt du côté des gens qui pense que la représentation de cette réalité là pose certains problèmes en soi, et que quand un cinéaste comme Vaughan l'utilise simplement en passant, comme valeur ajoutée au drame, ça me gène un peu. Mais je suis capable de trouver que le traitement "grand public" dans une série comme Band of Brothers n'a rien de déshonnorant, au contraire, malgré un certain nombre de clichés. Enfin, je m'éloigne du sujet...

Je crois que c'est Sam, d'ailleurs, qui relevait le passage de la pièce de monnaie nazie au logo du film- du grand n'importe quoi aussi, ce truc là.
On verra bien comment les choses sont abordées dans Captain America, qui devrait se situer tout entier dans la période de la seconde guerre mondiale... Je suis assez curieux,mais je ne vois pas du tout Johnston avec une approche aussi bête que celle de Vaughan. On verra....

[Soundtrackman]

Bonjour à tous, pour en revenir au coup de la pièce de monnaie qui se retourne pour devenir l’emblème des X-MEN, c’est censé être le message du film…
A partir du moment où un groupe de personnes se sent supérieur aux autres et décident que, pour se défendre, ils doivent les asservir ou les détruire, on en arrive aux idées fascistes véhiculés par le 3ème REICH….
L’image trouve son écho dans l’évolution du personnage de Magneto, qui de statut de victime passe a celui de bourreau….
Encore une fois, toutes ses idées doivent venir de Singer et elles auraient trouvé une résonnance beaucoup plus forte s’il avait pu réaliser le film…
Et là on en revient a ce que disait Pierre sur la représentation de l'Holocauste qui doit quand meme etre prise avec des pincettes, et le film, avec un sujet pareil aurait du se focaliser dessus comme une mise en garde aux générations futures.
Ici, le génocide devient, comme, le disait le Grand Sachem, un détail de l'histoire... Bravo...
Ce tacheron de Vaughn préfère caresser son public de KICK-ASS avec ses jeunes mutants téléporté des années 2000 (et toi, c'est quoi ton pouvoir ? - Ben j'suis jeune et con - Ouah, c'est génial - Venez on se bat pas quand on se fait attaquer - Ok, super)
Et que dire de son final sur la plage avec son « Regarde ce que t’as fait », « C’est pas elle, c’est toi » digne d’une cour de récréation…
En l’état, et c’est ce que je dis depuis que j’ai vu le film, c’est du gachis…

Et pour finir, cher Pierrebrrr, il est interdit de taper sur GOLDENEYE, comment pouvez vous dire du mal d’un film ou Famke Jansen tue ses amants en les étouffants entre ses cuisses ?????? Comment oses-tu ???? Hein ????
Merde quoi, elle a des jambes qui n'en finissent pas !!! Repend toi ou ce sera une flagelation publique a l'ortie fraiche !!!! Faut pas déconner non plus...

[Scorebob]

[ pour en revenir au coup de la pièce de monnaie qui se retourne pour devenir l’emblème des X-MEN, c’est censé être le message du film…
A partir du moment où un groupe de personnes se sent supérieur aux autres et décident que, pour se défendre, ils doivent les asservir ou les détruire, on en arrive aux idées fascistes véhiculés par le 3ème REICH….
L’image trouve son écho dans l’évolution du personnage de Magneto, qui de statut de victime passe a celui de bourreau….

Oui, d'ailleurs c'est encore la tentation du côté obscur de la force... Magneto satisfait son désir de vengeance implacable en détruisant tous les obstacles qui se trouvent devant lui et fini par se transformer à l'image de son bourreau

(il revêt de son heaume anti télépathe et avoue à son "créateur" qu'il partage ses convictions).

"beaucoup de colère tu as, à quoi pense tu?"
"à ma mère"