grande plongée sur une narration discrète de Jacques Perrin
peut-être le meilleur (ou l'un des meilleurs films) explorant de façon lyrique l'écosystème des océans, les profondeurs bien sûr mais également la surface
la diversité du vivant, la beauté de la nature, sa cruauté aussi, la nôtre bien sûr, sont quelques uns des thèmes du film. Le souci de préserver ce patrimoine incroyable, l'amer constat de la disparition ultra rapide de certaines espèces, l'envie de transmettre un message d'alerte aux nouvelles générations (le plus jeune fils de Jacques Perrin, Lancelot, est un peu le fil conducteur du film) en sont d'autres
vous pourrez apprécier le film à la fois pour sa beauté esthétique, ses prouesses techniques (les moyens mis en œuvre pour filmer les créatures marines) et le message qu'il veut faire passer
quelques séquences sont époustouflantes : la gigantesque armée des araignées de mer qui grouille, les plongeurs nez à nez avec les requins blancs, le ballet des baleines....
la bande-son de Bruno Coulais m'a semblé quelconque, non pas qu'elle ne soit pas appropriée, mais pas à mon goût. Je ne suis déjà pas très sensible à son écriture...mais je guettais tout de même des moments, des envolées qui me titillent les oreilles et le cœur, vu le superbe écrin, mais non...Il me semblait trop se réfréner. L'instrumentation ne me semblait pas très colorée, l'utilisation de la voix peu excitante...(on est à des milliers d'année lumière d'Avatar de James Horner pour le coup....)
était ce une timidité de sa part ou des consignes des cinéastes ? Alors que ce film aux images superbes en est l'occasion, l'absence de lyrisme et le peu d'intérêt de l'orchestration déçoivent
Le film, lui, est encore un très beau jalon dans l'œuvre consacrée à la Nature du cinéaste / producteur
http://oceans-lefilm.com/
Océans
Océans
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Re: Océans
Pas d'accord avec toi sur l'approche musicale de Bruno COULAIS sur OCEANS et il n'y a pas d'utilisation de voix solo si ce n'est
celle d'un enfant dans un thème plutôt court (plage 19 sur le disque). Au contraire,c'est ce que je craignais justement comme
approche sur ce documentaire...car cette sempiternelle voix qui est exploitée de manière assez bateau dans AVATAR...pas que ça d'ailleurs...et parfois sur une orchestration d'un goût discutable...COULAIS me l'a épargnée par un son électronique guttural et caverneux qui m'apparaît bien plus frais et judicieux dans l'approche des fonds marins alors qu'un décor de PANDORA soit disant inédit pour l'oeil n'a rien émis d'inédit ni de si original que ça à mon oreille. Il faut toujours faire attention au réflexe comparatif qui ne trahit,dans ton propos,rien d'autre que du prosélytisme pro-hornerien.
Attention,je ne dis pas que la musique d'AVATAR est désagréable et tant mieux si certains la trouvent sublime...j'aurais sincèrement aimé en être...je dis simplement que tous les extraits que j'ai écouté ne m'ont pas impressionné et cela malgré des orchestrations qui se veulent exotiques et qui sonnent un peu toc par moments. Pour la musique d'OCEANS bien que personne ne remette en cause ses qualités fonctionnelles,voir le fil ouvert à ce sujet.
Il ne s'agit en aucun cas d'une musique tape-à-l'oeil mais d'un poème symphonique prospérant dans un équilibre de force et de nuance,d'élégance stylistique et d'effets sonores somptueux et calculés ( mais peut-être plus audibles sur cd),visant davantage la poésie et l'onirisme dans un style harmonique et mélodique qui lui est propre, plus qu'un lyrisme exacerbé et excessif. Aucune démesure dans cette composition mais de la subtilité,du "léché",de l'esthétique,du "poétique" et du "beau singulier" pour un voyage onirique en l'entraille claire-obscure d'un océan magnifique.
Et toc! 
celle d'un enfant dans un thème plutôt court (plage 19 sur le disque). Au contraire,c'est ce que je craignais justement comme
approche sur ce documentaire...car cette sempiternelle voix qui est exploitée de manière assez bateau dans AVATAR...pas que ça d'ailleurs...et parfois sur une orchestration d'un goût discutable...COULAIS me l'a épargnée par un son électronique guttural et caverneux qui m'apparaît bien plus frais et judicieux dans l'approche des fonds marins alors qu'un décor de PANDORA soit disant inédit pour l'oeil n'a rien émis d'inédit ni de si original que ça à mon oreille. Il faut toujours faire attention au réflexe comparatif qui ne trahit,dans ton propos,rien d'autre que du prosélytisme pro-hornerien.




Re: Océans
le Coulais me semble terne et fade comme le Horner est pour moi une myriade de couleurs, un foisonnement, un surgissement d'émotions....je crois que là-dessus nous sommes irréconciliables ami Janus ! 

BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Re: Océans
Indiscutablement!
Car le jour où je trouverai la musique de COULAIS (OCEANS compris) terne et fade,c'est le jour où je serai devenu sourd à la beauté poétique d'un style aussi unique et élégant que le sien. 

