plus souple dans ses harmonies. Alors que CRIVELLI peut se montrer franchement atonal et même austère et âpre. Je trouve que
CRIVELLI s'est trouvé une approche bien à lui dont il abuse parfois pour mon plus grand plaisir. Je le placerais entre SCHNITTKE
et VALDIMIR GODAR,dans cette façon de lier le passé au présent,le tonal à l'atonal,même si ce n'est pas exactement la même
chose. VACCHI,c'est encore autre chose et PIERSANTI encore autre chose aussi. C'est ce que j'apprécie particulièrement chez les
meilleurs Italiens; des "caractères musicaux" bien trempés.
