Dernières visions

[Walden]

hou les méchants, WOLF CREEK c'est un ch'ti bijou, et le ROGUE confirme l'habileté de l'Australien !

[Lee Van Cleef]

Je suis avec toi, Walden. Même si le psychopathe hilare de Wolf Creek n'est pas toujours très crédible, j'ai beaucoup aimé le ton brûlant (l'immensité inquiétante et écrasée de chaleur du bush australien) et glacial (les violentes mises à mort des protagonistes) du film et la sophistication de la mise en scène. Mais attendons l'entrée en scène du jovial chat du Cheshire, qui, je n'en doute pas une seconde, va sortir ses griffes les plus acérées pour déchiqueter lanière après lanière les deux métrages de McLean.

[Misquamacus]

J'ai préféré le premier film même si "Rogue" est très bien (mais je n'aime pas la fin).
Contrairement à toi, cher Lee, je trouve le tueur absolument terrifiant et crédible. Quand le jeune se moque de "Crocodile Dundee", le gars le regarde longuement et là on sais déjà qu'il est fou à lier.

[Callahan]

et la sophistication de la mise en scène.

... Effectivement on sent derrière tout ça de longues séances de répétitions afin de peaufiner un tas de bourdes...

Sympa Wolf Creek à une seule condition ! Oublier justement l'accumulation des maladresses du 2éme acte transformant la chose plus en Scary Movie qu'en fait divers tangible...On pourrait d'ailleurs ouvrir un topic juste pour recenser l'illogisme des deux pauvres filles...
A la première vision, j'avais apprécié son atmosphère carte postale (quelques lointains souvenirs de jeunesse vraisemblablement...), sa langoureuse mise en place jusqu'au regard glaçant du psycho évoqué par Misqua et effectivement en disant long sur la suite des événements.
Je l'ai revu y' a pas très longtemps et faut vraiment faire abstraction de certaines énormités pour ne pas laisser en plan les deux gourdasses.

[Lee Van Cleef]

Je persiste et signe, Callahan : sous des dehors de petite série B filmée à la va-vite, en secouant la caméra comme un dé dans un cornet, Wolf Creek n'est pas avare d'effets de style souvent classieux qui le distinguent sans mal de ses confrères bien moins inspirés. On ne peut certes pas en dire autant de sa narration, efficace mais sans originalité particulière.

[Callahan]

Il est clair qu'on ne peut pas lui retirer ça, McLean a bon goût. C'est un détail, mais j'aime aussi ses petits interludes animaliers bien plus excitants que ceux d'un Wes Craven ainsi que ses quelques vues aériennes très prometteuses quand les budgets suivront.
Mais pour moi et d'une manière générale, la mise en scène doit (ou devrait alors !) aussi pallier à certaines failles d'un scénario quand l'écriture est un peu "légère"... en tout cas susciter des questions de cohérence visuelle.

[Lee Van Cleef]

Le polar coréen se porte décidément bien. A Dirty Carnival, qui, sur le papier, n'est que la huit mille cinq cent quarante-septième déclinaison de la success story d'un gangster suivie de son inexorable chute, réussit avec brio ce mélange si caractéristique des films de genre du pays du Matin calme, entre sècheresse sans détour et stylisation racée. Les personnages, tous solidement écrits, sont incarnés par des comédiens très convaincants, et c'est avec un intérêt non feint que l'on suit leur parcours souvent chaotique, émaillé de fugaces épanchements de tendresse, de dilemmes cornéliens et de spectaculaires jaillissements de violence.

[Misquamacus]

"Last of the Mohicans" que - tenez-vous bien - je n'avais pas revu depuis sa sortie ! Et bin... C'est vraiment magnifique ! Et quelle musique !

[Walden]

ben oui ! il a beau être le dernier, le Mohican, comme il est écrit dans la Bible, il risque de terminer premier !

[Misquamacus]

"The Spirit" Parfois visuellement très beau mais alors les acteurs cabotinent de concert, sont en roue libre et plus ridicules les uns que les autres. Et l'histoire est vraiment naze.

[Misquamacus]

Vraiment étonnant, ce "Hellraiser 5 - Inferno" (dont je n'avais jamais entendu parler !) On est certes très loin du concept de Barker (Pinhead n'est ici qu'en messager - 3 minutes chrono à l'écran) et beaucoup plus près - toute proportion gardée - de "Jacob's Ladder" ou "Angel Heart" L'enfer du titre n'est que personnel. A cet égard, la fin est parfaite. Les cénobites sont très peu nombreux (celui masqué est un gros clin d'oeil à "Cabal") et bien réussi. mention spécial à l'échappé du "Freaks" de Browning. On Pense aussi parfois au "Silent Hill" de Gans pour certaines visions déviantes. c'est aussi un vrai plaisir de retrouver Craig Sheffer dans l'univers Barker après "Cabal". Il paraît que ce dernier déteste le film car il n'est pas dans son concept. Certes, mais après le 3 et le 4, c'est vraiment pas plus mal ! Chouette musique en +. Bref, à découvrir.

[Misquamacus]

"Hellraiser 6" : Pas trop mal non plus. Les mêmes recettes que le 5 mais avec le retour de la mythologie (Retour du personnage féminin du 1 & 2, allusion à la fabrication de la boîte par Lemarchand) Les cénobites sont rares et Pinehead est à peine plus présent. C'est normal, comme chacun sait, il fait les cénobites tranquilles...
Hélas, poiur la première fois, musique quelconquissime.

[Misquamacus]

Revu "Big Fish" hier soir. Et finalement, après cette troisième vision, je peux dire que c''est mon Burton préféré tant il est la synthèse (pour moi) de son univers.

[Lee Van Cleef]

Grâce à l'excellent travail de restauration accompli par HK Video sur Iron Monkey de Yuen Woo-ping, je peux enfin jeter au bûcher ma vieille VHS qui ne rendait pas justice à la superbe photo d'Arthur Wong (le chef-opérateur d'A toute Epreuve, pour ne citer que celui-ci). Le film, grand classique du kung fu en apesanteur des années 90, est toujours aussi spectaculaire et délirant (parfois même trop), et Donnie Yen prouvait une nouvelle fois, bien avant sa récente et trop tardive consécration, qu'il avait bel et bien l'étoffe d'une étincelante star martiale.

[Lee Van Cleef]

Restons sur le territoire de l'action hongkongaise avec Tiger on the Beat 2 du légendaire Liu Chia-liang, où l'athlétique Conan (!) Lee rempile, mais sans Chow Yun-fat, ici remplacé par Danny Lee, le flic de The Killer. Autant le dire d'emblée, le premier épisode, qui restait déjà comme une comédie d'action très mineure dans la somptueuse carrière de sifu Liu (rachetée in extremis par un incroyable duel à la tronçonneuse), sort grandi de la comparaison avec cette suite poussive et avare en castagnes et autres gunfights. Je n'aurais même sans doute pas pris la peine d'évoquer ce gentil nanar... s'il n'y avait eu cette scène estomaquante, au cours de laquelle le valeureux Conan se paie un gadin insensé (et vraisemblablement accidentel) qui refroidirait les ardeurs de Jackie Chan en personne.

[BarryTheBest]

Restons sur le territoire de l'action hongkongaise avec Tiger on the Beat 2 du légendaire Liu Chia-liang, où l'athlétique Conan (!) Lee rempile, mais sans Chow Yun-fat, ici remplacé par Danny Lee, le flic de The Killer. Autant le dire d'emblée, le premier épisode, qui restait déjà comme une comédie d'action très mineure dans la somptueuse carrière de sifu Liu (rachetée in extremis par un incroyable duel à la tronçonneuse), sort grandi de la comparaison avec cette suite poussive et avare en castagnes et autres gunfights. Je n'aurais même sans doute pas pris la peine d'évoquer ce gentil nanar... s'il n'y avait eu cette scène estomaquante, au cours de laquelle le valeureux Conan se paie un gadin insensé (et vraisemblablement accidentel) qui refroidirait les ardeurs de Jackie Chan en personne.

du ciné haute voltige de quoi abrutir toute une génération de yamakazi de banlieue pendant des lustres.

[Misquamacus]

Revu "Wyatt Earp" pour la première fois depuis sa sortie. Très bon film je trouve. Je le préfère à "Tombstone" qui se focalisait surtout sur l'incident OK Corral. Costner est parfait dans le rôle ainsi que Quaid en Doc. Les seconds rôles sont tous excellents. Le célèbre Sheriff n'est jamais présenté comme un modèle mais comme un homme avec ses failles, ses certitudes et ses faiblesses. le personnage est assez fouillé pour que l'on comprenne ses motivations et ses erreurs (il est parfois franchement puant.) Ravi aussi de réentendre la sublime musique de JNH sur les images. Le thème, sans cesse modifié (incroyable comme il prend de l'ampleur en même temps que le personnage jusqu'à devenir dissonant quand le héros devient ange exterminateur) est vraiment magnifique. Et le morceau juste avant les fameuses 7 secondes est très fort.

[Lee Van Cleef]

Dernier avatar des fameuses adaptations d'Edgar Allan Poe par Roger Corman (le dernier, également, que je n'avais pas encore épinglé à mon tableau de chasse), The Tomb of Ligeia s'impose comme l'une des réussites majeures du cycle. L'interprétation génialement théatrale de Vincent Price, les splendeurs colorées de la mise en scène et l'atmosphère macabre (quoique délestée des aspects les plus dérangeants de la prose de Poe) s'inscrivent dans la droite continuité des fleurons cormaniens qui ont précédé, mais là où le film proclame sa singularité, c'est dans ce romantisme sincère et touchant, à mi-chemin entre une fascinante morbidité et un optimisme lumineux. A tel point que l'on peut sans mal oublier tout ce qui rattache The Tomb of Ligeia au fantastique pour l'apprécier comme une très belle love story.

[Lee Van Cleef]

The Intruder est une oeuvre résolument à part dans la carrière bringuebalante de Roger Corman. A d'innombrables années-lumière des nanars fauchés que le roi de la série B et ses hommes de paille ont régurgités en masse, d'une virulence et d'une sincérité repoussant tout impératif commercial, le film emprunte à la série noire certains de ses atours les plus caractéristiques (cadrages dégoulinants de tension, noir et blanc contrasté, personnages féminins au centre de toutes les convoitises) pour charger tête baissée le ségrégationnisme et la bêtise humaine. Le résultat, électrisé par le thème musical strident de Herman Stein et un William Shatner terrifiant d'ignominie, n'a pas pris une ride malgré ses bientôt cinquante ans. Tout au plus pourrait-on reprocher à Corman une fin quelque peu décevante, qui désamorce un peu trop aisément une situation qui semblait pourtant condamnée à exploser.

[BarryTheBest]

Colorado ou Centennial très belle série TV sur l'histoire d'un état US du 18e au 20e siècle. Une saga en 6CD illustrée par la BO de John Addison. ICI
on a envie d'en écouter plus... .

[TonNgoKhong]

Roméo Must Die avec Jet LI pour son premier rôle hors continent asien, avec des chorégraphies hallucinantes...de nullité
De la bonne basse en musique de fond et du mauvais rap...
Et bien sûr la feu chanteuse de R&B Aaliyah Dana Haughton (1979-2001)

[Misquamacus]

"Bons baisers de Bruges" étonnant petit film qui oscille entre drame et comédie, porté par une brochette d'acteurs épatants. Et la ville est filmée avec un amour incroyable ! C'est d'une beauté irréelle.
Clemence Poésy... Rrrrrrr...

[Lee Van Cleef]

Les Français et les Américains ne sont pas les seuls à s'être distingués dans le film de cape et d'épée. Riccardo Freda, illustre figure de proue du cinéma populaire italien, s'y est régulièrement (et admirablement) aventuré, et ce dès sa première réalisation, le très agréable Don Cesar di Bazan. Le cinéaste a fait mieux par la suite, et les duels à l'épée, chorégraphiés au petit bonheur la chance, sont loin de rivaliser avec les affrontements épiques des swashbucklers de Michael Curtiz ou George Sidney. Mais la facture technique irréprochable (travellings élégants, noir et blanc velouté) et le ton vif et enlevé suffisent à ériger le film en divertissement haut de gamme. On ne pourra donc que pester après tous ces éditeurs trop frileux pour exhumer ce pan aussi méconnu que passionnant du cinéma transalpin. Continuez à choyer vos VHS centenaires, camarades !

[Wyatt Earp]

"Bons baisers de Bruges" étonnant petit film qui oscille entre drame et comédie, porté par une brochette d'acteurs épatants. Et la ville est filmée avec un amour incroyable ! C'est d'une beauté irréelle.
Clemence Poésy... Rrrrrrr...

Et j'te dis pas en vrai : elle est encore mieux !

[Misquamacus]

"Up"
Pixar, c'est un chien qui parle, une maison qui s'envole, un oiseau géant... bref, le délire.
Pixar, c'est un veuf malheureux et matérialiste, un vieil explorateur aigri et fou, un gamin un peu rond et en mal de reconnaissance. bref, la vie.
Pixar c'est donc un mixe entre vie et délire. Et c'est beau.

"Anges et Démons" J'avais préféré le bouquin pour son côté délire à 1000 lieux de la prétention du "Da Vinci". Le film est plan-plan et surtout occulte le passage le plus fun du roman (C'est bien Langdon qui saute à la fin, et sans parachute ! Mort de rire !) Vite oublié. Par contre, le thème de Zimmer que je trouve très "Goblinien" colle parfaitement à la course-poursuite dans Rome et reste la chose la plus énorme d'un film qui n'aurait pas dû se prendre au sérieux.