Mortimer a écrit : ↑ven. 3 mars 2023 13:42
C'est presque obligé qu'une discussion dévie sur autre chose à un moment donné. C'est aussi ça qui fait vivre un forum. Enfin c'est mon avis !
Oui, les HS sont inévitables sur un forum qui vit, c'est clair ! D'autant qu'un sujet comme Scarface, Moroder ou De Palma, en vaut la discussion. L'occasion d'ouvrir un nouveau fil avec un titre qui correspond? Cela peut en plus attirer d'autres intervenants.
Je suis bien d'accord pour ouvrir un nouveau fil pour mieux s'y retrouver. Mais quand tu es pris dans le tourbillon d'une discussion personne n'y pense.
Wyatt Earp a écrit : ↑ven. 3 mars 2023 00:10
il est même sorti en 4K
La belle affaire ce 4K... Sans blague. Vous savez que tant que le film n'est pas shooté dans ce format (en natif qu'on appelle ça), 4K ou pas, ça ne change rien ? Au mieux, c'est juste du upscaling de BluRay.
Bref la 4K ne vaut que pour les nouveaux films tournés dans ce format. Et il n'y en a pas des masses actuellement...
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Denshaotoko a écrit : ↑mer. 1 mars 2023 23:19
Pour revenir à The Orville, ce que j'attends le plus, outre les segments de Debney et McNeely, ce sont les morceaux écrits par Kevin Kaska. Par contre, il n'est plus fait mention de Broughton, il a dû lâcher l'affaire.
Bruce Broughton est toujours au générique mais juste pour le thème. Il n'a pas composé pour un épisode.
Entendre ça dans une série TV et devoir se passer d'un CD c'est rageant
Une chose qu'il n'y a guère moyen de reprocher à John Debney, serait d'avoir voulu faire cavalier seul en musicalisant Horizon : An American Saga par la bande. En cela, il fait nasiller les violons et braire les cuivres en osmose avec la déférence de toujours qu'éprouve Kevin Costner à l'égard du folklore de l'Ouest, de ses codes plusieurs millions de fois exploités, devenus tant et si bien familiers aux quatre coins du globe qu'ils affichent une sorte d'universalité. Pas de post-modernisme, pas de déconstruction à tous les azimuts ni de compteurs qu'on aurait crânement résolu de remettre à zéro. Évidemment, à l'heure des algorithmes tout-puissants, cet ostensible classicisme relève à bien des égards de l'opération kamikaze — et ce n'est pas le terrible échec du film dans les salles obscures qui affirmera le contraire.
Bref, pour notre compositeur-papier buvard, jamais le dernier à daguerréotyper ses petits camarades, il y avait là un challenge de taille, qui eût pu le conduire à zigzaguer entre Tiomkin, Moross ou Bernstein. Sans prétendre se faire l'égal de ceux-ci, bien sûr, mais en perpétuant à son humble échelle de copiste loin d'être manchot leur mémoire musicale. Hélas, malgré le trademark du western "à l'ancienne" qu'il veut omniprésent, il abat la besogne en foutriquet peu regardant, tartinant grossièrement ses orchestrations au lieu de les ciseler avec patience, remplissant plutôt qu'illustrant, et cédant même de-ci de-là à un modernisme de foie-jaune, avec barrissements "zimmériens" et ostinati de cordes privés du moindre souffle. Un travail de vendu ? On en est à deux doigts. Encore un peu, et le goudron et les plumes châtiaient sa cagnardise.
Les musiques de série télées dépsssent largement n l'originalité de la musique originzle de vraies musique SF...et s'ils ne sont pas syndiqués c'est tout bénéfique... si ils veulent vousn rembourser.... ils ne sont pas tenu par qu'eux même !
On lui a dit stop pour "LÎle aux Pirates" ? Non... Alors j'en redemande du symphonisme...
j'ai 'l'impression d'être un des deux petits vieux du MUPPETS..
La belle affaire ce 4K... Sans blague. Vous savez que tant que le film n'est pas shooté dans ce format (en natif qu'on appelle ça), 4K ou pas, ça ne change rien ? Au mieux, c'est juste du upscaling de BluRay.
Bref la 4K ne vaut que pour les nouveaux films tournés dans ce format. Et il n'y en a pas des masses actuellement...
Ce n'est aps le sujet du topic, mais cela est juste Faux. La 4K est on ne peut plus interressante pour les films anciens tournées en pellicule. On peut tirer des masters allant bien plus haut que la 4K. Et avec les technos HDR, on récupère beaucoup de détails dans les zones sombres et claires. Pour les films tournés en numérique, la plupart des films d'aujourd'hui sont tournés avec des caméras 6K, voir 8K. Là ou ça pèche c'est poue les films du début des années 2000, quand le numérique est arrivé (exemple: Stars Wars épisode II). Ils avaient une résolution inférieure, donc les versions 4K sont upscalées. Mais si c'est bien fait, on profite au moins d'une mailleure palette de couleurs et d'un meilleur contraste.
Les blurays 4K sont les meilleures versions, tout support confondus.
Merci d'avoir rectifié, Vador38. Si en plus on parle d'un film tourné en 70 mm, comme 2001 (70 mm classique) ou Ben-Hur (70 mm anamorphique), et qu'on dispose du négatif original ou d'éléments de génération proche, pour la résolution il y a de quoi faire.
Après, dire que les blu-rays 4K sont les meilleures versions, d'un point de vue performance technique c'est imparable. Du point de vue de la fidélité à l’œuvre originelle, le désir d'optimisation/modernisation visuel étant très fort pour valoriser la techno (contrastes forcés par ex.), ça peut par contre se discuter mais c'est un tout autre débat !
Quand ils le font pas juste pour vendre plus de DVD, la volonté de remaster un vieux film en 4K c'est aussi de se rapprocher de l'expérience en salle du film a l'époque de sa sortie. Et quand c'est bien fait, c'est magnifique parfois.
Après, dire que les blu-rays 4K sont les meilleures versions, d'un point de vue performance technique c'est imparable. Du point de vue de la fidélité à l’œuvre originelle, le désir d'optimisation/modernisation visuel étant très fort pour valoriser la techno (contrastes forcés par ex.), ça peut par contre se discuter mais c'est un tout autre débat !
Il va de soit que je dis celà dans le cas ou la remasterisation respècte l'intention première du réalisateur.
Cette dernière peut être poussée plus loin car la technologie le permet.
Dans ce cas (et les exemples sont nombreux), le bluray 4K est la meilleure version disponible.
Ecoute de Sin City dont j'ai emprunté le CD dans une de mes bibliothèque, composé par Robert Rodriguez, Graeme Revell et John Debney. Les 3 compositeurs se répartissent le travail : Rodriguez fait l'histoire d'intro et d'outro et le 3e et dernier sketch, Revell et Rodriguez font le premier sketch et Debney fait le deuxième sketch. Les styles se recoupent mais gardent certaines particularités chacune. Ainsi, dans un style jazz noir globalement, on assiste à une BO à peu près cohérente mais plutôt inégale. Le thème de Rodriguez, assez rythmé et bien développé sur le end titles réflète bien l'idée de la BD. La première partie de Revell et Rodriguez se situe plus dans le sound design dans un style très spécial, rock/synthé/jazz/sound design et évoque surtout un monde froid, sombre et distordus mais échoue à réellement raconter quelque chose. La partie de Debney est plus réussie, avec un orchestre cette fois, dans un jazz noir un peu plus goldsmithien avec quelques beaux moments jazzy et un peu plus d'émotion. Enfin, la dernière partie de Rodriguez est un peu anecdotique, avec un peu de piano, où l'on remarque au final surtout un morceau emprunté au compositeur Silvestre Revueltas, "Sensemaya", tout en emphase. Intéressant mais inégal.
Le problème est que Debney n'est pas très vendeur... Varèse aurait pu sortir le CD à l'époque comme il l'avait fait avec le premier opus composé par Randy Edelman...
C'est hyper bien fait... y a trop d'orchestre... donc... trop de sous à avancer pour des retours en caisse inconnue pour les labels.
Un titre comme Passion of the Christ (joyeuses Pâques en passant) et aussi Cuttroath Island... là se sont des films où cela sortaient des sentiers battus à cause des buzz autour du film... à part pour Passion qui lui est un buzz tout seul.
Trop de musiciens, trop cher à produire... bienvenue en Capitalistie...
Là aussi... cela mériterait un score complet...
Debney est là où le réalisateur ne peut pas se payer un Alan Silvestri, un David Newman, un James Newton Howard, un Jerry Goldsmith, un Max Steiner ou Erich Wolfgang Korngold... voir même Hans Zimmer...