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Des nouvelles de Trevor Jones
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Visionnage et écoute de The League of Extraordinay Gentlemen. Vraiment super comme album. Largement au dessus du film. Composition ciselée, avec un grave thème principal plutôt bien développé, grandiloquent à l'image du film mais en même temps assez sombre. Le reste de l'album est assez étonnant, de nombreux morceaux de tensions rudement bien écrits, avec une grande subtilité (absente du film) et très évocateur. Premier album que j'écoute en entier de Trevor Jones et c'est vraiment très bien.
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Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Si tu apprécies ce score (loin d'être mon préféré du compositeur) j'attends ton retour quand tu découvriras des merveilles comme THE DARK CRYSTAL et THE LAST OF THE MOHICANS, entre autres.Haricolin a écrit : ↑sam. 14 déc. 2024 12:57 Visionnage et écoute de The League of Extraordinay Gentlemen. Vraiment super comme album. Largement au dessus du film. Composition ciselée, avec un grave thème principal plutôt bien développé, grandiloquent à l'image du film mais en même temps assez sombre. Le reste de l'album est assez étonnant, de nombreux morceaux de tensions rudement bien écrits, avec une grande subtilité (absente du film) et très évocateur. Premier album que j'écoute en entier de Trevor Jones et c'est vraiment très bien.![]()
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Entre autres "Dinotopia", "Merlin", "Loch Ness", "Dark City" (même si l'album est frustrant) et mon chouchou inexpliqué (oui un peu explicable quand même, le premier découvert de Jones et puis le film d'Alan Parker) "Angel heart".
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
C'est très explicable. Jones y montre sa maitrise de la musique électronique appuyée par le saxo troublant de Courtney Pine, et pour une fois les ajouts de dialogues et de musique diégétique participent à créer un superbe album, à l’atmosphère envoutante, proche d'un "concept album" si l'on veut. Un de mes 2 ou 3 préférés des années 80 (et d'aujourd'hui) dans le genre électronique. Alors la technique était encore un peu "simpliste", mais ça n'empêchait rien.
Johnny... Johnny...
Johnny... Johnny...
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Oui je dois l'avouer aussi que je préfère ce Jones, mais cela reste subjectif (objectivement, ce serait "Dinotopia") pour nous deux pour des raisons qui sont les nôtres.
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Beaucoup de scores du compositeur mériteraient des éditions plus conséquentes. Mon graal :
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Reçu THE DARK CRYSTAL version intégrale, écouté, mais pas assez pour être digéré. Mes premières réactions sur la présentation complète, avec ses plus et ses moins :
- Son développement naturel, son récit enfin complet et "intègre" m'a fait totalement oublier la piste bidouillée tirée du DVD, laquelle ne m'a jamais passionné je dois le dire, je sais maintenant pourquoi.
- Oui, d'une traite c'est un peu long, fatalement, mais toujours accrocheur ne serait-ce que par la qualité d'écriture et, Scorebob a raison de le souligner, les petites expérimentations électroniques plus présentes ici, qui nous rappellent qu'à la base c'est l'univers musical de Jones (et que j'aime pour ma part).
- D'un point de vue son, l'ensemble est agréable par le côté panoramique (beaucoup de réverb), mais tout n'est pas au beau fixe dans ce paysage avec - corolaire - des instruments parfois maigrelets, noyés, voire ici ou là un mixage poussif ("Pod dance" fait regretter la version album). Également, quelques traces flagrantes d'usure de bande (bien audible sur les cordes du Love Theme).
En bref, la musique est idéalement présentée - c'est l'essentiel - même si techniquement ce n'est pas le panard, la faute des sources et pas de LLL ; mais bon n'exagérons pas, ça s'écoute très bien. On y redécouvre tout un instrumentarium "out of this world" diraient les anglo-saxons, des voix absentes de l'album, lequel conserve son intérêt car il propose un voyage différent : plus orchestral, mieux mixé en général. Le livret est excellent, plein d'anecdotes, à signaler un hommage appuyé et mérité du compositeur à Peter Knight. L'histoire du départ des studios d'Abbey Road vers CTS (plus petit) pour des raisons de difficulté des musiciens à s'entendre m'a laissé songeur (vu les classiques qui y furent enregistrés), surtout pour finalement noyer les instruments dans la réverb. Abbey Road étant cité sur l'album original, y reste-t-il des prises qui ont été refaites à CTS pour le film ? Ou est-ce une citation contractuelle ? Le livret ne le dit pas.
Merci à LLL et surtout à Jones pour cette création dont la force évocatrice et l'inventivité marquent encore, de nos jours, ceux qui découvrent le film.
- Son développement naturel, son récit enfin complet et "intègre" m'a fait totalement oublier la piste bidouillée tirée du DVD, laquelle ne m'a jamais passionné je dois le dire, je sais maintenant pourquoi.
- Oui, d'une traite c'est un peu long, fatalement, mais toujours accrocheur ne serait-ce que par la qualité d'écriture et, Scorebob a raison de le souligner, les petites expérimentations électroniques plus présentes ici, qui nous rappellent qu'à la base c'est l'univers musical de Jones (et que j'aime pour ma part).
- D'un point de vue son, l'ensemble est agréable par le côté panoramique (beaucoup de réverb), mais tout n'est pas au beau fixe dans ce paysage avec - corolaire - des instruments parfois maigrelets, noyés, voire ici ou là un mixage poussif ("Pod dance" fait regretter la version album). Également, quelques traces flagrantes d'usure de bande (bien audible sur les cordes du Love Theme).
En bref, la musique est idéalement présentée - c'est l'essentiel - même si techniquement ce n'est pas le panard, la faute des sources et pas de LLL ; mais bon n'exagérons pas, ça s'écoute très bien. On y redécouvre tout un instrumentarium "out of this world" diraient les anglo-saxons, des voix absentes de l'album, lequel conserve son intérêt car il propose un voyage différent : plus orchestral, mieux mixé en général. Le livret est excellent, plein d'anecdotes, à signaler un hommage appuyé et mérité du compositeur à Peter Knight. L'histoire du départ des studios d'Abbey Road vers CTS (plus petit) pour des raisons de difficulté des musiciens à s'entendre m'a laissé songeur (vu les classiques qui y furent enregistrés), surtout pour finalement noyer les instruments dans la réverb. Abbey Road étant cité sur l'album original, y reste-t-il des prises qui ont été refaites à CTS pour le film ? Ou est-ce une citation contractuelle ? Le livret ne le dit pas.
Merci à LLL et surtout à Jones pour cette création dont la force évocatrice et l'inventivité marquent encore, de nos jours, ceux qui découvrent le film.
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Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Pas mieux après une écoute complète hier matin ! Il y a ici et là effectivement qq faiblesses techniques mais l'ensemble est à des années lumière du précédent complet et surtout les edits rendent plus fluide l'écoute (en tout cas en ce qui me concerne) et ce malgré une densité difficile à "digérer". Mais c'est ce qui rend le voyage musical si prenant. Dark Crystal dans cette version est un pur voyage musical. Il faudrait presque lire une novelisation de l'oeuvre en écoutant le score pour prolonger l'expérience. Un bien bel écrin pour un pur chef d'oeuvre.Dadid a écrit : ↑dim. 9 févr. 2025 13:43 Reçu THE DARK CRYSTAL version intégrale, écouté, mais pas assez pour être digéré. Mes premières réactions sur la présentation complète, avec ses plus et ses moins :
- Son développement naturel, son récit enfin complet et "intègre" m'a fait totalement oublier la piste bidouillée tirée du DVD, laquelle ne m'a jamais passionné je dois le dire, je sais maintenant pourquoi.
- Oui, d'une traite c'est un peu long, fatalement, mais toujours accrocheur ne serait-ce que par la qualité d'écriture et, Scorebob a raison de le souligner, les petites expérimentations électroniques plus présentes ici, qui nous rappellent qu'à la base c'est l'univers musical de Jones (et que j'aime pour ma part).
- D'un point de vue son, l'ensemble est agréable par le côté panoramique (beaucoup de réverb), mais tout n'est pas au beau fixe dans ce paysage avec - corolaire - des instruments parfois maigrelets, noyés, voire ici ou là un mixage poussif ("Pod dance" fait regretter la version album). Également, quelques traces flagrantes d'usure de bande (bien audible sur les cordes du Love Theme).
En bref, la musique est idéalement présentée - c'est l'essentiel - même si techniquement ce n'est pas le panard, la faute des sources et pas de LLL ; mais bon n'exagérons pas, ça s'écoute très bien. On y redécouvre tout un instrumentarium "out of this world" diraient les anglo-saxons, des voix absentes de l'album, lequel conserve son intérêt car il propose un voyage différent : plus orchestral, mieux mixé en général. Le livret est excellent, plein d'anecdotes, à signaler un hommage appuyé et mérité du compositeur à Peter Knight. L'histoire du départ des studios d'Abey Road vers CTS (plus petit) pour des raisons de difficulté des musiciens à s'entendre m'a laissé songeur (vu les classiques qui y furent enregistrés), surtout pour finalement noyer les instruments dans la réverb. Abey Road étant cité sur l'album original, y reste-t-il des prises qui ont été refaites à CTS pour le film ? Ou est-ce une citation contractuelle ? Le livret ne le dit pas.
Merci à LLL et surtout à Jones pour cette création dont la force évocatrice et l'inventivité marquent encore, de nos jours, ceux qui découvrent le film.
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
A l'époque j'avais l'adaptation BD éditée par LUG en France, il devait y avoir un roman aussi... Sinon, un album de Brian Froud peut faire la blague !
Mais une musique du film de cette qualité se passe bien de support pour qui a de l'imagination, et les titres des moreaux peuvent aider. Je ne compte d'ailleurs plus le nombre d'album que j'ai pu acheter sans avoir vu le film, ou avant, ce qui m'a causé de nombreuses déceptions rétrospectives soit à propos des qualités du film, soit pour la manière cavalière (parfois digne d'un abattoir) d'y traiter la musique. Pour moi, bien qu'amateur de cinéma, c'était de la musique avant tout, à l'époque les grands albums de BO orchestrale se succédaient sans faiblir. Dark Crystal n'est pas le moindre mais à l'époque post-Star Wars chaque compositeur emmené à mettre un film de SF/Fantasy en musique mettait le paquet pour se hisser au niveau de Williams, avec (souvent) ou sans LSO. Ce qui nous vaut cette superbe réédition aujourd'hui : de la musique, rien que de la musique !
C'est finalement grâce à (la pellicule inutilisée de) L'Empire Contre Attaque produit par Gary Kurtz que Jones a pu mettre en musique le court-métrage Black Angel, lequel mena à Excalibur, lequel mena à Dark Crystal et donc retour à Gary Kurtz. Parfois, les chemins sont lumineux.
PS: j'ai corrigé la faute à Abbey Road.
Mais une musique du film de cette qualité se passe bien de support pour qui a de l'imagination, et les titres des moreaux peuvent aider. Je ne compte d'ailleurs plus le nombre d'album que j'ai pu acheter sans avoir vu le film, ou avant, ce qui m'a causé de nombreuses déceptions rétrospectives soit à propos des qualités du film, soit pour la manière cavalière (parfois digne d'un abattoir) d'y traiter la musique. Pour moi, bien qu'amateur de cinéma, c'était de la musique avant tout, à l'époque les grands albums de BO orchestrale se succédaient sans faiblir. Dark Crystal n'est pas le moindre mais à l'époque post-Star Wars chaque compositeur emmené à mettre un film de SF/Fantasy en musique mettait le paquet pour se hisser au niveau de Williams, avec (souvent) ou sans LSO. Ce qui nous vaut cette superbe réédition aujourd'hui : de la musique, rien que de la musique !

C'est finalement grâce à (la pellicule inutilisée de) L'Empire Contre Attaque produit par Gary Kurtz que Jones a pu mettre en musique le court-métrage Black Angel, lequel mena à Excalibur, lequel mena à Dark Crystal et donc retour à Gary Kurtz. Parfois, les chemins sont lumineux.

PS: j'ai corrigé la faute à Abbey Road.

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Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Assez d'accord avec vous globalement, c'est vrai que le score complet est très dense et qu'il faut plusieurs écoutes pour en faire le tour, mais il y a tellement de belles choses inédites là-dedans ! Magnifique réédition que je prends un immense plaisir à écouter en boucle ! Enfin en alternance avec le Williams...
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Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Desperate Measures... un film a l'intrigue infernale (difficile de résumer l'intrigue sans spoiler)... je dirai juste que Andy Garcia a intérêt à ce que le truand Michael Keaton reste en vie après s'être évadé... une musique qui n'est pas sans rappeler Dark City...
Michael Keaton aurait mérité un Oscar...
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- Ratatouille
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Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Quand tu comprends qu'on veut que tu colles le plus au "temp track" et que tu es trop vieux pour t'énerver avec ceux qui vont te payer...
A vous de retrouver les belles références... mais la direction d'orchestre est magistrale ainsi que l'humour... Bravo Monsieur Jones...
A vous de retrouver les belles références... mais la direction d'orchestre est magistrale ainsi que l'humour... Bravo Monsieur Jones...
Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Un exemple de savoir faire, cette poursuite en ballon. Autant on devine le calque de Hook, la nécessité de reproduire le style, les changements de rythme, etc., autant l'ensemble a l’honnêteté de se réinventer. Du beau boulot.
- Ratatouille
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Re: Des nouvelles de Trevor Jones
Alors, là... je me refais un peu de la discographie de Trevor Jones... et il y a un subtil clin d'oeil à Rocketeer... mais bon on va dire qu'avec mes oreilles de psychopates...