piqué dans la presse :
Sur les traces de James Bond
A l'occasion de la sortie en France, vendredi 31 octobre, de Quantum of Solace, 22e opus de la saga James Bond à l'écran, l'office du tourisme de Grande-Bretagne propose aux touristes français de suivre à Londres un itinéraire sur les traces de l'agent 007 et de son créateur, Ian Fleming. Première étape de cette journée : l'Imperial War Museum, qui organise l'exposition " For Your Eyes Only ", la plus grande consacrée au romancier qui aurait eu 100 ans cette année. Cette rétrospective, qui courra jusqu'en mars 2009, présente des souvenirs de guerre, de nombreux manuscrits annotés, la chemise tachée de sang portée par Daniel Craig dans Casino Royale ainsi que le bureau de l'écrivain. Détente ensuite au grand magasin Harrods, qui met en vitrine le yacht à moteur qui fut utilisé dans Quantum of Solace et, en vente, des copies de la chemise dessinée par Tom Ford pour le célèbre espion. Après le déjeuner, un crochet par The Strand, l'artère où est édifié Somerset House. Ce bâtiment du XVIIIe siècle est le modèle du siège du MI6 dans Demain ne meurt jamais. Puis remontée de la Tamise en hors-bord. Pour clore cette journée, dîner dans les lieux fréquentés par Fleming.
plus anecdotique :
L'acteur Roger Moore décoré en France
L'acteur britannique Roger Moore, 81 ans, qui a incarné sept fois l'espion James Bond 007, a reçu les insignes de commandeur des Arts et Lettres, mardi 28 octobre, par Christine Albanel, la ministre de la culture. Cette distinction, a déclaré l'acteur, est " plus importante que de recevoir un Oscar ". Roger Moore vient de publier en France ses mémoires aux éditions de L'Archipel. Il a été anobli par la reine Elizabeth II en juin 2003. - (AFP.)
A lire
Une armada de livres pour OO7
La sortie du 22e James Bond correspond au centenaire de la naissance de Ian Fleming, le créateur du personnage. Elle s'accompagne donc d'une armada de livres consacrés à la mythologie de l'agent 007.
Le James Bond, de Greg Williams (Tournon, 165 p., 25 euros), décline une série de photos prises pendant le tournage de Quantum of Solace. Ce reportage dans les coulisses confirme la photogénie de Daniel Craig et de la lolita Gemma Arterton.
Assez iconoclaste à l'égard de l'écrivain, James Bond, l'homme qui sauva l'Angleterre, de Simon Winder (Demopolis, 330 p., 22 euros), raconte comment Fleming a imaginé son célèbre espion des services secrets de Sa Majesté au moment où l'Empire colonial britannique s'effondrait et où s'exacerbait la crise de Suez. En 1953, alors que paraît Casino Royale, la reine Elisabeth II accède au trône d'Angleterre. L'image du pays est en déclin. James Bond arrive en sauveur, pour incarner les fantasmes de la puissance perdue, affronter la menace soviétique. Simon Winder brosse le portrait d'un romancier qui exècre les socialistes et exhume son aigreur à l'égard de l'Amérique.
Présenté comme le guide officiel et conçu avec les producteurs de la saga, James Bond, l'encyclopédie, de John Cork et Colin Stutz (Gründ, 320 p., 29,95 euros), est un grand album très illustré qui décline l'univers du héros : les méchants, les girls, les véhicules, les armes, les gadgets, les films.
SAINT-GEORGE EN SMOKING
C'est à des universitaires et chercheurs français (Françoise Hache-Bissette, Fabien Boully, Vincent Chenille) que l'on doit James Bond, figure mythique (Autrement, 192 p., 19 euros), un ouvrage illustré, doté d'une mise en page originale, qui s'intéresse à la mythification du personnage. Les auteurs analysent l'habillage des films (génériques, James Bond girls, décors...) et son rapport à l'imaginaire collectif, au phénomène culturel. Les pages les plus passionnantes font état d'un Fleming imprégné de culture celtique, de l'influence d'Héraclès et de Dionysos sur Bond, présenté aussi comme chevalier de Saint-George en smoking.
Bon Appétit Mr. Bond, de Claire Dixsaut et Vincent Chenille (Agnès Viénot, 288 p., 29 euros), décline une avalanche de recettes. C'est un 007 gourmand, épicurien, qui nous invite à déguster la quiche de Dangereusement vôtre, la tête de mouton d'Octopussy, sauce béarnaise et Vesper (gin, vodka, lillet blanc et citron).
Dans ses mémoires (Amicalement vôtre, L'Archipel, 374 p., 22 euros), Roger Moore, qui incarna Bond sept fois, raconte que Steven Spielberg lui confia un jour qu'il adorerait réaliser un des films de la série. S'en faisant l'écho au producteur Albert Broccoli, Roger Moore s'entendit répondre : " "As-tu une idée du pourcentage qu'il exige ? La politique maison interdit aux réalisateurs de toucher un intéressement". Et c'est ainsi que Spielberg s'en alla réaliser Indiana Jones... "
Jean-Luc Douin
James Bond never dies
James Bond never dies
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
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- Patrick59
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Re: James Bond never dies
En pleine lecture depuis hier de ce passionnant livre de Robert Sellers qui recense tous les candidats malheureux au rôle de James Bond, dont certains complètement improbables genre Lambert Wilson, Tom Selleck, Robert Wagner...
On a parfois échappé au pire. A se demander si parfois les producteurs Saltzman et Broccoli n'avaient pas fumé

Ouvrage très complet et passionnant qui nous fait voyager des années 50 (avant le Bond de Sean Connery) lors de tentatives d'adaptations avortées à la dernière sélection où Daniel Craig fut choisi.
On a parfois échappé au pire. A se demander si parfois les producteurs Saltzman et Broccoli n'avaient pas fumé


Ouvrage très complet et passionnant qui nous fait voyager des années 50 (avant le Bond de Sean Connery) lors de tentatives d'adaptations avortées à la dernière sélection où Daniel Craig fut choisi.
Grazie di esistere (Merci d'exister)
https://www.emma-marrone-fanblog.com/
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- Patrick59
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Re: James Bond never dies
J'ai découvert Tom Selleck et sa moustache avant Magnum, en 1978, dans le rôle du footballeur Sean Murphy dans mon film préféré de tous les temps, "Morts suspectes", de Michael Crichton, avec Geneviève Bujold, Richard Widmark et Michael Douglas.

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- Camille65000
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Re: James Bond never dies
Ahh Tom Selleck,
Je ne pourrais jamais oublier mes souvenirs de la série Magnum...
Par contre certains de ses films avec un rôle différent m'ont moins plu, comme celui qu'il avait dans In & Out
Je ne pourrais jamais oublier mes souvenirs de la série Magnum...

Par contre certains de ses films avec un rôle différent m'ont moins plu, comme celui qu'il avait dans In & Out

Re: James Bond never dies
Imagine un Tom Selleck moustachu en 007 ou Lambert Wilson en espion britannique, ça aurait eu de la gueule… ou pas. On a sûrement évité des choix douteux, mais parfois, ça aurait été drôle de voir ces versions alternatives, comme quand on tombe sur un vieux film qu’on pensait introuvable et qu’on finit par regarder par curiosité. D’ailleurs, avec un peu de débrouille, il y a toujours des moyens de retrouver ces pépites oubliées en ligne
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Re: James Bond never dies
Mais il n'a point de moustache...Camille65000 a écrit : ↑sam. 2 nov. 2024 07:24 Ahh Tom Selleck,
Je ne pourrais jamais oublier mes souvenirs de la série Magnum...![]()
Par contre certains de ses films avec un rôle différent m'ont moins plu, comme celui qu'il avait dans In & Out![]()
