Basil Poledouris (1945-2006)

[Sam Lowry]

Conan Riddle of steel comme vous ne l'avez jamais entendu:

Merci pour le partage !
A chaud, comme ça, je dis que rien pour l'effort, ça mérite le respect. Il y a bien deci delà quelques fausses notes (mais bon, le gars joue tout tout seul, j'imagine qu'il est aussi à l'origine des arrangements synthorchestraux) mais dans l'ensemble ça ne manque pas de punch. Après comme Dadid, qu'on ne vienne pas me balancer que c'est "épique"......... A cela, je vais leur coller la version d'origine (ou le réenregistrement par l'orchestre de Prague) jusqu'à la fin de leur vie enfermés dans une caverne dont ils ne sortiront jamais, juste pour leur apprendre la signification du mot.

[Scorebob]

Euh ? encore :

[Nameless1138]

La vache, c'est carrément épique ce truc !
En réalité, j'aime beaucoup l'idée, même si les samples orchestraux piquent un peu beaucoup et qu'il y a quelques petites approximations rythmiques par moments, mais c'est le genre de morceaux qui se prêtent bien à ce type de reprises ! Mais bon l'original est insurpassable !
EDIT : Je parlais de Riders Of Doom !

[Alcibiade]

belle version oui ! Honnêtement, je préfère ça (et les cordes électriques résonnent du feu de Crom) à une molle réinterprétation, mais bon cela reste une copie qui rend talentueusement hommage quoi.

[Dadid]

Profitez de la guitare électrique, profitez-en bien, mais n'oubliez jamais que Dino voulait Queen (ou était-ce un autre groupe ?) pour la BO de Conan, heureusement Milius a résisté - ce que Mike Hodges a béni, les récupérant pour son Flash Gordon où ils peuvent s'exprimer en liberté, et c'est tant mieux !

Sinon, moi j'aime bien ce p'tit côté country :

[Edern]

Super sympa cette version country/western de Robocop

[Ratatouille]

Profitez de la guitare électrique, profitez-en bien, mais n'oubliez jamais que Dino voulait Queen (ou était-ce un autre groupe ?) pour la BO de Conan, heureusement Milius a résisté - ce que Mike Hodges a béni, les récupérant pour son Flash Gordon où ils peuvent s'exprimer en liberté, et c'est tant mieux !

Sinon, moi j'aime bien ce p'tit côté country :

Si quelqu'un connaît l'adresse mail de Verhoeven, il faut lui envoyer et lui demander son avis. Il va rire au éclat car c'est sûrement à celà qu'il pensait quand il a demandé à Poledouris de composer la musique... un Blondin robotique...

[Edern]

J'ai enfin eu le temps pendant les vacances de Noël d'écouter tranquillement certains de mes derniers achats, dont la version Deluxe de For Love of the Game.
Une partition americana touchante, gorgée d'émotion, dont j'ai écouté et réécouté l'album d'époque jusqu'à plus soif.

Si j'ai bien entendu éprouvé un immense plaisir (voire un petit pincement au cœur) à la découverte des nombreux inédits présents sur cette nouvelle édition, mes oreilles ont saigné tant le mixage est absolument déroutant. Très déséquilibré, il démolit le savant dosage entre orchestre symphonique, synthés et solistes folk-rock.

Les cordes sonnent "amaigries" et "centrées", donnant l'impression de samples/synthés (en quasi-mono), les cuivres sont souvent aussi lointains, presque fantomatiques, ce qui fait "foirer" des passages qui devraient être bien plus imposants (notamment un passage avec batterie où cette dernière écrase tout, donnant l'impression de "taper pour taper" alors que la partie mélodique aux cuivres est reléguées à l'arrière-plan alors qu'on comprend qu'ils devraient donner toute la force émotionnelle au morceau).
À l'opposé, les solistes sont souvent trop mis en avant avec énormément de souffle et de "bruits" de studio (frottements, craquements...). Les aigus sont mis à fond et cela donne souvent l'impression que la musique frôle le grésillement. Il y a aussi dans la musique des "dialogues" entre solistes (entre flûtes, bois et guitares, par exemple) et il arrive que l'un instrument soit mis très en avant tandis que celui qui lui répond semble être à l'autre bout du studio d'enregistrement...
La stéréo est aux fraises aussi, effet accentué avec une écoute au casque. Certains sons d'instruments semblent passer d'un côté à l'autre sans vraiment de raison musicale, et parfois on entend un instrument d'un côté et la réverbération qui suit fait une sorte de va-et-vient des deux côtés. Ce qui donne très souvent l'impression qu'on a chacune de nos oreilles bouchées l'une après l'autre.

Une vraie cata, j'ai l'impression d'écouter une version pirate
Tiens, je suis certain que si Alien7 repassait par là, il ne serait pas en avare en critiques.

Bref, il suffit de comparer l'album de 1999 et celui-ci pour constater que le travail a été bâclé... Après les impeccables versions Deluxe de Robocop III, On Deadly Ground et Under Siege 2, ce For Love of the Game est à ranger, pour moi, à côté de Starship Troopers, dont le mixage/mastering laissait aussi à désirer, et dans les deux cas c'est vraiment très rageant car les droits sont détenus par Varèse ad vitam eternam...

[Dadid]

je ne l'ai pas écouté aussi soigneusement que toi, pas au casque, et je ne connaissais pas l’album d'origine... mais je comprend très bien, ce genre de truc m'irrite beaucoup. Il te reste à faire un mix des deux, ce qui prouve que les albums d'origines ne doivent jamais être remisés ou revendus trop tôt ! Parfois les éditeurs repartent de premix pour le film, qui sont différents, sans essayer de reproduire l'album.

[Edern]

Oui, gardez l'album d'origine pour celui-là ! (comme pour Starship Troopers d'ailleurs).

Comme tu le suggères, cet album donne l'impression d'écouter un prémixage. Il n'est d'ailleurs pas mixé de manière cohérente sur la durée... ni même dans les morceaux ! (pour une écoute seule en tout cas, c'était peut-être cohérent pour mixer la musique avec d'autres éléments sonores). Il suffit de passer d'un point à un autre d'une piste pour constater que les pupitres ne sont pas toujours "placés" de la même manière (on entend parfois les cordes à gauche, puis au centre, puis à droite au gré de la piste...).

Ou simplement le passage d'une piste "score" à l'une des deux pistes de musique "source" : on entend à peine un énorme orchestre (qui sonne tout "menu") et puis d'un seul coup on passe à un piano et une batterie jazz assourdissantes (on entend tous les détails des bruits des pédales du piano, génial ! ).

[Lee Van Cleef]

Mes amis, c'est en lisant, médusé, ce type de doléances immodérément vétilleuses que je remercie les déités rampantes de m'avoir affublé d'une paire de topinambours en guise d'oreilles... Si le Trooper veut régler son compte au pandémonium auditif dont il érige avec force minuties l'oppressant procès-verbal, je ne vois qu'une chose et une seule à lui souhaiter : de secourables acouphènes !

[Haricolin]

ça y est ! Le moment a été trouvé, il fut saisi. Visionnage donc (il y a deux semaines) et écoute de Conan the Barbarian. C'était incroyable. Mais je m'y attendais car c'était déjà incroyable à l'image. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous résumer ce que comprend la musique de Poledouris pour le film de Milius. Je précise juste que j'aime énormément le thème de violence du film et également celui plus lyrique de voyage avec Subotai. Un immense plaisir qu'il va falloir que je réécoute.

[Dadid]

Tu veux dire qu'avec les catalogues entiers de séries et péloches banales ou médiocres que tu prends la peine de chroniquer ici, ce que j'apprécie n'en doute pas, tu n'avais pas encore découvert l'opéra barbare de Milius et Poledouris ? Brève révision :

« Sache, ô Haricolin, qu'entre l'époque qui vit l'engloutissement des B.O. jazz-pop et celle de l’avènement du Teuton Maudit, il y eut un Âge insoupçonné, au cours duquel des musiques au romantisme resplendissant traversaient la toile de nos écrans. Une des plus illustres était Conan le Barbare, dont la suprématie était incontestée chez les fans de Fantasy. »

Et, bien, tout arrive en 2025 !

[Lee Van Cleef]

C'était donc ça, le "morceau" de formidable envergure qu'en maître ès machinations taquines, Rico nous faisait miroiter au moindre prétexte depuis une paire de jours ! Une fois n'est pas coutume, je ne sais de quels mots user adéquatement afin d'épreindre ma déception — car je voyais venir gros comme une villa de richards l'indéfinissable Mr. Baseball. Souhaitons que ça ne soit que partie remise à tout proche, le temps de dire à ce lourdaud de Cimmérien de retourner à ses gris pâturages avec ses sandales coincées sous les aisselles.

[Haricolin]

Tu veux dire qu'avec les catalogues entiers de séries et péloches banales ou médiocres que tu prends la peine de chroniquer ici, ce que j'apprécie n'en doute pas, tu n'avais pas encore découvert l'opéra barbare de Milius et Poledouris ? Brève révision :

« Sache, ô Haricolin, qu'entre l'époque qui vit l'engloutissement des B.O. jazz-pop et celle de l’avènement du Teuton Maudit, il y eut un Âge insoupçonné, au cours duquel des musiques au romantisme resplendissant traversaient la toile de nos écrans. Une des plus illustres était Conan le Barbare, dont la suprématie était incontestée chez les fans de Fantasy. »

Et, bien, tout arrive en 2025 !

Ce n'est définitivement pas un film de chevet de mes parents (qui me déconseillaient de le voir d'ailleurs). Il a fallut attendre un voyage à Berlin de 8h avec mon frère pour le regarder, dans une copie de superbe qualité récupéré sur un disque dur à Madagascar par mon frère à l'occasion d'un voyage humanitaire. Très bien lui en pris

[Polaris]

- Conan Haricolin, qu'y a-t-il de mieux dans la vie ?

- Ecraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de
leurs femmes.
Faire un voyage à Berlin de 8h avec mon frère avec un disque dur récupéré à Madagascar !

[Scorebob]

Une édition anniversaire en 4K vient de sortir il y a peu avec le score isolé mais pas de VOST ni de version Française , mais bon ce n'est pas non plus un film très bavard très compliqué a comprendre avec quelques rudiments de Cimmérien.
Le disque 4K est all zone mais pas le BR qui contient hélas une interview et un docu sur la création de la musique de Conan.

[Haricolin]

A l'occasion d'un emprunt du CD de Conan le Barbare à ma biliothèque, j'ai pu écouter deux autres scores de Poledouris (car c'était une compilation). Donc après une deuxième écoute fort plaisante de Conan le Barbare, découverte de Red Dawn avec une dizaine de minute de musique. Plutôt sympa, cheap parfois mais d'un bon cheap, avec une bonne fibre militaire. Et j'ai enchainé avec Farewell to the King (7 minutes), plus Barryesque si je peux dire, plus lyrique et un petit peu arthurien. Une bonne écoute également. Et fin sur une réécoute de Robocop, toujours dantesque même sur 10 minutes.

[DarkCat]

Mais, heu, rassure-moi, tu avais bien vu les films "Red Dawn" et "Farewell to the King" avant d'en écouter ces courts moments musicaux sur cette compilation ?


Depuis hier, j'écoute mon CD "Quigley Down Under" en boucle. Quelle merveille !
Hari, si tu ne connais pas, je te recommande chaudement le film et sa musique.

[Haricolin]

Alors non, je ne pousse pas le vice jusqu'à m'interdire les compilations, sinon je ne m'en sors plus.
Mais je note pour Quigley Down Under, dont j'ai beaucoup entendu parlé en bien depuis sa ressortie

[Edern]

Petite note pour les fous furieux de Poledouris : l'album d'Allan Quatermain and the Lost City of Gold de Michael Linn paru chez Edel à la fin des années 80 propose des morceaux d'autres béo de films produits par la Cannon, dont une suite de 11 minutes de Making The Grade dans laquelle on trouve un morceau absent de l'album. Il s'agit d'une sorte de fanfare pour chœurs et orchestre (approximatif) d'une quarantaine de secondes.

[Bmcready]

Un concert hommage au grand Basil



Le programme :

Chapters
00:00​ Start
00:47​ Introduction (Steven Allen Fox, Robert Townson)
05:39​ Big Wednesday
16:35​ Talking (Robert Townson, Randall Kleiser)
20:35​ Blue Lagoon
33:38​ Talking (Robert Townson, John Debney, John Frizzell)
37:16​ Free Willy
43:13​ The Hunt for Red October
47:51​ Talking (Robert Townson, Christopher Lennertz, Julia Michels)
53:08​ Basil Poledouris Action Movie Overture
1:02:57​ Talking (Robert Townson, Mark Watters, Don Mischer)
1:06:53​ The Tradition of the Games
1:13:40​ Talking (Robert Townson, Simon Wincer)
1:16:14​ Lonesome Dove
1:26:14​ Talking (Robert Townson, Paul Verhoeven)
1:29:24​ Starship Troopers
1:34:20​ Talking (Robert Townson, John Ottman)
1:37:33​ For Love of the Game
1:43:15​ Talking (Robert Townson, Francis Ford Coppola)
1:44:53​ Talking (Robert Townson, Sandahl Bergman, John Milius, Arnold Schwarzenegger)
1:51:19​ Conan the Barbarian
2:08:58​ Talking (Steven Allen Fox, Peter Weller)
2:10:59​ RoboCop
2:15:29​ Talking (Robert Townson, Alexis Poledouris, Zoë Poledouris)
2:18:02​ Appreciation (Robert Townson, et al)
2:23:16​ It's My Party
2:29:19​ Closing (Robert Townson)

[Lee Van Cleef]

À l'instar de l'explosive Action Suite que les musiciens de l'Orquesta Filarmónica de Málaga mitonnèrent presque dix ans auparavant dans A Tribute to Michael Kamen, la Basil Poledouris Action Movie Overture, par le truchement de laquelle je viens d'amorcer ce concert, déménage rudement ! Des horions musicaux qui étourdissent à ce point-là, on n'en décoche hélas plus guère de nos jours, ma pauvre madame Firmine...

[Forrester]

Petite note pour les fous furieux de Poledouris : l'album d'Allan Quatermain and the Lost City of Gold de Michael Linn paru chez Edel à la fin des années 80 propose des morceaux d'autres béo de films produits par la Cannon, dont une suite de 11 minutes de Making The Grade dans laquelle on trouve un morceau absent de l'album. Il s'agit d'une sorte de fanfare pour chœurs et orchestre (approximatif) d'une quarantaine de secondes.

Mais où pourrait-on trouver cette petite merveille?

[Edern]

Hey, il faut bien éveiller l'intérêt d'une manière ou d'une autre... Je l'avais acheté uniquement pour ces quelques secondes poledourissiennes, expédiées par des musiciens italiens pas super concernés

À l'instar de l'explosive Action Suite que les musiciens de l'Orquesta Filarmónica de Málaga mitonnèrent presque dix ans auparavant dans A Tribute to Michael Kamen, la Basil Poledouris Action Movie Overture, par le truchement de laquelle je viens d'amorcer ce concert, déménage rudement ! Des horions musicaux qui étourdissent à ce point-là, on n'en décoche hélas plus guère de nos jours, ma pauvre madame Firmine...

Je ne te le fais pas dire.
J'aime particulièrement aimé le passage entre Red Dawn et Iron Eagle car j'étais surpris de voir ce dernier inclus. Et le final m'a vraiment donné envie d'entendre une véritable suite symphonique tirée de Farewell to the King...

Merci beaucoup d'avoir partagé la vidéo, Bmcready !