Cet album je l'adore. C'est dans la lignée du groupe FSOLHaricolin a écrit : ↑mer. 4 sept. 2024 19:45 Woh. Vraiment spécial One Strange Rock. Musique vachement conceptuelle, très intellectualisé sur la nature. Pas mal de sound design, une recherche sur les sons, notamment des parties un peu rock psychédéliques ou d'autres au piano.ça fait très ambient des fois. Après l'album est plutôt bien construit et les pistes s'enchainent vraiment bien. Et c'est suffisamment varié pour qu'on ne s'ennuie pas. Quelques pistes sont un peu émouvantes quand même/ C'est intéressant comme album on va dire. Après, est-ce que c'est sympa à écouter, un peu, mais sans plus.
Daniel Pemberton
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Re: Daniel Pemberton
Re: Daniel Pemberton
FSOL ?
Re: Daniel Pemberton
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Re: Daniel Pemberton
The Future Sound Of London
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Futur ... _of_London
J'ai 3-4 albums que j'écoute toujours. Faudrait que je réécoute One Strange Rock, je n'avais pas fait le rapprochement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Futur ... _of_London
J'ai 3-4 albums que j'écoute toujours. Faudrait que je réécoute One Strange Rock, je n'avais pas fait le rapprochement.
Re: Daniel Pemberton
D'accord, merci. Je connaissais pas du tout. Bon, pas trop fan d'ambient donc pas sûr de trop écouter, mais l'information est toujours bonne à prendre.
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Re: Daniel Pemberton
FSOL ce n’est pas vraiment de l’ambiant. C’est de l’électro britannique qui a énormément évolué au fil des décennies. Je te conseil les albums suivants :
- lifeform
- dead cities
- isdn
- Alice in ultraland
- lifeform
- dead cities
- isdn
- Alice in ultraland
Re: Daniel Pemberton
Je note.Ballanmire a écrit : ↑jeu. 5 sept. 2024 13:13 FSOL ce n’est pas vraiment de l’ambiant. C’est de l’électro britannique qui a énormément évolué au fil des décennies. Je te conseil les albums suivants :
- lifeform
- dead cities
- isdn
- Alice in ultraland
Re: Daniel Pemberton
Je continue donc ma rétrospective avec Spider-Man : Into the Spider-Verse et je suis surpris. ça m'a vraiment plut ! Alors que je m'y attendais pas trop, et je m'en étonne encore maintenant, vu que c'est quand même cohérent avec ce qu'il a fait avant. Mais ça fait pas melting pot. Il y a plusieurs ambiances et pleins d'idées mais avec ses thèmes et motifs il arrive à tout rendre cohérent et l'album se tien vraiment bien. J'apprécie assez le thème principal qui est pas développé et les petits motifs (MJ, Spider-Ham) sont discrets mais plutôt mémorables. Quelques gros morceaxu électros pas du meilleur goût mais ça passe bien quand même. Et ce qui m'a vraiment convaincu, c'est qu'il arrive réellement cette fois ci à mettre de l'émotion dans son album et d'utiliser intelligemment son orchestre dans nécéssaire. Ce qui fait que la BO est bien équilibrée. Et ça sonne bien Spidey, un peu un mix entre le Horner de ASM 1 et le Zimmer de ASM 2. Non, étonnamment, je suis vraiment convaincu. Je pense que ma sensibilité au genre superhéroique joue aussi,mais ça reste un très chouette moment d'écoute et de ce que j'ai entendu jusque là ce qu'il a fait de mieux.
Re: Daniel Pemberton
Je poursuis avec Yesterday. Bon, bon, bon, bon... Que dire sur ce ridicule score de 4 minutes ? Probablement que y avait pas besoin de Pemberton pour faire ça. Des minuscules morceaux de transition entre les chansons des Beatles, avec parfois plus de sons du film que de musique. Y a rien qui ressort, mais qu'est-ce que tu veux faire ressortir aussi avec aussi peu de place...
Re: Daniel Pemberton
J'enchaine avec Motherless Brooklyn. Je vous avais déjà dit que j'appréciais pas le jazz en BO ? Et ben Pemberton a réussi à me faire aimer une BO de jazz. Une actualisation ingénue de la bande son de polar et de gangster avec quelques passages électroniques ou dissonants, mais sans oublier des thématiques fortes et nostalgiques. Il sait se faire menaçant, terrifiant, écrasant, mais aussi nostalgique, mélancolique, lancinant... Pas mon préféré mais un chouette moment quand même. Et ça, c'est pas donné sur du jazz.
Re: Daniel Pemberton
J'ai fini ma journée donc avec Birds of Prey : And the Fantabulous Emancipation of one Harley Quinn. Pemberton passe d'une major à l'autre, mais pas forcément sur des films de même qualité. Pourtant, l'album me plait bien. Le thème d'Harley Quinn est franchement emballant, il y a beaucoup de voix féminines et elles sont toujours bien utilisées. Quelques morceaux plus relax sont aussi assez sympa et bénéficient d'une orchestration parfois jazz ou orchestrale. Sur l'action on est plus dans l'électro, pas tout le temps inspirée mais elle fait le job avec toujours une touche originale en plus. Les thématiques sont développés. En vrai, j'ai parfaitement conscience que ce n'est pas très différent de ce que Pemberton avait fait sur Code Uncle ou Ocean's 8, que j'avais apprécié mais que j'avais trouvé manquant de cohérence. L'album aussi ici est foutraque. Mais je pense bien être plus réceptif au genre super-héroïque qu'à celui des films de casse ou d'espionnage. Du coup, c'est pas son meilleur, mais ça reste un super moment.
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Re: Daniel Pemberton
Pardi. Voila un défi. Balance, mon cher.Ballanmire a écrit : ↑jeu. 5 sept. 2024 19:19Attends je vais sortir l'artillerie lourde pour te le faire aimer ! Laisse moi qq semaines pour y remédier et si tu ne succombes pas j'en rendrai mon tablier
Re: Daniel Pemberton
Tu peux faire confiance à Ballanmire. Il va te sortir du Schifrin de derrière les fagots, et d'autres crus délectables. moins célèbres.
Après, dans l'absolu il y a jazz et jazz, et au cinéma, il y a jazz, jazz, et jazz. L'impro de Ascenseur pour l'échafaud (Miles Davis) et, mettons, Tucker de Jo Jackson (influencé mais est-ce du jazz ?), ce n'est pas la même crèmerie.
Après, dans l'absolu il y a jazz et jazz, et au cinéma, il y a jazz, jazz, et jazz. L'impro de Ascenseur pour l'échafaud (Miles Davis) et, mettons, Tucker de Jo Jackson (influencé mais est-ce du jazz ?), ce n'est pas la même crèmerie.
Re: Daniel Pemberton
Je note. Remarque, ça fait longtemps qu'Ascenseur pour l'échafaud est sur ma liste.Dadid a écrit : ↑ven. 6 sept. 2024 11:46 Tu peux faire confiance à Ballanmire. Il va te sortir du Schifrin de derrière les fagots, et d'autres crus délectables. moins célèbres.
Après, dans l'absolu il y a jazz et jazz, et au cinéma, il y a jazz, jazz, et jazz. L'impro de Ascenseur pour l'échafaud (Miles Davis) et, mettons, Tucker de Jo Jackson (influencé mais est-ce du jazz ?), ce n'est pas la même crèmerie.
Re: Daniel Pemberton
Ecoute ce matin d'Enola Holmes. Très bonne surprise à nouveau . Alors que le film m'avait cordialement ennuyé, j'ai beaucoup apprécié la BO. Pemberton nous offre un album cohérent, joue habilement avec son thème aventureux principal et ceux plus émouvants comme celui de la mère. ça bouge de partout et pourtant la construction est rigoureuse ici et évite royalement le côté melting pot de certains de ses albums. On ne s'ennuie pas une seconde avec une bonne alternance de morceaux enthousiastes à souhait et d'autres un peu plus groovy pour les scènes d'enquête. La formation sait se faire orchestrale quand nécéssaire et garde en même temps un petit côté jazzy. Vraiment, une très bonne surprise. Hâte d'écouter le 2 pour le coup.
Re: Daniel Pemberton
Je poursuis mon petit bout de chemin chez Pemberton avec The Trial of the Chicago 7, qui, à nouveau, est une honnête surprise. Pour une fois, miracle, le matériau thématique est beaucoup plus resseré. On a deux trois thèmes, un émotionnel qui est lié à la chanson du film, un pour les scènes de manifs et un pour Chicago. Et le reste c'est des développements. Premier album de Pemby que je vois aussi rigoureux sur la construction musicale, même si Enola Holmes m'avait déjà agréablement surpris. L'orchestral a une belle, place, avec une petite partie jazz, mais c'est le rock qui prend la part du lion ici. Et mon dieu, quels beaux morceaux. J'ai toujours apprécié l'utilisation du rock sur des scènes de violence ou de drame. Et là c'est assez magnifique, surtout que Pemberton couple cette association avec une certaine rebéllion propre au propos du film. Et il y a certains morceaux merveilleux et des développements dantesques. Peut être ce que j'ai entendu de mieux depuis le début.
Re: Daniel Pemberton
Et je finis pour aujourd'hui avec le docu National Geographic The Rescue. Bon. Le sound designer Pemberton m'avait pas manqué. Tout l'album est centré autour de l'idée du temps qui passe, avec pleins de rythmes de montres etc (si vous avez pas vu le docu, c'est l'histoire de gosse qui sont allés dans une grotte et se sont retrouvés coincés car l'eau avait monté dans la grotte, et du coup les secours ont un temps limité pour les sauver avant que l'eau monte jusqu'à tous les noyer). Du coup on a beaucoup de morceaux ambiant un peu chiants et d'autres très intellectualisés sur le temps. Deux trois pistes s'écoutent bien, notamment les deux trois d'émotions. ça a beau être quasiment du full synthé, y a quand même toujours une réflexion sur l'orchestration, les sonorités et les instruments. Mais bon, ça n'empêche pas que c'est assez soporifique comme album.
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Re: Daniel Pemberton
Bien résumé.
Entre le jazz New-Orleans, le jazz big-band, le jazz manouche, le free jazz, le jazz rock, le jazz fusion, le be-bop, le scat, jazz-soul, etc., tout le monde doit pouvoir s'y retrouver.
Pour ma part, j'en adore certains et j'en déteste d'autres.
Dans une récente émission, certains passionnés mettaient même le reggae dans les dérivés du jazz. Et à l'écoute des morceaux proposés, ça semblait avoir du sens.
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Re: Daniel Pemberton
Pas certain que ça change grand-chose.Ballanmire a écrit : ↑jeu. 5 sept. 2024 13:13FSOL ce n’est pas vraiment de l’ambiant. C’est de l’électro britannique
Je viens d'écouter quelques morceaux et... heu... j'suis bon pour un Doliprane. Remarquez qu'avec d'autres substances, ça passe sûrement mieux.
Hop, pour me laver les oreilles, je retourne écouter la compile Glam-rock, que je viens de recevoir.
Re: Daniel Pemberton
Bon. Décidemment, les documentaires ne me réussissent pas. Pas plus convaincu par Welcome to Earth, d'exactement la même équipe que One Strange Rock (Aronofsky, Smith et Pemberton). A nouveau, je vais pas vous refaire le topo, on a un album principalement synthétique et très intellectuel où les pistes fonctionnent sur des concepts. Comme dit précedemment, y a toujours une recherche musicale et c'est pas inintéressant à écouter. Mais bon, on s'ennuie quoi...
Re: Daniel Pemberton
Revenons sur du plus qualitatif avec The Bad Guys, sympathique dessin animée Dreamworks qui a sans surprise, vu le sujet, un score jazzy-rock comme sait les faire Pemberton. Il l'avait déjà fait avec un certain talent sur Ocean's 8 et Code UNCLE. Il faut quand même remarquer un plus grand travail sur la cohérence de l'ensemble, évitant à nouveau l'effet de melting pot (et je remarque que c'est de plus en plus le cas, et ça c'est cool). Les chansons sont assez bien intégrés. Et le thème principal groovy mémorable. ça lorgne parfois vers la blaxploitation avec goût. Et ça sait se faire plus émotionnel parfois, avec une belle utilisation du piano (ce qui est aussi une amélioration, parfois je trouvais avant que ça manquait de coeur). Au final un petit plaisir sucré comme Pemberton sait bien les faire.
Re: Daniel Pemberton
Ecoute ce matin de See How They Run, film méta moins malin qu'il ne veut le faire croire. A nouveau, la BO est franchement super. On commence par une ambiance enjouée un peu jazzy qui rappelle un peu Desplat par instant, assez réussie et raccord avec le film. Les moments de tension plus bruitistes me laissent plus de marbre par contre. Il faut vraiment attendre le dernier acte de l'album, assez dantesque, où le suspense passe la 2e et réussit à réellement représenter le côté polar suspense que se veut le film. A nouveau une construction plus rigoureuse. Bien sympa.
Re: Daniel Pemberton
Fini ma journée sur Enola Holmes 2, qui est tout aussi qualitatif que le premier. Pas grand chose à dire, notamment à cause du défaut de ce deuxième opus. Je trouve que ça manque de nouvel apport, et vu que la surprise est passée, c'est un peu en dessous du premier. Mais il demeure une énergie juvénile assez puissante, des morceaux d'action entrainants et une belle construction entre moments mouvementés et moments plus calmes.