
ça rigole pas chez Underscores

Si on prend l'équipe actuelle, généralement (et j'utilise bien ce mot car des fois ça se dément) : j'ai tendance a trouver Florent un peu dur, Christophe (Misqua) a des goûts assez étranges (soit je comprends pas, soit je trouve qu'il est trop enthousiaste), Christophe (Sam) c'est soit je suis totalement d'accord, soit pas du tout (mais pas d'entre deux) et j'ai tendance à être vraiment d'accord avec toi et souvent avec David.
Oui après, ton avis évolue toujours et tu peux très bien revenir des années après sur une note et te dire que tu as très mal noté le truc. Mais c'est bien le problème avec la notation d'oeuvre d'art. ça n'a pas de sens, donc forcément c'est très relatif et ça a pas mal de problème. Après, c'est toujours bien pour se positionner et résumer.Dadid a écrit : ↑mer. 8 mai 2024 18:28 Sur la critique, je vais parler pour moi, mais j'ai trop souvent critiqué la critique pour nier l'évidence: "réfléchis et éclairés" est "un poil" exagéré dans la plupart des cas, s'agissant de nouveautés à découvrir dans un délai limité.Difficile d'avoir du recul sur une sélection mensuelle, souvent sans avoir vu le film ou la série correspondants (c'est important, je sais que tu y es sensible), compte-tenu du temps disponible. Ce n'est pas idéal mais c'est ainsi. En ce qui me concerne il s'agit souvent d'une réaction à chaud, colorée aussi par mes à-priori même si j'essaie de les modérer. Parfois, avec du recul, je reviendrais volontiers sur certaines notes : par exemple le mois dernier j'ai relativement sous-noté Inchon par rapport aux collègues, par comparaison au sein de la disco écrasante de Goldsmith, mais relativement aux sorties du mois ma note était discutable. On peut aussi avoir envie de surnoter un travail qui détonne par son instrumentation, ses partis-pris, mais il faut bien faire une moyenne. Tout le début de "Ripley" m'a charmé, ensuite je me suis emm... Certaines BO pâtissent d'une présentation xxl alors qu'une réduction à 30-45 mn renforcerait leurs points forts. C'est le drame (à mes yeux) de ces "albums" laxistes qui se réfugient derrière les désidératas de collectionneurs gourmands pour s'éviter l’investissement d'un vrai travail éditorial. D'autres ne seront pas d'accord avec moi, je le sais bien, et ce n'est pas toujours vrai...
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C'est sur que chaque rédacteur a un peu son truc a lui qui le différencie des autres. Et si y a bien un truc qu'on peut pas nier au bon seigneur sith des chat, c'est son désopilant sens de l'humour
Alcie, compagnon, j'ai bien de la peine à te suivre. Les "concessions", les "modes" évoquées par toi, avec leur ossature composée de lieux on ne peut plus communs, de poncifs dont les coutures éventrées vomissent leur crin de toutes parts, d'idées systématiquement barbotées au voisin, font justement office de carbone 14 via lequel une œuvre dévoile son appartenance à une époque précise ou à un genre spécifique, aussi sûrement que si un descriptif noirci de détails nous était livré en supplément. Ceci posé, explicationne-moi donc en termes judicieux comment le dernier-né du sieur Young pourrait se trouver irrévocablement "daté" alors que, selon ton encomiastique euphorie ponctuée de pirouettes de cabri, il met les petits plats dans les grands afin de se soustraire au commun.
"Vous avez tous bien compris ?" s'enquit l'instituteur scrupuleux, prêt si nécessaire à se fendre de tout éclaircissement complémentaire. "Ouais-ouais, no problemo, reçu cinq sur cinq", lui répondirent en choeur ses élèves déboussolés, effaçant à la hâte les sillons pleins de circonspection sur leur front car sachant qu'une nouvelle explication, sans doute aussi vaporleuse que les précédentes, ne parviendrait qu'à les enfouir un peu plus dans la tourbe de la méconnaissance.
Présenté ainsi, je voix mieux où tu voulais en venir. Écouter la bête toutes affaires cessantes ressemble désormais à une impérative nécessité !
Loin de moi toute idée de doctes leçons professorales (et d'ailleurs une explication demandée place le demandeur en situation d'élève), mais nous sommes bien tous d'accord pour dire que "The piper" est bien un score inactuel qui est si rare qu'il mérite au moins un regard urgent pour se réconcilier avec la musique de films, et encore une fois je n'aurais pas fait mieux concernant ces belles appréciations qui me font croire qu'il y a une même façon de juger le beau.Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 6 juin 2024 21:11 Présenté ainsi, je voix mieux où tu voulais en venir. Écouter la bête toutes affaires cessantes ressemble désormais à une impérative nécessité !